vendredi 27 mai 2011

Fin de la semaine

C'est Éléonore qui a pris la photo du jour avec l'appareil de son papa. Je vous l'accorde, elle est floue, mais j'aimais les reflets sur le comptoir. Et puis elle apprend, soyons indulgents.

Cette photo réunit mes deux réconforts de la journée.

Quelle journée! Journée marquée par l'arrivée de notre nouveau duo de laveuse-sécheuse. Quel plaisir d'acheter ces trucs! Je ne vois dans cet achat qu'un billet d'avion de moins. Bref, leur arrivée, en plus de n'être pas désirée, n'est pas passée inaperçue. Les livreurs ont brisé le luminaire du plafond, celui-là même que j'avais mis plus d'un an à trouver. Le fabricant n'existe maintenant plus. Bouhouhou. Je dois commander des États-Unis un modèle semblable que j'ai trouvé en ligne. Et puis les portes derrière lesquelles se cachent les électros ne ferment plus!!! Nous devons trouver une solution... Quelle belle façon de commencer la journée! Alors à votre avis, ce matin, j'ai bu le vin ou j'ai mangé une délicieuse galette St-Michel? Et ce soir, opterais-je pour la galette ou la bouteille de vin? À la suggestion de notre ami Bruno, j'ai acheté une bouteille importée par RéZin, une agence québécoise.

Si ce vendredi a été décevant, je compte bien profiter du reste de la fin de semaine. Au programme: répétition, concert, visite de Dominique, de Diep, de Jules, d'Antoine et d'Éloi, homard, pique-nique et autre répétition à Montréal dimanche.

Euh, quelqu'un peut faire nos courses?

mercredi 25 mai 2011

Portion de ciel

Enfin un ciel bleu. Photo prise par MA. Devinez d'où.
Il regarde toujours vers le haut, MA. Il voit plein de trucs que les filles et moi ne voyons pas. Il m'apprend à lever la tête.

Quelle journée aujourd'hui! Une journée de budgets. Comme quoi la littérature mène à tout.

Appris dans le Saveurs de mai un nouveau mot: puxisardinophile. Et pour tout savoir sur les sardines, visitez ce site. J'aimerais tant aimer les sardines. Elles ont l'air si délicieuses dans leur petite boîte. Et que dire des petites boîtes? Elles donnent envie de devenir puxisardinophile. Et voilà, j'ai réussi à placer le mot!

J'ai un jeu pour vous. Amusez-vous à deviner quelle toile a été peinte par l'artiste Hans Hoffman et quelle toile est l'oeuvre d'un jeune enfant.

Autre raison de rêver d'être ailleurs, ces maisons en Angleterre. Le lieu me rappelle le film Ghost Writer de Polanski.






lundi 23 mai 2011

La suite du repas

Comme je ne sais pas intégrer plusieurs photos à un post, voici la suite de notre repas de façon désordonnée (le homard non cuit vient après le homard cuit). Les photos, je les dois à Paul, le père de MA. Je l'ai mal dirigé, car j'ai fait impasse sur la chaudrée et les desserts! Admirez cette foccacia. Avouez qu'elle donne l'eau à bouche.

Longue fin de semaine

Trois jours loin de l'écran: cet éloignement fait toujours du bien et libère plein de temps pour vaquer à d'autres activités. Samedi, c'était l'anniversaire de notre neveu, qui a eu 9 ans. Nous sommes donc allés chez le frère de MA pour l'occasion. Pour une rare fois ce printemps, le soleil était au rendez-vous.

Cela a permis aux enfants de passer du temps dehors et aux adultes de prendre un verre, mais surtout de cuisiner, à l'extérieur. Au menu: chaudrée de palourdes et focaccia, lobster roll et salade, gâteau au chocolat et panna cotta et son coulis de fraises pour dessert. Je salive en transcrivant le menu. Merci Monique d'avoir préparé tout cela! Comme à l'habitude, c'était délicieux. MA avait fait part à son grand frère de son envie de manger du homard, son souhait fut exaucé. Il fallait d'abord faire cuire les bêtes, ce qui fut fait à l'extérieur. Idem pour la décortication, à laquelle je n'ai pas participé. Trop d'information pour moi. Je préfère ne pas voir trop de détails si je veux manger. MA, quant à lui, a mis beaucoup d'efforts pour récupérer la chair des bêtes. Il travaille ici sous l'oeil attentif de Stéphanie, sa soeur. Une fois, la chair de huit homards recueillie, Monique a préparé les lobster rolls. En vrac, je vous donne les ingrédients: chair de homard, céleri coupé en petits morceaux, mayonnaise (Monique avait fait une mayo maison), piment d'Espelette, ciboulette (ou toute autre herbe que vous avez sous la main), sel et poivre. Une fois le mélange terminé, il ne suffit que de farcir des petits pains. Les LR ont été servis avec une délicieuse salade de jeunes épinards et de laitues mélangées.

Mais avant que de déguster les LR, nous avons eu droit à une délicieuse chaudrée de palourdes accompagnée de tranches de focaccia, aussi préparée par Monique. Pour dessert, on a eu droit à un gâteau au chocolat et à une panna cotta. Moi qui ne suis pas très portée sur les desserts, je pourrais vendre quelqu'un que j'aime pour une panna cotta.

Quand je mange de tels repas, j'ai totalement conscience de ma chance. Je me souviens des repas que Monique préparait quand je travaillais au collège de Shawinigan. Je me souviens combien ces repas me faisaient du bien durant cette période où je devais laisser mon bébé pour aller travailler dans une ville éloignée et décorée des cheminées de l'Alcan. Chaque fois que je mange un repas préparé par Monique, c'est ce bien-être qui revient.


Congé

Je prends un congé de l'écran. De retour ce soir ou demain matin. Il faut dire que j'attends des photos de mon beau-père...

vendredi 20 mai 2011

Retour

De retour à la maison! Quel bonheur de rentrer.

Marguerite me répète toujours combien elle a aimé Toronto. Je la comprends. Chaque fois que j'y vais, c'est une ville que j'aime davantage. Marguerite rêve du jour où elle travaillera dans une tour à bureaux du centre-ville de Toronto. Elle se voit courir en tailleur et talons hauts pour attraper un taxi, un café à la main. Ça été mon rythme pendant 24 heures et je suis épuisée, et j'ai mal aux pieds d'avoir couru en talons hauts pour sauter d'un taxi à une tour à bureaux et d'une tour à bureaux dans un taxi. D'ailleurs, je rappelais le même chauffeur, que je trouvais gentil et intéressant. J'adore parler avec les chauffeurs de taxi. Ils viennent toujours de loin et ont toujours des histoires sages à raconter. Je ressors souvent de leur auto avec une petite leçon qui fait son chemin en moi.

Aujourd'hui, je n'ai pas la tête à travailler, mais je dois traiter la longue listes de courriels reçus depuis mercredi. Ce matin, je rêve du Maroc.

Non, les fraises du Québec ne sont pas arrivées, ni même celles de Toronto. Cette photo a été prise à Anvers, en Belgique. Ce sont des fraises-ananas, que je n'ai pas achetées. Je les trouvais contre-nature.

mercredi 18 mai 2011

Gâteau mexicain de Toronto

Me voici enfin dans ma chambre d'hôtel à 21h30. Je confirme que le soleil n'est pas à Toronto. Une heure d'avion n'est pas suffisant pour le trouver!

J'ai apporté avec moi la recette du gâteau qu'Éléonore et moi avons fait lundi. L'ironie est que je n'aime pas le dessert. Je n'en mange que très rarement. Mais j'aime l'idée de faire un gâteau: c'est très relié, pour moi, à l'idée d'être mère, d'habiter un lieu, d'avoir une famille, de perpétuer les traditions et, surtout, de partager un moment avec ma fille... ou mes deux filles.

Dimanche, je suis allée fouiller dans les patrons et les tissus de ma tante. Elle avait préparé ce gâteau la nuit d'avant! Elle tient sa recette de ma grand-mère maternelle qui le cuisinait quand elle amenait son amoureux en visite. L'idée m'a plu. Ma tante m'a refilé sa recette écrite à la main sur un papier qui a vu les années passer.

Pourquoi est-ce un gâteau mexicain? Probablement à cause des ananas qu'il contient. Mexicain, à l'époque de ma grand-mère, ce devait être le plus exotique des qualificatifs! Cela devait être moderne de faire un gâteau mexicain!

Donc, il faut (je transcris ce qui est écrit sur la feuille de ma tante, je ne fais pas de corrections):
2 oeufs
1 1/2 tasse de sucre
2 c. à thé de soda à pâte
1/4 c. à thé de sel
1 boîte de 19 onces d'ananas broyés non égouttés (bonne chance pour trouver des boîtes de 19 onces!)
2 c. à thé de vanille

Battre le sucre et les oeufs. Ajouter la farine, le soda et le sel. Ajouter les ananas. Bien mélanger. Verser dans 2 moules ronds graissés. Mettre du papier ciré au fond des moules. Cuire à 350 F de 40 à 50 minutes.

Et le glaçage. Toute une histoire que le glaçage! Ma tante en a discuté avec ma mère et ma belle-soeur, qui elle l'a déjà raté. Et pendant que je le préparais, j'ai appelé ma tante 3 fois et ma mère 2. Non, je ne suis pourtant pas idiote. Je transcris la recette pour la forme, mais je sais que vous ne la ferez pas!

Glaçage guimauve
Battre tout d'abord 3 blancs d'oeufs en neige.

1 tasse de sucre
1/3 tasse d'eau
1 1/2 c. à thé de vinaigre
Verser le tout dans une casserole et faire bouillir en brassant jusqu'à ce que les gouttes qui tombent de la cuiller qui brasse soient grosses et épaisses. Il ne faut pas que des fils se forment.
Verser le liquide chaud dans les oeufs battus en neige et battre tout en versant!

Voyez-vous comme c'est précis? Voici les questions qui m'ont fait passer tous ces appels:
- Pour battre les blancs en neige, dois-je mettre mes ustensiles au congélo? Y a-t-il des trucs?
- Je bats combien de temps pour que les oeufs soient considérés comme "en neige"?
- Les grosses gouttes se forment après combien de temps? 5 min? 10 min?
- Euh grosses? Grosses comment?
- Le liquide doit-il changer de couleur?
Et j'en avais d'autres! Les réponses de ma mère et de ma tante: c'est à l'oeil, on le sait à l'oeil.
D'où l'importance de transmettre les recettes de visu...

L'ai-je réussi ce glaçage? Pas mal oui! Mon erreur a été de ne pas continuer de fouetter quand je versais le mélange liquide dans les blancs d'oeufs en neige, ce qui provoqué la formation de petits morceaux dans le mélange. Rien de grave.

Bon, je vais aller dormir dans mon lit inutilement king size (pourquoi de tels lits existent?).


mardi 17 mai 2011

Toronto

Tout va trop vite cette semaine. J'ai tellement eu de travail, que le soir venu j'étais trop fatiguée pour écrire. Pourtant, lundi, j'ai fait un beau gâteau avec Éléonore dont la recette et la photo attendent d'être mises en ligne. Et ce matin, je pars pour Toronto jusqu'à demain soir, ce qui me prend encore du temps. J'écrirai peut-être de ma chambre d'hôtel ce soir. Chaque fois, je pars avec un fond de tristesse dans le coeur. Ces mouvements exigés par le travail ne sont pas naturels pour moi. S'il fait beau à TO, ce sera ma consolation.

lundi 16 mai 2011

Pourquoi

Pourquoi tant de différences entre deux endroits? Pourquoi suis-je dans l'un et pas dans l'autre?
Mais il y a de l'espoir malgré tout: les feuilles poussent, les pelouses verdissent. Verrais-je un jour apparaître la mer et le soleil? Cala Santa Maria, Sardaigne, juillet 2010 - Berthierville, Canada, mai 2011: un univers nous sépare.

dimanche 15 mai 2011

Homonymie

J'étais à la SAQ à la recherche d'un vin blanc que j'avais bu à l'Express. Le nom du vin m'échappant complètement, j'ai téléphoné à notre ami Bruno dans l'espoir qu'il pourrait m'aider. Tout en lui parlant, je suis tombée sur cette bouteille. Je n'ai pas pu résister.

Nous l'avons bue hier en regardant Le concert, film qui nous a permis de découvrir le concerto pour violon de Tchaïkovski. Soyez assez patients pour écouter le solo d'Itzhak Perlman*, extrait de ce concerto. Quand j'ai choisi ce film, MA n'était pas convaincu: il s'attendait à un film bourgeois et sentimental. Rien à voir. Il a bien rigolé, a été touché et, à 1h00 du matin, il m'a fait acheter la trame sonore sur itunes!

* C'est Itzhak Perlman que l'on entend dans Schindler's list.

Nouveau venu

C'est vendredi que nous sommes allés le chercher. Finalement, j'ai opté pour le luthier Jules Saint-Michel. Il y a longtemps, quand j'étudiais au cégep du Vieux-Montréal, je passais souvent devant la boutique de ce luthier. L'endroit, incongru dans ce coin de la ville, semblait tout droit échappé d'un vieux pays. J'avais envie d'y entrer. Je n'ai jamais poussé la porte... jusqu'à vendredi, 19 ans plus tard.

L'accueil est chaleureux, sympathique et respectueux. On y a vraiment pris Éléonore au sérieux. Nous nous sommes assis dans un petit salon où trônait une immense armoire aux portes vitrées remplie de violons. Éléonore y a essayé quelques violons que le petit-fils du luthier avait déposés sur une table de bois. Elle a choisi celui que vous voyez sur la photo. La poudre blanche est le colophane en poudre qui s'échappe des cordes. Ça passera.

C'était vraiment beau de voir notre petite fille choisir son violon et nous dire que son coeur battait tant elle était contente. Elle ne l'a pas quitté de la soirée et a répété à son papa, le soir, combien elle était heureuse.

jeudi 12 mai 2011

Nord Sud

Ce matin, mon amie J. m'invite à lire le nouveau guide sur Stockholm mis en ligne par Emma Fexeus. Autant j'aime me retrouver dans le Sud pour la chaleur, le soleil, la mer, la douceur de vivre, la langueur, la nourriture et le vin, autant le Nord m'attire comme un aimant pour son design épuré, ses meubles d'une simplicité désarmante, son goût pour une décoration à la fois esthétique ET fonctionnelle. Mon coeur s'est mis à battre un peu plus vite ce matin en regardant ces lieux et ces décors. C'est de la torture. Je ne mets pas de photos, allez voir celles d'Emma.

mercredi 11 mai 2011

Faîtes

Cette photo n'était pas celle prévue. Mais quand on laisse les enfants de la famille utiliser l'appareil photo, il se peut que des photos disparaissent et qu'elles soient remplacées par d'autres. Exit donc, la belle salade que j'avais photographiée. Bienvenue cette photo des faîtes des arbres de notre cours arrière. C'est Éléonore qui l'a prise: elle a dû vouloir photographier le passage du soleil.

Je reviens sur Kundera ou à Kundera. Cette nuit, profitant d'un moment sans sommeil, j'ai écouté le podcast de Christiane Charette et son entrevue avec François Ricard. Deux mots qu'il a prononcés, ironie et caustique, m'ont ramenée directement à l'époque où je lisais Kundera. J'ai réalisé que certains mots sont reliés à des époques de notre vie. Il se peut qu'on ne les entende plus du tout après les avoir souvent lus ou entendus. Et quand ils reviennent, de manière impromptue, ils portent avec eux toute une masse de souvenirs.

Parlant de souvenirs, il faut en construire d'autres. Alors, M-A a commencé à penser à ses prochains 40 ans. Il aimerait faire un petit voyage ici, juste lui et moi en septembre. Et on aimerait aller en famille. On rêve. Ça fait du bien.

Je vous laisse sur une citation d'Yvon Rivard, qui me suit depuis presque toujours: S'accrocher au connu, c'est rester prisonnier de l'ignorance.

lundi 9 mai 2011

À vélo près de l'eau

Hier, pour la fête des mères, nous sommes allés à St-Ignace. M-A, Éléonore et moi sommes allés faire un petit tour de vélo pendant que Marguerite se reposait de son voyage avec sa grand-mère et son grand-père. Évidemment, c'est sous un ciel gris que nous nous sommes promenés. La météo ne m'intéresse que fort peu à la radio ou à la télé mais, dans ma vie quotidienne, je suis étonnée de constater à quel point nous vivons dans un pays gris et froid. Je m'interroge, comme ma collègue K., à savoir pourquoi, un jour, un de mes ancêtres a décidé de quitter la France pour venir s'installer ici et, ainsi, me condamner à vivre dans le gris et le froid. Je lui en veux beaucoup.

Voyez sur la photo combien l'eau est haute. C'est le fleuve qui s'étend jusqu'à la route. On a pu voir des outardes s'envoler juste au-dessus de nos têtes, des grands hérons attendre patiemment que leur repas se présente sous leurs yeux, tout plein de carouges à épaulettes et tout un tas d'autres oiseaux attirés par cette flore humide. Il aurait fallu que l'on ait notre livre d'ornithologie avec nous...

dimanche 8 mai 2011

La rata, c'est pas la cata

Il fut un temps ici ou ratatouille était synonyme de catastrophe. On disait "C'est la cata, y'a de la rata!". Les filles n'aimaient pas du tout. Comme MA et moi on aime, elles en ont eu souvent dans leur assiette et, à force, elles y ont pris goût. À preuve, la rata d'hier, c'est Éléonore qui me l'a demandée il y a bien trois semaines. Et le lendemain, mon amie J. me demandait ma recette. Je l'avoue, j'ai mis du temps à accéder à leur demande. C'est que la rata demande du temps: du temps pour couper tous les légumes et du temps pour surveiller les longues heures de cuisson.

J'attendais donc une fin de semaine sans concert, sans répétition, sans réunion de famille pour préparer ce plat. C'était hier où jamais. Hier, c'était une de ces journées où l'activité la plus excitante a été de préparer la rata! Donc, après être allés site d'enfouissement déposer des produits toxiques et avoir fait une beauté au terrain, Éléonore et moi avons préparé cette fameuse ratatouille. Vous ne serez pas trop de deux pour couper les légumes! Hier, on a commencé la recette à 16h30 et on a finalement mangé à 19h45!

Cette recette me rappelle systématiquement le moment où j'ai goûté la première fois la ratatouille. C'était en 1995, à Avignon, chez mademoiselle Ondes (quel joli nom n'est-ce pas?). À ma première bouchée, j'étais conquise et heureuse. Pour moi, c'est le plat du bonheur, rattaché à plein de souvenirs: Avignon 1995 d'abord, juin 2006, avec mes amies D., M. qui étaient venues peindre les murs de notre nouvelle maison. On avait mangé tous ensemble sur une nappe étendue au sol de la salle à manger, un été plus tard, sur la terrasse avec mon amie J. et sa fille, un autre été, ici, avec marraine et hier, fourbus du travail sur le terrain, mais de bonne humeur parce que Marguerite revenait et parce qu'on était bien tous les trois. Et plein d'autres fois...

Alors, pour le plat du bonheur, il faut:
3 aubergines moyennes (ou une dizaine de toutes petites si vous en trouvez) coupées en morceaux ni trop gros ni trop petits (si vous ne trouvez que d'énormes aubergines, laissez tomber, elles seront trop amères et remplies de graines). Pour ma part, je pèle les aubergines.
3 ou 4 courgettes coupées en morceaux ni trop gros ni trop petits
2 oignons hachés finement
4 ou 5 gousses d'ail hachées grossièrement
1 poivron rouge coupé en petits morceaux
1 boîte de pâte de tomate
1 boîte (28 onces) de grosses tomates que je découpe moi-même en dés. Nous achetons les Pastene, idéalement les San Marzano. Hier, j'ai mis deux boîtes, car j'avais beaucoup de légumes. Vous verrez à l'oeil.
2 feuilles de laurier
1 pincée de thym séché
basilic séché
1 pincée de cannelle
huile d'olive
poivre et sel
basilic frais

Faire d'abord revenir dans l'huile l'oignon et l'ail. Ne lésinez pas sur l'huile, que l'aubergine absorbera rapidement. Ajouter les herbes séchées, la cannelle et la pâte de tomate. Touiller le tout pendant 5 minutes. Déjà, ça sentira Avignon 1995.

Ajouter ensuite les aubergines et touiller pour bien les enrober du mélange. Ajouter les courgettes et le poivron. Touiller toujours pendant que les légumes caramélisent.

Ajouter les grosses tomates. Saler (poivrer vers la fin de cuisson). Réduire le feu au minimum et laisser cuire pendant près de trois heures. Le but est de faire compoter le mélange (il n'y a rien de pire qu'une aubergine spongieuse). Une ratatouille non compotée sera ratée, et là ce sera la cata!

Votre ratatouille sera prête quand elle aura l'aspect de celle que vous voyez sur la photo. Hier, on a servi avec une bonne baguette grillée et un verre de vin pour les adultes!

Elle est de retour!

Marguerite est de retour! La preuve en est cette petite boule qui viendra s'ajouter à ma collection. Oui, oui, je fais une collection de boules (qui connaît le nom exact de ces boules? Je l'ai déjà su, je l'ai oublié, et mes recherches ne mènent à rien.) Tout le monde est toujours bien étonné que j'aie une telle collection. En fait, marraine et moi avons commencé cela en même temps. Alors, dès que l'une ou l'autre part, hop elle rapporte des boules pour les deux. Lorsque je suis allée visiter Mirjam, j'ai appris qu'elle aussi collectionnait les boules!

Mirjam m'a raconté avoir vu un reportage sur ces boules qui seraient fabriquées dans une seule et même usine! Donc, on pourrait faire un seul voyage dans cette usine et rapporter un tas de boules! L'ironie c'est que, mis à part ces boules, fabriquées dans un seul lieu, il y a peu de choses distinctives que l'on peut rapporter d'un endroit que l'on visite!

Bref, Marguerite est revenue ravie de son voyage à Philadelphie (et avec encore de l'argent! C'est ce qui m'étonne le plus!) Le plus difficile a été de bien se nourrir, le junk était le plus souvent offert. Elle n'a quand même pas levé le nez sur un Philly steak dégoulinant de gras paraît-il. Hier, elle a eu le choix entre le Mcdo et l'épicerie. Elle est allé à l'épicerie se choisir des sushis. Cela me rassure toujours de voir les choix qu'elle fait. Nous n'avons pas prêché dans le désert.

vendredi 6 mai 2011

De la part d'Éléonore

Éléonore s'est amusée à photographier notre chatte et voulait que je vous poste la photo.

Elle me fait rigoler cette photo un peu kitch dans laquelle la chatte semble avoir une très grande importance, comme si elle posait pour la postérité!

Éléonore a réalisé cette photo et l'effet camée grâce à l'application Photoshop sur son ipod touch.

Pour encore plus de chats, et pas n'importe lesquels, des chats d'auteurs, visitez ce lien. Merci J. du lien.

Bon vendredi!



jeudi 5 mai 2011

La Grande Tablée

Hier soir, je suis sortie dans ma région pour la première fois depuis mon arrivée ici... en 2006!

Marco, le propriétaire de la sympathique boîte de graphisme avec laquelle nous faisons affaire, m'a invitée à La Grande Tablée 2011 (les majuscules ne sont pas de moi) qui avait lieu à Joliette.

La Grande Tablée c'est un événement organisé par le CDBL et l'Académie d'hôtellerie et de tourisme de Lanaudière. Le repas gastronomique qui y est servi est élaboré par un chef invité (cette année, c'était le chef Patrick Giroux du restaurant Les Flaveurs de Repentigny) et préparé par les élèves de l'Académie. Le menu se doit de mettre en valeur les produits de la région. Force est d'admettre que Lanaudière regorge de produits locaux. On trouve de tout ici: truite, bison, fromages, bières, champignons, pains, vins, asperges, cidre, sirop (pas de poteau), etc. Jetez un coup d'oeil au menu et vous verrez combien les ingrédients sont variés. C'est étonnant qu'ils se trouvent tous à proximité! Hier, seule l'asperge, la grande attendue, ne s'est pas pointée (oups, jeu de mots non désiré). L'asperge québécoise a fait mentir Lionel Levac: elle n'est pas arrivée hier et ne sera pas là aujourd'hui. Elle se fera attendre encore une dizaine de jours paraît-il. Hier, sa collègue américaine l'a remplacée dans nos assiettes.

La soirée a donc été délicieuse (hum... les moules. Je retournerai au restaurant de ce chef pour en manger. Par contre, je n'ai pas mangé le bison cru qui était servi en entrée... froide évidemment. J'ai essayé. I.M.P.O.S.S.I.B.L.E. que ça rentre dans ma bouche même si tout se passe dans ma tête). Et on a bien rigolé aussi. Et le vin était bon. Mine de rien, ça fait du bien sortir de temps à autre, de s'habiller, de se coiffer. Il manquait MA cependant.

Marguerite est partie ce matin à 5h pour Philadelphie. Elle nous envoie des textos pour nous faire part de l'évolution de sa journée. Pour la première fois, nous ne sommes pas dans le même pays. Il ne faut pas trop que j'y pense...

Pour celles et ceux qui se demandent quel est le lien entre la photo et le texte: aucun lien, si ce n'est que la photo a été prise tout près d'ici. Non, le cheval n'était pas au menu hier. Ne vous inquiétez pas.


mercredi 4 mai 2011

Concert gala

Éléonore jouera avec l'Ensemble à Cordes MiàSol le 11 juin prochain à la très jolie salle de concert des Jeunesses Musicales Canada à Montréal.

C'est ouvert à tous: n'hésitez pas à venir! Et nous pourrions en profiter pour nous retrouver autour d'un repas après le concert.

mardi 3 mai 2011

Parce que...

Parce que j'habite la circonscription où les gens ont élu une candidate absente de toute la campagne

parce que Marguerite part à Philadelphie sans moi pendant 3 jours (je sais, je sais, c'est bref. Je n'ai pas l'habitude qu'elle parte.)

parce que c'est encore et toujours gris, interminablement gris ici

je vous présente la petite ménagerie bibliophile qu'Éléonore s'est amusée à photographier hier. L'hippopo et l'ours polaire ont l'air de bien s'aimer (surtout l'ours, l'hippopo semble hésitant), le lion a l'air un peu triste (mise à jour: il s'agit d'une lionne et non d'un lion. Mes excuses.), l'orignal est surpris (il a dû gagner ses élections, il ne s'y attendait pas et devra lâcher son travail. C'était pas prévu.), le dragon semble vouloir se sauver (au Burkina Faso? Peut-être.) et l'éléphant, le pauvre, on lui a coupé la trompe. Ils me rappellent par ailleurs une photo de famille vue dernièrement où chaque membre regardait dans une direction différente. Ça me fait rigoler.

Envie de nouveauté?

Les résultats du vote d'hier, du moins au Québec, me laissent croire que les gens ont envie de nouveauté. Cette petite salade, cuisinée à base d'un légume plutôt délaissé (du moins ici), apportera peut-être une saveur nouvelle à votre table.

Cette salade de céleri-rave est parfaite avec des grillades ou un braisé (encore mieux). Je la vois bien aussi parmi d'autres salades accompagnant les barbecues estivaux.

Cette un plat qu'Éléonore demande et qu'elle prépare avec moi. Hier, elle m'a abandonnée à la tâche.

Pour la vinaigrette, il faut:
6 cornichons
1/4 tasse de persil plat
2 c. à table d'estragon frais
1/4 tasse de mayonnaise (on utilise celle-ci)
1/4 tasse de crème sûre
2 c. à table de jus de citron
1 c. à table de moutarde de Dijon
1 c. à thé de zeste de citron

1 gros céleri-rave pelé et râpé

Placer tous les ingrédients de la vinaigrette dans un robot et pulser jusqu'à ce qu'ils soient bien mélangés. Verser sur le céleri-rave râpé. Mélanger. Saler. Poivrer. Manger (Idéalement accompagné de quelque chose. Je vous laisse décider de votre accompagnement.)