vendredi 29 juin 2012

Prochaine étape

Aujourd'hui, nous prenons la route vers Asson, dans les Pyrénées. L'autre partie de la famille se rend à Bordeaux et, de là, prendra le train vers Paris.

Demain, Mirjam et Dirk devraient arriver des Pays-Bas, Marraine et Bénito devraient arriver de Montréal et mardi Majorie viendra nous rejoindre. Nous irons la chercher à la gare de Pau.

Nous n'aurons pas Internet à la maison où nous allons. Les textes seront peut-être plus irréguliers.

À bientôt pour la suite de nos aventures en montagne!

Bassin d'Arcachon

Hier, il faisait beau mais pas trop chaud. On s'est dit que ce serait une belle journée pour aller à la plage. Nous avons donc mis le cap vers... Cap-Ferret. Lorsque nous sommes partis d'ici, le thermomètre indiquait 29 degrés, à Cap-Ferret, il était descendu à 20 degrés! Le ciel était gris, Cap-Ferret désert ou presque. En soi, ce n'est pas pas une mauvaise chose! Cependant, au lieu d'enfiler nos maillots, nous avons dû enfiler nos polars.

De Cap-Ferret, on peut voir la dune du Pyla, qui se trouve de l'autre côté du bassin. On a marché un peu dans le village, à la recherche d'un endroit où dîner, qui n'allait pas nous délester de 100 euros! Quand on a faim, vive les pique-niques! En voyage, j'essaie de ne pas pas partir sans pique-nique: ils permettent de manger bien et de manger quand on a faim sans tergiverser. Sinon, à quatre, choisir un resto, ça peut être long et source de palabres.

Exit, Cap-Ferret. Nous avons roulé jusqu'à l'Herbe, typique petit village ostréicole où MA voulait manger des huîtres. C'est donc là que nous avons trouvé notre bonheur dans un petit resto où l'on a pu s'asseoir et prendre un bon repas: assiette de charcuteries (pas pour moi, merci), moules frites pour Marguerite, huîtres pour MA (il pouvait les garder pour lui seul), croustillant de pavé de merlu pour moi et gaspacho pour Éléo, qui picore aussi dans toutes les assiettes. Petit verre de bordeaux blanc pour accompagner le tout.

Une fois notre ventre plein, nous avons marché dans les très étroits passages qui séparent les cabanes des pêcheurs. Sur la plage étroite, quelques baraques à huîtres occupent l'espace, toutes meublées et décorées comme faire se peut. L'endroit est très rustique. Aucun vendeur de bébélles made in China n'occupe l'espace.

Sur la route du retour, nous nous sommes arrêtés à Andernos-les-Bains histoire d'aller prendre un café pour nous réveiller. Je tombais de sommeil. L'air de l'Atlantique a toujours un effet tellement relaxant sur moi. C'est le meilleur air je crois - mais certainement pas la meilleure eau pour se baigner!

À Andernos, les filles ont mangé des gauffres, et MA et moi avons pris un café dans un petit endroit sympa en bord de mer. Ensuite, nous sommes allés marcher sur la jetée, la plus longue d'Europe. C'était froid, mais quel air! J'ai respiré à fond, Marguerite dans mes bras. On se protégeait du vent froid...

Pendant ce temps, un tiers de la famille était aller visiter Arcachon, et l'autre tiers était resté au château.

Aujourd'hui, nous allons visiter Saint-Émilion, qui est tout près. L'autre groupe est parti du côté de Bordeaux.

Au retour, ce sera le temps de ranger et de nous préparer à quitter les lieux demain. Nous serons en route vers ici.

mercredi 27 juin 2012

De Padirac à Rocamadour

Hier, nous avons dû nous extirper du lit très tôt, à 6h30, pour mettre le cap sur Padirac. Nous partions explorer le gouffre de Padirac avec FB, MC, cousin et cousine. Chaque famille dans son auto a dû franchir une longue route, pas toujours bien indiquée, pour se rendre au lieu dit. Dans chaque auto, la tension était par moment palpable et chaque famille a eu envie à un moment de lancer le GPS par la fenêtre. Nous avons finalement atteint notre but et nous sommes descendus dans le gouffre, à 103 mètres de profondeur.

Sur la route qui nous mène à Padirac, l'air est humide et frais. Nous avons sommeil. On garde le silence. Éléo ne sait pas si son estomac tiendra le coup, alors mieux vaut ne pas lui parler. Le soleil finit par se pointer, un brin timide. Un reste de brouillard s'accroche à la cime des arbres. Nous sommes dans la vallée de la Dordogne. Dans certains détours de la route, la Dordogne se montre. Des villages se pointent. Marguerite met Fred Pellerin. La tête d'Éléonore repose sur mon épaule, sa chaleur me réconforte et me rassure. Dans le miroir, je vois Marguerite. Je la trouve belle ma grande fille. J'aimerais tant chasser toutes ses petites peurs qui l'habitent. Je parais parfois dure avec elle, mais je la pousse vers là où elle a peur d'aller pour qu'elle ait confiance, pour qu'elle fasse fi de..., pour qu'elle réussisse d'elle-même.

Pendant ce temps, je suis un peu anxieuse à l'idée de descendre dans le gouffre. C'est haut 103 mètres. Et un gouffre c'est étouffant me semble... J'y vais, car Éléo veut visiter une grotte depuis longtemps. J'essaie de ne pas trop réfléchir. J'y vais aussi pour faire fi de... pour réussir de moi-même.

Et puis, il n'y avait rien de terrible à descendre dans le gouffre: l'air est frais, l'eau est bleue, la voûte très haute. C'est impressionnant et magnifique.

Une fois remontés à la lumière du jour, nous avons pique-niqué dans un parc tout près. Chaque famille a regagné son auto: l'une Lascaux, l'autre pour Rocamadour.

Après la fraîcheur du gouffre, nous avons eu droit au soleil de plomb de Rocamadour pour aller à la rencontre de la vierge noire. Cette ville du Moyen Âge, située sur la route de Compostelle, est accrochée à flanc de roc et bénéficie de longues heures d'ensoleillement. C'est chaud, très chaud, surtout pour monter les 146 marches qui mènent à la vierge. Comme les pèlerins le faisaient au Moyen Âge, j'ai tenté de monter à genoux. J'ai monté une seule marche. C'est clair que j'aurais été une bien mauvaise pèlerine!

Pendant ce temps, les mamies et Paulont visité Saint-Émilion. Le soir, nous nous sommes tous retrouvés dehors, autour de la table, à débiter des niaiseries et à en rire comme des bossus.

Aujourd'hui était un jour de repos: piscine, tentatives de lecture, quelques postures de yoga, visite des installations du château, dégustation des vins, préparatifs du souper et balade à vélo pour MA et moi. C'est en dévalant la côte du chemin qui mène au château et qui surplombe un peu les vignes que je me suis sentie tomber en vacances.

Quand j'ai enfourché le vélo, au coeur de ces vignes bordelaises, j'ai eu une pensée pour Léa Delmas, l'héroine de Régine Desforges dont les péripéties ont occupé mes 13 ans. Je rêvais moi aussi de pédaler dans de tels lieux. Ça valait le coup d'attendre si longtemps...

Sur la photo, Rocamadour. D'autres photos ici.



mardi 26 juin 2012

La dune

En mai 2011, nous avions regardé le film Les petits mouchoirs. C'est là que j'ai vu des images de la dune du Pyla. Je me souviens avoir dit à MA: j'aimerais aller à cet endroit. La semaine suivante, lors d'une réunion de famille pour souligner l'anniversaire de mon neveu Émile le blagueur, naissait l'idée d'un voyage en famille. C'est donc depuis ce moment que nous planifions cette semaine.

Hier, nous sommes donc partis à la conquête de la dune en famille. Pour moi, c'était important que les enfants découvrent ce lieu ensemble. Heureusement, hier, la température était parfaite: pas de pluie mais pas non plus de soleil accablant. Chacun a donc escaladé - et descendu - la dune de sable haute de 117 mètres. Une fois au sommet, on a le choix de regarder l'océan ou d'observer la forêt landaise, que la dune envahit de quelques mètres chaque année. MA, les filles et moi avons d'abord opté pour les marches. Au sommet, nous avons gagné la plage en descendant dans le sable qui remonte en haut des chevilles. De certains points de vue, on a l'impression que la dune se termine et qu'on tombe directement dans l'océan, comme si en effet la Terre était carrée et qu'ici c'était la fin! La beauté ici, c'est que chacun va à son rythme. Personne n'est obligé de descendre jusqu'à l'océan, on peut s'arrêter à mi-dune et respirer l'air. Certains membres du groupe on décidé de relaxer sur la dune et de regarder les autres s'échiner.

Comme j'avais rêvé de ce lieu, je suis descendue me tremper les pieds dans l'Atlantique. Ouille, cet océan est fidèle à lui-même: froid. Nulle envie de s'y précipiter ! Puisque nous sommes en bas, il faut bien remonter. Ouf... Il faut quand même pouvoir assurer physiquement cette remontée qui n'est pas de tout repos. Une fois au sommet de la dune, les enfants peuvent la dévaler en courant côté forêt. Justine et Émile l'ont remontée et dévalée à deux reprises, forts de leur jeune âge et de leur excellent cardio.

Après cet exercice physique, nous avons mis cap sur le château de Cazeneuve,
là où Marguerite de Valois a été maintenue en résidence par Henri IV pendant que le coquin allait épouser Marie de Médicis à Lyon. Pour rejoindre le château, nous avons roulé à travers la forêt landaise et traversé des villages fantôme vides de tout et surtout de choses à manger... C'est affamés que nous sommes arrivés à destination. J'avoue que ces villages n'étaient pas sans rappeler quelques villes abandonnées de Floride. La comparaison semble exagérée, mais à peine, vraiment. La route était longue sans la moindre petite chose à se mettre sous la dent... sauf des poulets vivants!

Cazeneuve n'a rien à voir avec les châteaux de la Loire, mais il m'intéressait particulièrement, car Marguerite de Valois y a habité, elle y a laissé ses marques. Je suis peut-être chochotte, en fait je suis chochotte, mais je suis réellement touchée par ces lieux qui relient les humains dans le temps: je marche où elle a marché, je vois les lieux qu'elle a vus. C'est presque de la magie.

Demain, je raconterai aujourd'hui fait de beaucoup de route mais pas de gros rots coquins (dixit Ophélie) sont venus tourmenter Éléo. So far so good.

Demain, on prend congé. MA mettra des photos sur flickr.


lundi 25 juin 2012

Beychac-et-Caillau

Depuis samedi, nous avons donc rejoint la famille de MA au château Lafrance situé à Beychac-et-Caillau à 15 minutes de Bordeaux. Nous habitons la maison que l'on voit sur la page d'accueil du site: c'est immense. La propriété est située au coeur d'un immense vignoble. Nous sommes donc entourés de vignes. C'est magnifique. Hier soir, nous avons fait une promenade familiale sur le chemin qui mène de la route au château à travers les vignes. Au retour, MA et moi avons piqué à travers les vignes: le sol est aride et craquelé. Sur la photo, on me voit de dos. Les deux fenêtres en haut à droite sont celles de notre chambre.

Hier après-midi, MA, les filles et moi sommes allés faire une petite promenade à Bordeaux pendant que le reste de la famille est resté à glander au château. Nous avons pris le tramway pour rejoindre le centre-ville. Je voulais aller à la libraire Mollat, l'une des plus dernières librairies indépendantes. Mais pas de chance, c'était dimanche et la librairie était fermée. Quelle belle idée de fermer les boutiques le dimanche. Tout est tellement plus calme et nous n'avons aucune demande à gérer de la part des filles! On peut se concentrer sur la promenade seulement, s'arrêter manger des glaces tranquillement. Framboise citron pour moi, framboise chocolat pour Marguerite et café pour Éléonore.

Nous avons marché jusqu'à la cathédrale Saint-André. Une messe allait commencer, alors nous n'avons pas pu la visiter de long en large malheureusement. Éléonore ne voulait pas du tout assister à la messe tandis que Marguerite y serait bien restée: deux filles aux relations très différentes avec la religion.

Par la suite, nous avons rejoint le miroir d'eau de la place de la Bourse. Cependant, je n'ai pas vu le miroir, la place étant occupée par une foule de gens à la recherchent de fraîcheur. Notre après-midi à Bordeaux s'est terminé sur une terrasse ombragée à boire pour qui un kir, qui un monaco, qui une menthe à l'eau et qui un perrier.

Nous avons regagné le château à la fin de la journée pour y préparer le repas.

Aujourd'hui, le temps est gris. Nous irons peut-être voir la dune du pilat et en après-midi, nous irons visiter le château de Cazeneuve. À suivre.


dimanche 24 juin 2012

Un Touraine... en Touraine

Enfin, nous sommes arrivés! Le voyage s'est bien déroulé comme peut se dérouler un vol Air Transat: pas d'espace et nourriture peu ragoûtante. À ce chapitre, sur ce vol, ils se sont surpassés dans l'immangeable. C'est à partir du moment où le repas a été servi qu'Éléo a commencé à se sentir nauséeuse. Le voyage commençait!

Arrivés à Paris, nous avons récupéré notre auto et nous nous sommes lancés à l'attaque du périphérique parisien. Bienvenue en enfer! Merci sac à vomi Air Transat. J'en avais ramassé quelques-uns dans l'avion: quelle idée de génie! Cette année, je suis organisée.

Nous avions promis à Marguerite de nous arrêter visiter le château de Chambord en route. C'est un peu à côté de nos pompes et un peu dans la brume que nous avons visité ce château de François 1er, qui semble émerger d'un rêve. Je ne sais pas si c'est la fatigue ou le décalage, mais les larmes me sont venues. Je n'avais jamais encore visité de château, je ne sais trop pour quelle raison. Le lieu est quasi vide, immense, marqué par l'histoire. C'est magnifique.

Nous avons mis le cap sur Athée-sur-Cher, petite bourgade de Touraine. Nous avions réservé une chambre pour une nuit ici, au Manoir de la Vigneraie. Le décor était de rêve, les chambres rénovées avec goût, les draps frais et odorants. On a passé une nuit très reposante après avoir bu une bouteille de Touraine. Nous nous sommes réveillés avec le chant des oiseaux et le son de l'eau de la Cher et avons pris un délicieux petit déjeuner en terrasse.

Hier, nous avons repris la route pour rejoindre Bordeaux. Mais avant de quitter la vallée de la Loire, nous avons visité le château de Chenonceau, beaucoup moins imposant que Chambord, mais situé dans un décor onirique, à cheval sur le Cher. Ce château, offert par Henri II à sa maîtresse Diane de Poitiers, est résolument féminin. À la mort de François 1er, Catherine de Médicis a chassé la maîtresse, en lui offrant quand même un autre gîte, et s'est installée à Chenonceau. Dee sa chambre verte avec vue sur le Cher, elle a dirigé la France.

C'est le coeur satisfait d'avoir visité ces lieux que nous avons repris la route pour aller rejoindre le reste de la famille qui nous attendait ici.


jeudi 21 juin 2012

Soleil sur pin

Il y a quatre grands pins au fond du terrain. Les cocottes pleuvent et sont une vraie plaie pour la personne qui tond la pelouse, entendez Marc-André. S'il ne les ramasse pas avant la besogne, les cocottes sont broyées par la tondeuse et deviennent des obus potentiels. Mais comment ne pas aimer ces grands pins?

Enfin, le 21 juin est arrivé et avec lui le début de mes vacances, que je commence à genoux, comme presque à (il est interdit d'élider le "e" dans "presque" sauf devant le mot "île" pour former "presqu'île". J'aime bien cette règle.") chaque année. Mais bon, ça vaut le coup.

Ce matin, Marguerite est allée au collège pour faire son dernier examen de 3e secondaire. MA ira la chercher à 12h, et elle devra venir revêtir ses habits de vacances. C'est un peu rapide comme passage d'un état à l'autre. Éléo a mal au ventre ce matin, je crois qu'elle est fébrile. Elle vient se réfugier dans mon cou, comme quand elle était bébé.

Je reviendrai écrire quand je serai sous d'autres cieux. À suivre.


jeudi 14 juin 2012

De retour

Hier, le soleil a fini par se montrer à Halifax. J'ai pu faire une petite promenade le long de la baie. L'Atlantique, je ne m'y baigne pas, de peur d'y mourir congelée, mais c'est quand même l'océan qui me fait le plus de bien. Sa violence et sa fraîcheur chassent tout ce qui ne va pas chez moi.

Quel bonheur de rentrer chez soi et d'y trouver un petit potage crécy préparé par les filles! Elles me parlent en même temps, elles ont tant de choses à raconter, comme si j'avais été absente pendant une semaine! Quand je reviens, les petits stress, les petites angoisses et les disputes me sont racontés dans le menu détail. Bien qu'elles soient très près de leur papa, elles me réservent toutes leurs petites histoires qui sont plus émotives.

Hier soir, j'ai regardé mon émission doudou avec Éléonore collée sur moi. J'y ai découvert le philosophe Michel Onfray. J'ai eu le coup de foudre pour cet homme et ses valeurs. Ce genre de personne m'inspire: il y en a trop peu et on ne les entend pas assez. Je vous laisse avec mon arbre qui était tout en fleur pour mon retour. J'ai oublié le nom de cette essence... si quelqu'un peut m'aider. Ça me rend heureuse de le regarder.



mardi 12 juin 2012

Pélerinage annuel

Me revoici à Halifax. C'est je pense la dernière année où je viens, car les mandats auxquels on travaillait sont terminés. Snif. J'aime beaucoup cette ville. Et cette sortie annuelle me permettait de voir une dame du ministère de l'Éducation de Terre-Neuve-et-Labrador que j'aime beaucoup et qui me fait bien rire. D'ailleurs, Éléonore a pu la rencontrer ce matin grâce à Facetime! Habituellement, elles se parlent de la température au téléphone. À Terre-Neuve, la température est complètement loufoque et mérite qu'on s'y attarde.

Cette soirée un peu froide a été réchauffée par le repas pris ici. J'ai mangé un plat de tagliatelle au homard. Délicieux. Comme chaque fois que je suis à Halifax, ce matin je suis allée petit déjeuner chez Sam. J'aime retourner aux endroits que je connais, surtout quand je suis sans le reste de ma famille. C'est comme un besoin de me raccrocher au connu - même si se raccrocher au connu c'est rester prisonnier de son existence, dixit mon cher monsieur Rivard. Je présume que mon existence n'est pas une prison... Toujours est-il que le monsieur du café, Sam j'imagine, parle français, je trouve cela sympa. Ce matin, l'endroit était bondé. Je suis tombée dans un groupe de la marine royale canadienne tous décorés de médailles et couverts de symboles du Canada. Expérience. J'ai failli mettre mon carré rouge. Héhéhé.

Il reste légèrement plus d'une semaine avant mes vacances, nos vacances. Ce soir, je ne sais pas comment je vais arriver à abattre le travail que j'ai - d'où mon silence ici. Cela dit, je n'ai pas le choix de le terminer et d'aller m'assoir dans l'avion à l'heure prévue. Dans quel état serais-je? Peut-être hystérique et brûlée. Je ne veux pas trop y penser. 

Sinon, mis à part le travail qui occupe beaucoup de notre temps, MA a fait quelques bonnes recettes, dont un délicieux saumon gravlax. MA entretient une relation amour-haine avec Jamie. Il lui fait des doigts d'honneur quand il le voit faire des recettes pas possibles en 30 minutes, mais il ne peut s'empêcher de les refaire. Ce saumon, accompagné de sa petite sauce et de sa salade croquante: un délice.

Et puis un samedi où MA et moi avions trois heures de liberté à Montréal, nous en avons profité pour aller prendre un apéro en amoureux ici. Ma bonne amie Diane avait invité les filles à un spectacle, ce qui nous offrait trois heures de possible glandage à deux. On a choisi de nous réserver ces trois heures, même si on avait envie d'appeler des amis! Après l'apéro, on a même eu le temps de bouquiner. Le luxe. J'ai choisi mes deux livres pour les vacances. Celui-ci, une recommandation de Monique et celui-là, parce que je l'aime. Et puis j'ai mon Marie-Claire, que MA me rapporte chaque mois et que je n'ai pas encore eu le temps de lire. Je vous en parle beaucoup de MA, n'est-ce pas?

Avez-vous planté vos fleurs et fines herbes? Fait vos potagers? Nous y avons consacré notre fin de semaine. Cette année, j'ai osé un peu plus. Oh! J'ai bien encore mes fleurs blanches, mais j'ai préparé deux pots inspirés de notre escapade dans le Maine en septembre dernier. J'y avais vu de jolis pots remplis de coléus et de pensées. J'ai enfin trouvé des pensées d'un jaune très très pâle, presque blanc, qui s'harmonisait parfaitement avec la variété de coléus choisie et de la petite plante d'un vert jaune qui tombera du pot en cascade (si tout va comme prévu...). Et puis on a fait un potager dans lequel on a planté le nécessaire à une ratatouille. On verra si on aura assez d'aubergines. La chose que je n'ai pas eu le temps de faire: installer les transats, m'y asseoir avec un verre de vin en lisant et en admirant le fruit de notre travail. Ça ira à plus tard!

Bonne nuit!