samedi 31 décembre 2011
À l'hôtel
vendredi 30 décembre 2011
Billevesée
jeudi 29 décembre 2011
Mon oncle Antoine
mercredi 28 décembre 2011
Prolonger Noël

Aujourd'hui, la journée a été occupée à défaire le sapin, à discuter de ce que nous allions faire: aucune des possibilités n'obtenait l'approbation de six personnes. Marraine et moi avons fini par marcher jusqu'à un resto, Marguerite et Ben on décidé de nous y rejoindre en auto, et Éléo et MA ont décidé de rester à la maison! Au retour, les amis ont quitté, et ma grande avec eux. J'ai toujours le coeur à moitié vide quand l'un de nous est absent. Je dis toujours qu'il manque un morceau. C'est bête. Autant j'ai parfois besoin d'air, autant je ne profite pas de mon air quand j'en ai! Éléo, épuisée, est allée s'endormir dans le lit de sa soeur, à 19h.
Quant à moi, après avoir vainement tenté de battre des records, je vais me plonger dans la lecture de L'autre fille d'Annie Ernaux. Et puis après j'attaquerai La femme gelée. Jamais assez d'Annie Ernaux. Hier soir, j'étais doublement touchée quand marraine m'a offert ces deux livres: c'est ma belle Marguerite qui lui avait dit que c'était mon auteure préférée.
Après demain, on commencera à réfléchir à notre menu du 31 décembre.
dimanche 25 décembre 2011
Joyeux Noël !
samedi 17 décembre 2011
Défi réussi
Après avoir quitté Eva, je suis allée dans le mile-end où j'ai bien dû tourner 30 minutes avant de trouver un stationnement! Devinez où? Je prends toujours en photo l'angle près duquel je me stationne, car j'ai la fâcheuse habitude d'oublier. C'est bête, n'est-ce pas?
J'ai fait tranquillement mes petites courses et j'ai terminé ma journée à l'anniversaire des jumelles d'une amie.
Mine de rien, ça fait du bien de marcher seule, de décider où l'on va, combien de temps on reste, où on mange, mais ça fait aussi du bien de rentrer dans son cocon à la fin de la journée. On a regardé ce film, bien collés. Voir un film avec Luchini, c'est pour moi un plaisir suprême. Critique très succincte d'Éléo: ha! c'était bon! Et puis on a pu voir un petit bout d'Espagne. Ça fait battre mon coeur un peu plus vite.
Vers Noël
Une fois le sapin dans son pied, les filles et moi déballons les boules une à une. Chaque boule a son histoire, la nôtre: celle-là vient de Mirjam aux Pays-Bas, celle là de Marie-Claude en Pologne, celle-là de grand-mère, qui offre chaque année des boules aux filles. Immanquablement, on envoie MA acheter d'autres lumières, car on pense qu'il en manquera. Éléonore et moi installons les lumières en tournant autour de l'arbre. On vérifie qu'elles sont bien dispersées sur le sapin en plissant des yeux. Essayez ce truc qui me vient d'Anne-Sophie, une amie de Marguerite, qui lui vient de sa grand-mère. Il y a toujours un invité quand on fait le sapin, jamais la même personne: Mirka est venue, Anne-Sophie, Marie-Claude de Pologne, ma mère. Cette année, c'était Angélique, ma nièce, qui était avec nous. Le point culminant, c'est quand on coiffe le sapin de son étoile. La même discussion revient entre les filles, les voix s'élèvent: c'est à qui le tour? Cette année, c'était à Marguerite de monter dans l'escabeau pour installer l'étoile. Oups, après rappel des événements de l'an dernier, on a réalisé que c'était le tour d'Éléo!
Enfin, Éléonore installe la crèche "gossée" par mon frère et décorée par les personnages de mon enfance. Le "petit Jésus" est recouvert de ouate parce qu'il n'est pas encore né! Le 25, on le découvrira.
Ce jour-là, j'ai terminé ma journée en cuisinant un gâteau aux bananes. C'était trop doudou comme journée.
samedi 3 décembre 2011
Savez-vous manger des choux?
Ici, la fin de semaine est chargée. On prépare toujours nos fins de semaine, comme si c'était notre dernière. Marguerite, touchée par une pièce de piano tirée du film Amélie Poulain, a souhaité revoir le film. Hier soir, nous avons donc revu ce film pour la quatrième fois! Pour les amateurs des univers de Jeunet, Micmacs à tire-larigot est à voir. Les filles avaient vraiment beaucoup aimé. Ce type d'univers est fascinant, inattendu, surprenant toujours.
Aujourd'hui, après le tennis, nous sommes allés au cinéma. Cela faisait au moins deux mois qu'Éléonore voulait aller au cinéma, mais jamais nous n'avions le temps. C'est fou et anormal, je sais. Toujours des trucs à faire ici ou là. Maintenant, comme elle fait moins de concerts, cela nous dégage du temps! Nous sommes donc allés voir Hugo, le nouveau film de Scorsese. Ce film aime le cinéma et raconte son histoire. Prochaine étape: MA a demandé à Marguerite de lire l'entrée Georges Méliès dans notre dico du cinéma. Les filles en ont appris un autre petit bout aujourd'hui. Ça me rassure.
Demain, bricolage de Noël avec Éléo, un brin de cuisine et visite d'amis sont au programme. Et ce sera fini de la fin de semaine, que je quitte toujours à regret, comme si c'était la dernière.
dimanche 27 novembre 2011
samedi 19 novembre 2011
Un aperçu de décembre

lundi 14 novembre 2011
L'oubli
* Sans powerpoint, sans micro, sans écran. Juste un prof assis à son bureau avec son intelligence et sa voix. Il esquissait parfois, très rarement, quelques gribouillis au tableau.
dimanche 13 novembre 2011
Trop peu de temps
Je rentre tout juste de mon jogging. J'entame ma 6e semaine d'entraînement. Vu l'aversion que j'ai pour la course, c'est un exploit. Aujourd'hui, 18 minutes de course consécutive! Reexploit. Bien sûr, ça m'ennuie courir. Pour contrer l'ennui,je me concentre sur ma musique. Même avec Léo Ferré on peut courir. Je me concentre sur ses paroles et j'oublie que je cours. Goran Bregovic m'amène ailleurs, Damien Robitaille me divertit et Bach m'incite à accélérer. Qui aurait dit ça? Jogger, c'est une monotâche. C'est donc un luxe. Faire.une.chose.à.la.fois.
Juste avant de partir jogger, j'ai reçu la visite de deux grandes et bonnes amies que j'aime: D. et M. Mais il manquait J. On se rencontre habituellement toutes les quatre. Cette fois, la réunion n'a pas été possible... J'avais préparé ma minestrone dominicale et Marguerite avait concocté une tartinade aux artichauts (qui deviendra un classique ici), le tout accompagné de pain et de fromages et de gens agréables. Un thé chai (je ne trouve pas les trémas) et de délicieux chocolats apportés par D. ont complété le tout. Un soleil discret entrait par la grande fenêtre du séjour. On a rigolé en écoutant D. et M. raconter leurs péripéties de leur voyage en Grèce. Ces moments précieux me font prendre conscience que je vois trop peu mes amies. C'est un des dommages collatéraux à habiter ici. Mais comme dit la mère de M., et que je me répète souvent: choisir, c'est renoncer.
M. repart vers d'autres aventures hors du pays. On lui a donné rendez-vous ici en juillet prochain. On y passera une semaine avant de terminer nos vacances ici. Après plusieurs tergiversations et discussions, on a pas mal arrêté nos choix. La première semaine se déroulera ici avec une partie de la famille de MA. Nous serons 11 en tout. Toute une aventure! Ne reste qu'à travailler très très fort.
Sinon, j'ai commencé à lire le Cimetière de Prague, piqué dans la biblio de FB.
Bonne semaine!
jeudi 3 novembre 2011
Comment vendre un divan laid
lundi 31 octobre 2011
Mais où étions-nous donc?
En sortant du resto, avons fait un arrêt à la librairie pour choisir des livres pour cousine Justine. Nous avons ensuite roulé sur le Mont-Royal pour aller montrer Montréal illuminée à Éléo. Mon coeur s'est serré. Je devrais être encore là.
Nous avions décidé d'aller prendre un repas avec notre petite Éléo pour discuter avec elle. Dernièrement, elle a décidé de quitter l'orchestre à cordes. Cette décision m'arrache le coeur. J'ai l'impression qu'elle se prive d'expériences riches et d'occasions d'apprentissage hors du commun. Samedi dernier, l'orchestre jouait au Conservatoire, et c'était magnifique. Éléo n'était pas sur scène, et j'ai trouvé cela fort dommage. Cette décision suscite des questions: doit-on pousser, exiger, commander, obliger? Je ne crois pas. Mais on peut se désoler... et être triste et chercher à comprendre. Pourquoi l'année dernière était-elle si motivée et puis, tout à coup, l'envie disparaît? Elle nous a dit qu'elle prendrait une année. Pendant ce temps, elle poursuit ses cours de violon et elle fera du tennis avec Marguerite cet hiver.
Et ma Marguerite, elle, est revenue enchantée de son premier concert, de sa première grande sortie sans nous. Elle était bien stressée en quittant la maison, mais tout s'est bien déroulé. Elle a eu la preuve qu'elle peut sortir sans nous... pas trop quand même!
jeudi 20 octobre 2011
Halloween et autres considérations
samedi 15 octobre 2011
Envie de voyage (ou de rêve)?
Aujourd'hui au programme: suite et presque fin des petits travaux ici, tennis de Marguerite et souper en famille pour l'anniversaire de ma mère. On a d'autres trucs sur la liste aussi, mais ça me décourage de tout écrire: c'est trop. On aurait besoin d'un troisième adulte. Quelqu'un se porte candidat?
Bon samedi!
jeudi 13 octobre 2011
Je cours, tu cours, elle court
mercredi 12 octobre 2011
dimanche 2 octobre 2011
Concert du vendredi
Après le concert, nous avons fait un grand saut de puce chez Adonis histoire d'aller chercher ce dont nous avions besoin pour notre repas de samedi: brochettes de merguez et de souvlaki, que nous avons servies avec taboulé et salade fattouche maison ainsi qu'une petite sauce de yaourt assaisonnée de menthe, de persil et d'ail. Marraine, qui revenait d'un voyage de travail en Angleterre est venu passer la soirée avec Bénito.
Aujourd'hui, le temps pluvieux ne nous a pas permis de poursuivre nos menus travaux commencés la semaine dernière. L'automne s'installe doucement ici, et ce temps gris, froid et pluvieux nous incite à préparer nos vacances de l'été prochain!
Je vous quitte, je vais de ce pas préparer une bon potage à base de courge musquée et d'ail que je ferai griller au four. On va allumer le foyer, me semble qu'on sera bien. Et j'écouterai Goran Bregovic. Un verre de vin? Ce serait pas fou.
mercredi 28 septembre 2011
Blogueuse paresseuse...
Pour celles que cela pourraient intéresser, je mets les liens du menu de la semaine (Jamie Oliver m'a inspirée!). Dimanche, j'ai dû passer la journée au lit (rien de grave), j'en ai profité pour faire le menu, la liste des courses, travailler et tenir compagnie à MA qui peinturait le toit (je le voyais de la fenêtre).
Le meilleur curry qu'on a fait jusqu'à maintenant.
Une délicieuse tourte grecque que l'on a mangée accompagnée d'une salade de betteraves que ma mère avait fait cuire pour moi.
De la truite en papillote accompagnée d'une salade. Délicieuse et goûteuse recette. Les filles ont tout mangé, elles qui ne raffolent pas du poisson.
Des pâtes, qui me permettront enfin d'utiliser les fabuleuses tomates italiennes mises en pot et qui m'ont été gentiment offertes par Odette. Nous mangeons dans quelques minutes. L'odeur du plat monte jusqu'à moi. Mmm.
Et une soupe aux lentilles.
Vendredi, ce sera resto, car nous serons à Montréal pour un concert d'Éléonore.
jeudi 22 septembre 2011
Soirée inhabituelle
Je crois bien que j'ai davantage regardé Éléonore que ce qui se déroulait sur la glace. C'est fou l'effet que procure un match de hockey en direct. L'effervescence est palpable, les gens sont de bonne humeur; il y a une réelle énergie qui transporte l'assistance. Je suis loin d'être une fan finie de hockey, mais force est d'admettre qu'une telle soirée est galvanisante. Ma chouchoune avait les yeux ronds et elle était très contente de rencontrer Youppi! A priori, je n'aime pas les mascottes (ni les clowns, ni les magiciens, si vous voulez tout savoir), mais Youppi! est une exception. D'abord, il est propre, ce qui n'est pas le cas de toutes les mascottes. Et sa bonhommie est contagieuse. Bref, Youppi! a l'air sympathique. On a comme envie d'être son ami!
Les Canadiens ont perdu, mais Éléo est revenue avec des petits souvenirs.
lundi 19 septembre 2011
dimanche 18 septembre 2011
Un salut à l'océan
Je serais restée toute la journée sur la plage à glander et même à dormir enveloppée dans une couverture, mais il fallait partir. Nous nous sommes arrêtés à Freeport, faire quelques achats dans les outlet. C'est d'ailleurs à Freeport que j'ai enfin mangé mon lobster roll auquel je pensais depuis un mois. J'en aurais bien mangé 3 tant il était délicieux. Nous avons fait nos petits trucs assez rapidement dans les outlet, car MA n'est pas un grand amateur de boutiques et moi je deviens assez lasse de tout cela assez vite aussi. Notre dernier arrêt prévu: le Whole Food de Portland. Nous y avons fait quelques achats pour la semaine et avons pris des trucs pour manger en route. Chaque fois que je ressors d'un Whole Food, je me dis que c'est vraiment dommage qu'on ait rien de tel ici, mais que, malheureusement, c'est loin d'être une épicerie démocratique: les prix sont prohibitifs et y faire une épicerie hebdomadaire et familiale me semble insensé.
Notre visite du WF marquait donc la fin de notre petite aventure dans le Maine, où nous nous sommes promis de retourner tant il fait bon y être. La prochaine fois, j'aimerais bien aller visiter le musée de Portland et faire une activité de plein-air. D'ici là, on a quelques menus travaux à faire dans la maison, Éléonore a des concerts tout l'automne et Marguerite commence ses cours de tennis.
jeudi 15 septembre 2011
Wiscasset, Maine, la suite
C'est donc satisfaits et l'esprit en paix que nous avons gagné nos lits, bien enfouis sous d'énormes couettes de plumes. Elles étaient si grosses, que j'ai craint que les couettes n'étouffent les filles. J'ai une tendance à voir les dangers partout depuis que je suis mère. Ce n'est pas reposant.
Demain, la mer et le retour. Snif.
Le violon
Envie d'aller à Copenhague manger ici. Vous verrez apparaître bientôt des fourrures dans les décors des restos d'ici.
mardi 13 septembre 2011
Wiscasset, Maine
Le but de cette escapade était bien sûr de souligner les 40 ans de MA, d'oublier la Floride, de souligner la rentrée, mais aussi de profiter de toutes les bonnes choses qu'offre le Maine. Parmi ces bonnes choses, outre l'Océan, il y a la nourriture. Cet État a compris toute l'importance de ses fermiers, de ses producteurs et de ses artisans et il les met de l'avant partout et en tout lieu. Mal manger dans le Maine, c'est le vouloir. Le Maine, c'est le royaume du "from scratch".
C'est heureux d'être contents que nous avons repris notre route vers Wiscasset, non sans avoir fait le plein de pêches, de jus d'orange et de vin dans une épicerie/café/galerie d'art/caviste de Belfast. Notre fin de semaine commençait très très bien. Qui plus est, nos courriels n'entraient pas sur nos cellulaires. Le bonheur avec un grand B.
La suite demain.
vendredi 9 septembre 2011
Bon anniversaire!
C'est mon bel amour. Je m'épanche peu habituellement, mais aujourd'hui, c'est une bonne journée pour le faire puisque c'est l'anniversaire de MA: il a 40 ans. C'est sa deuxième décennie que nous traversons ensemble. Comme d'habitude, dans ma désorganisation perpétuelle, ou plutôt mon manque de temps, je n'ai pas de cadeau de prêt. Mais en attendant, voici quelques vers tirés du poème Mon bel amour de Gaston Miron, que je relis ces temps-ci et qui me bouleverse tellement.
Mon bel amour navigateur
mains ouvertes sur les songes
tu sais la carte de mon coeur
les jeux qui te prolongent
et la lumière chantée de ton âme
Je te laisse lire la suite et tous les autres poèmes que je voudrais te lire et te dire.
mardi 6 septembre 2011
Mettre de l'ordre
Si vous passez aux Pays-Bas
lundi 5 septembre 2011
Nous avons passé cette première fin de semaine de la rentrée à la maison. Samedi, nous avons trouvé le moyen de ne rien faire en allant participer à la vente de garage qui se déroulait à St-Ignace. Ça m'a permis de voir mes cousins-cousines qui participaient aussi à la vente chez leur mère. C'était une journée où rien de grandiose n'a été accompli, mais où on a pris le temps de vivre.
Le dimanche a été passé à cuisiner. Éléonore avait vu cette recette de galettes à la télé et a voulu les faire. Heureusement que nous avons préparé ces galettes, car dimanche après-midi à peu près toute ma famille est passée prendre le café. J'étais pas mal fière d'avoir de belles et bonnes galettes à offrir! Pour le repas du soir, c'était soupe vietnamienne. Pour Éléonore, j'avais plutôt préparé une salade vietnamienne, car elle en avait envie depuis un moment déjà. C'est très très rare que je prépare deux repas: j'étais dans de bonnes grâces!
Bien que la fin de semaine ait été tranquille, toute une série d'irritants se sont réglés comme par magie: mon père est venu réparer notre poignée de porte, notre rénovateur nous a annoncé qu'il viendra cette semaine pour enfin remettre en place les portes cachant notre laveuse-sécheuse, mon frère est venu ramasser notre tronc d'arbre qu'Irene a complètement tué. C'est mon voisin qui va être content! Et puis, et puis, ma mère et moi avons repeint la niche où tiennent la laveuse et la sécheuse. Il y a deux ans, quand les travaux de rénovation ont pris fin, j'en avais ras-le-bol et j'avais laissé cette partie en plan. Enfin, c'est terminé!
La fin de semaine prochaine sera complètement différente. Vous verrez.
mardi 30 août 2011
Carrés au citron en regardant Irene
Mais je n'ai pas de photo. Et ce n'est pas faute d'en avoir pris. La responsable est l'ado dont vous voyez le reflet en photo. Allez savoir où elle a mis les photos de mes carrés au citron que MA a prises dimanche! À ma question: où sont les photos? Sa réponse a été : elles sont là. Évidemment, je n'ai jamais trouvé cet emplacement nommé "là". Quand on prête l'appareil photo, il y a toujours un risque que les photos disparaissent... là. Mais j'ai quand même trouvé des photos prises par Marguerite. Et j'aime regarder ses photos. Je suis toujours touchée par le regard qu'elle jette sur les choses.
Toujours est-il qu'ils étaient délicieux ces carrés. Bien sûr il faut aimer l'acidulé.
Et ils ont été préparés durant un après-midi venteux et pluvieux à l'extérieur mais cotonneux et chaleureux à l'intérieur. Éléonore et moi les avons cuisinés pendant que mon père prenait son thé du dimanche après-midi et que ma mère pliait mes vêtements pas pliés. J'ai vraiment, vraiment un problème de vêtements. Je n'arrive pas à entrer le pliage dans mon horaire. Alors du coup quand le tas de pas plié devient trop important, Éléonore appelle grand-mère à la rescousse! Mes parents arrivent vite pour nous sauver: mon père remet les vêtements à l'endroit et ma mère les plie. Oui, les vêtements sont parfois à l'envers. J'ai décidé, il y a quelque temps, de laver, sécher et plier (si ça m'arrive de trouver le temps de faire cette tâche) les vêtements à l'envers. J'ai décidé de ne pas mettre à l'endroit les vêtements jetés à l'envers au panier. J'avoue que parfois j'ai un grain. Mais c'est comme ça.
Quand MA, Marguerite et son amie sont revenus des courses de dernière minute pour le collège, la cuisine sentait bon le repas longuement mijoté et le dessert citronné. Les vêtements étaient pliés et rangés dans les tiroirs. En ce dernier dimanche des vacances, tout était sous contrôle.
mardi 23 août 2011
Vue d'en haut
Devinez-vous où nous étions samedi?
Nous sommes allés faire une randonnée au Mont St-Hilaire avec François, MC, cousin Émilie et cousine Justine. Nous avons fait un parcours de 2,5 kilomètres. Toutes les petites jambes présentes ont réussi à atteindre le sommet, d'où la vue est magnifique et où un bon petit vent soufflait.
En redescendant, nous avons aperçu deux petits chevreuils tout mignons et pas très nerveux de voir des humains s'approcher.
La journée était magnifique, le soleil éclatant et la compagnie de belle humeur. Nous pensons maintenant à grimper l'Everest, forts de nos 2,5 kilomètres.
Nous avons quitté le
vendredi 12 août 2011
Des villes et des champs
mardi 9 août 2011
Amour de betterave
Voici donc la recette de cette salade tout simple. Le plus long est sans nul doute la cuisson des betteraves au four! Je ne donne pas de proportions: j'y vais à l'oeil et au goût.
betteraves cuites coupées en morceaux
pistaches (les miennes étaient non salées)
feta émiettée (oui, feta est féminin)
menthe fraîche ciselée
huile d'olive
vinaigre de vin blanc
sel et poivre
Mettre tous les ingrédients dans un grand bol, touiller, laisser reposer. Déguster.
Les filles ont apporté cette salade pour leur lunch au camp de jour. Éléonore participe à un camp musical d'une semaine. Elle fait violon et piano, le tout entrecoupé de chant choral, d'espagnol, de répétition avec la pianiste et d'autres activités plus ludiques (cuisine, bricolage, danse, sport). Marguerite l'accompagne, car elle est monitrice au camp. Elle s'occupe des petits. Tout au début, elle rechignait à y aller, mais ce soir elle est entrée en disant qu'elle voudrait que le camp dure 3 semaines!
Mais je m'éloigne. J'allais donner la recette de la garniture des sandwichs qui accompagnaient leur salade de betteraves...
Petits sandwichs pas de croûte pour le thé
1 poulet cuit désossé (merci maman!) coupé en petits morceaux
1 bonne poignée de coriandre
le zeste d'une lime
2 cuillères à table de jus de lime
3 cuillères à table de mayonnaise
sel et poivre
Dans un bol, mélanger la mayo, le zeste et le jus de lime, la coriandre, le sel et le poivre. Verser le mélange sur le poulet. Touiller pour bien enrober le poulet.
Étendre la garniture sur des tranches de pain blanc beurrées et sans croûtes*.
Vous pourriez aussi, comme j'ai fait la première fois, écraser des avocats et étendre la purée obtenue sur le pain. Délicieux. Et pour faire encore plus sandwichs à thé, vous pourriez ajouter du cresson.
*Je sais bien que le pain blanc est méchant. Cependant, bien que cette garniture puisse être délicieuse sur un autre pain, elle se marie particulièrement bien avec le pain blanc! Qui plus est, l'idée est d'obtenir de petits sandwich à thé. Mais bon, on fait ce qu'on veut, et surtout on utilise le pain que l'on a... ou qu'on aime!
Rata prise 2
Nous avons finalement pique-niqué dans le salon, par terre, loin de tous les moustiques qui s'agrippaient à nos vêtements, se jetaient dans nos coupes et se faufilaient dans nos assiettes. Malheureusement, la fatigue d'une journée trop bien remplie nous a retenus à la maison et nous avons raté Karkwa. Ça m'a désolée, mais l'idéal aurait été que le spectacle ait lieu sur mon terrain! Mon meuble n'est toujours pas décapé. La semaine prochaine, je serai moins ambitieuse...
samedi 6 août 2011
Au programme aujourd'hui
jeudi 4 août 2011
Surprise postale
J'ai bien sûr partagé les calissons avec toute la famille. C'est Marguerite qui a mangé le dernier après avoir pris la photo. Elle le méritait.
Elle est revenue en 1 morceau (morceau fatigué) de son bénévolat. Tout le monde l'a appréciée et a noté son sens de l'initiative: elle a lavé sa vaisselle après avoir fait ses tâches! Cela semble simple, mais paraît-il que cela ne va pas de soi pour tout le monde. Les dames l'attendent jeudi prochain. Elle y retournera même si elle a trouvé le temps long et les tâches ennuyeuses (ne lui parler plus de couper des dattes!). En effet, Marguerite, le travail ce n'est pas toujours exaltant, c'est parfois embêtant et contraignant, mais c'est presque toujours enrichissant. Cette expérience te nourrira, j'en suis certaine.
Grandir
mardi 2 août 2011
Comment parler aux petites filles
lundi 1 août 2011
Du temps

mercredi 27 juillet 2011
La maison noire
mardi 26 juillet 2011
Fin des vacances
lundi 25 juillet 2011
Le ménage
jeudi 21 juillet 2011
mardi 19 juillet 2011
De retour

Pour dîner, nous sommes arrêtés à Philadelphie. Marguerite voulait nous amener manger dans le plus ancien dinner de Philadelphie. Allez hop, nous y sommes allés. L'ambiance est fort différente de celle des villes du sud: il y a métissage et vie dans les rues. On sent qu'une communauté existe. J'y serais bien restée, mais il fallait revenir.
Une fois passé New York, la route est très très longue et le mercure chute. Quand nous sommes entrés à la maison, il faisait 14 degrés! C'était loin des 39 degrés de la veille.
Et maintenant, nous profitons de la maison, ce que nous ne faisons pratiquement jamais. Et on utilise la piscine. C'est la première année que j'ai l'impression qu'elle sert à quelque chose. Ce n'est pas une mauvaise chose d'être entrés plus tôt que prévu.
On fera de petites activités ponctuelles ici et là.
Samedi, je suis retournée à l'Île-du-Charme, un endroit où je n'avais pas mis les pieds depuis au moins 20 ans! L'Île-du-Charme est une des îles de Sorel et plusieurs terrains appartenaient à mon grand-père maternel qui les a divisés entre ses enfants. Du coup, plusieurs personnes de ma famille y ont un chalet. Samedi dernier, ma cousine avait organisé la réunion annuelle des cousins-cousines Cournoyer. Je m'y suis donc rendue en bateau avec un de mes frères. J'avais oublié combien c'est beau naviguer dans les îles. Pour ajouter du piquant, on a même aidé le vieux cousin de mon père à traverser son chaland d'une rive à l'autre. En le poussant avec le bateau, ça lui évitait d'activer le fil de métal qui le relie à l'autre rive. Je ne me rappelais plus ça. Il y a quelques chalands autour de l'île, qui permettent aux agriculteurs de traverser leur bétail ou leur machinerie d'une rive à l'autre des différentes îles. Je me souviens que mon père en avait construit un pour mon oncle qui avait eu l'idée folle de justement construire un immense chalet au milieu de l'Île-du-Charme, en plus d'une cabane à sucre. Le chaland avait servi à apporter tous les matériaux sur l'île. Et c'est à ce chalet qu'a lieu la réunion de cousins-cousines.
Visiter les îles en bateau est vraiment une activité à inscrire au calendrier. Il y a plusieurs possibilités offertes ici.
MA ajoutera bientôt des photos à mes textes.
mardi 12 juillet 2011
Virginie

Aujourd'hui, il faisait 39 degrés. Je n'avais jamais 'senti' une telle chaleur.
Nous avons mangé les fameuse arachides bouillies (boiled peanuts) que nous a vendu une fervente croyante du Sud. C'est comme manger des pois chiches. Intéressant.
MA a dîné d'un plat de 'pulled pork', plat typique du sud mangé dans une brasserie digne du Merlotte de True Blood (on a vu les trois premiers épisodes de la 4e saison). Le porc, délicieux selon MA. Moi, je ne mange du porc que de si c'est Monique qui le fait.
Allez, bonne nuit.
Vu

Des parcs de maisons mobiles où chacun a son pick-up truck garé dans la minuscule entrée.
Des entrepôts à louer. Achetez et entreposez.
Des autos abandonnées le long des routes.
Des villes quasi désertes.
Des villes vides de tout ou trop pleines de tout.
Des pubs pour Jésus, surtout dans les quartiers pauvres. Jésus est la voie et la vérité. Si je crois les messages que les églises affichent, nous irons en enfer et notre famille est vouée à l’échec, car nous ne prions pas ensemble. Bref, ça va mal.
Huit églises en sept minutes. La route est littéralement truffée d'églises.
Des prisonniers vêtus d’habits rayés vert et blanc travaillant dans une ferme le long de la 95.
Des panneaux routiers mettant en garde contre le viol, contre l’avortement, annonçant des avis de recherches pour des crimes non résolus et nous exhortant à nous assurer.
Un vétéran de je ne sais quelle guerre quêtant à une intersection : le regard vide, sa carte de vétéran attachée au cou par un lacet de plastique.
Des hommes tenant des pancartes annonçant des soldes : ils étaient là le matin et on les retrouvait au même endroit à 17h00. Sous 33 degrés.
Un homme vocifère en tirant sur ses dents. Il est 10h du matin. Le soir, on le retrouve engueulant un poteau.
Un vieil homme dormant sur une chaise devant un commerce. Ses avoirs l’entourent. Il porte des sacs aux pieds.
Une femme échevelée tire une énorme valise déformée sur une rue bordée de pawn shop.
Une femme quête de l’argent au volant de son 4x4 dans un poste d’essence.
70 000$ et plus d’autos garées devant des maisons qui valent à peine 30 000$ et pour lesquelles je n’en donnerais pas 15.
Des fenêtres et des portes grillagées.
Des déchets le long des trottoirs.
Des autos et des maisons au luxe ostentatoire. Des maisons trop grandes, trop grosses, trop laides. Quelques rares au charme, à la beauté et au luxe discrets.
Des yachts plus gros que les maisons près desquelles ils sont mis à l’ancre.
Absence totale de bacs de récupération.
Les gens qui laissent tourner leur moteur. Je ne m’y suis pas habituée.
Les Sud américains, les cubains et les noirs dans les emplois de service peu rémunérés.
Les couverts jetables et la malbouffe.
Des super centres W******t dans les quartiers pauvres.
Des saucisses marinées pour 15$. Envie de vomir incluse dans le prix.
Je ne serai jamais pour un État non interventionniste. Je le savais. Ce voyage l’a fermement confirmé.
Je ne pourrai jamais vivre dans un endroit où le clivage social est si grand.
Je ne pourrai jamais vivre dans un endroit où les riches jettent leurs richesses au visage des pauvres.
Je ne pourrai jamais vivre dans un endroit qui manque de nuances.
Je ne pourrai jamais vivre dans un endroit fait de ghettos.
Heureusement, la Floride et les États du Sud ont l’océan.
Éléonore a une petite ardoise sur laquelle elle écrit et qui nous permet de jouer au bonhomme pendu ou d’écrire des mots en anglais. Marguerite lui dit d’écrire la citation suivante, de Lavoisier : Rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme. Éléonore s’exécute et signe : citation de Lavoisine. Héhéhé, on a bien rigolé.
Sur la route

Mais avant de gagner notre condo, on a dû passer l'épreuve d'aller faire nos courses dans un W******t super center (attention, ils arrivent au Québec). Pas le choix d'y aller: autour, il n'y aucun commerce indépendant et aucune aucune autre épicerie. Ouf! C'est quelque chose. J'étais étourdie: trop de monde, trop de bruits, trop de trucs quasi inmangeables. Toutefois, les filles nous ont fait remarquer que c'était pas mal moins cher que dans un Whole Foods... Avis aux intéressés: on y trouve des repas surgelés comprenant un morceau brun (viande), un truc blanc (purée), un truc vert (légume) et un autre truc brun (brownie) pour 0,88$. Marguerite s'est rappelée avoir vu cela dans ce reportage vraiment intéressant diffusé à Une heure sur Terre. Cependant, vu le prix, je comprends très bien que c'est un choix qui puisse s'imposer pour certains parents. J'ai trouvé que faire les bons choix ici, c'est aussi payer très cher son panier, plus cher que chez nous. C'est très pervers.
Nous avons passé deux journées vraiment chouettes. Les filles s'y sont beaucoup plu, et c'est un endroit où nous retournerions: c'est beau et tranquille. Nous pouvions marcher jusqu'à la plage et pouvions aussi profiter de la piscine du condo.
Hier soir, nous sommes allés à Myrtle Beach, où nous avons marché sur le boardwalk illuminé de tous ses feux et plus animé que 10 fêtes foraines. Les filles se sont amusées dans une espèce de vieil arcade aux jeux vintage, aux bruits assourdissants et à l'éclairage de néons. Elles ont gagné des prix de camelote, mais étaient super contentes. Le tout pour 5$: parfois, ce n'est pas compliqué.
Cependant, on était tous contents de n'être pas descendus dans un hôtel de Myrtle Beach où l'atmosphère est complètement survoltée. On dirait un vrai freak show. C'était vraiment intéressant à voir, mais nettement trop intense.
samedi 9 juillet 2011
Le bruit des vagues

À quelque part au milieu de la journée, la faim s'est manifestée. On avait prévu aller manger au Michael's Genuine, resto recommandé par le mouvement slow food Miami. Le resto est situé dans le design district. Pas simple à trouver avec seulement notre gps (un gps ne dispense pas d'avoir des cartes avec nous, mais évidemment, on n'avait pas cartes de Miami!!). On s'est retrouvé sur Biscayne Avenue en tentant de trouver la fameuse 40th Street, mais on passait de la 39e à la 50e directement. Et le quartier était tout sauf invitant. C'était difficile de croire que le resto y était installé: garages entourés de clôtures frost auxquelles pendouillaient des sacs de plastiques percés, arrêts d'autobus où des gens semblent attendre sous le soleil brûlant depuis longtemps, échoppes diverses aux fenêtres grillagées, mauvaises herbes qui se faufilent partout où elles peuvent, à travers les trottoirs et les barreaux de toutes sortes. On a fini par demandé à une dame gardienne d'un quartier de privilégiés où se trouvait la fameuse rue. Elle nous a expliqué et en moins de deux on y était. Le design district était à deux pas d'où nous étions, comme un diamant dans un tas de charbon. Les diverses bâtisses d'un blanc immaculé abritent des galeries et autres designers. Et le resto, il est là, et nous mourrons de faim. Nous y entrons, il fait bon, on sait qu'on va s'installer sous les parasols. C'est à ce moment que la serveuse nous dit que le service du lunch est terminé!!! J'ai presque pleuré. C'était trop con.
On est retourné sur Lincoln Drive où nous avons bien mangé assis dehors à regarder les gens passer. On était un peu crevé par tant de chaleur. Nous avons repris la route vers le stade des Marlins pour aller voir un match de baseball. Zzzzzzz. MA tenait à amener les filles. Cette expérience nous a bien plus même si nous ne serons jamais une famille baseball. Nous avons pu observé les moeurs alimentaires des Américains dans un stade. On a presque chopé des maux de coeur à les regarder engouffrer tant de junk. Devant nous, deux familles de 12 personnes (5 adultes et 7 enfants, dont deux bébés) ont bu et mangé pendant les 9 manches: des pizzas, des nachos et fromage fondu, 7 litres de pepsi, 3 gros sacs de réglisse, des arachides, de la barbe à papa et des espèces de crêpes graisseuses au fromage. Même le bébé de moins de un an suçait de la réglisse et mangeait de la pizza qu'il laissait tomber dans le dos de sa mère. J'avais envie de leur donner des crudités ou des fruits. Et le pauvre MA, qui ne voulait qu'une toute petite bière, n'a pas pu l'obtenir. On lui demandait son passeport! Une barbe poivre et sel, une fille de 9 ans et un permis de conduire québécois ne suffisaient pas à prouver son âge.