dimanche 5 mai 2013

Petits bonheurs éparpillés

Je ne m'excuse pas de ne pas venir souvent. Je continue d'apprivoiser ma nouvelle vie. L'apprivoisement est une étape longue, n'est-ce pas? Je sens que je me place. Ces temps-ci, mes temps libres sont consacrés à la famille, à la maison, à mes amis qui passent me voir. En vrac, quelques bonheurs vécus.

Ratisser les  2000 cocottes de mon terrain en compagnie de MA et de mon amie Diane. Partager un repas.

Scier des branches d'arbres. Rien de tel que l'odeur qui s'en dégage. Mon père me regarde travailler. Éléo lui sert un thé ses cupcakes qu'elle a cuisinés. Il l'appelle sa petite fille. Dans ses yeux, de l'amour pour elle.

Aller voir les oies blanches. Elles sont absentes. Seul un rat d'eau fait des loopings. Rendez-vous raté. En rire.

Rire sur la terrasse avec marraine. On s'obstine: sur tout et n'importe quoi, ce n'est pas important. Nous quitter en se disant "je t'aime mon amie". Ça fait 25 ans qu'on se dit ça... et qu'on s'obstine.

Jouer au tennis avec Éléo. Constater son élégance, sa force, son intelligence.

Rire avec Marguerite. Partager un humour. Attacher des fils fragiles. Petite, je lui disais qu'un fil reliait son coeur à mon coeur. De cette façon, elle n'était jamais loin de moi et moi d'elle. Ses grands yeux bruns me regardaient, rassurés.

Dîner sur une terrasse du mile-end avec une amie. Aller-retour incognito à Montréal. Sentir que je rentre à la maison. Dieu que j'aime cette ville.

Écouter Arcade Fire à tue-tête sur la route du retour. Je sais, c'est vieux. Je suis fidèle à tout un tas de trucs.

Penser à MA et me dire que lui ouvrir la porte de mon chez-moi en août 1995 a été le grand geste de ma vie.

Parler avec mon grand frère en buvant un verre de vin sur ma terrasse qui s'affaisse... et qu'il va refaire. Rire, se faire des confidences. Réaliser chaque fois que l'on est pareil même si j'ai grandi sans lui. Ça me souffle.

Acheter mes cd pour apprendre l'italien. Je suis le conseil de mon amie Diane, qui m'a dit mettre à profit mes trajets en auto.

Rêver d'un voyage avec ma petite Éléo. Je cherche des billets. On ira là où les billets les moins chers nous guideront. Mais pas Israël, qu'elle me dit. L'impression que le conflit là-bas lui fait peur. Non, petite Éléo, pas Israël pour cette fois.

dimanche 14 avril 2013

L'impression de liberté

Il se passe un truc étrange depuis que je travaille ailleurs. J'ai l'impression d'être entrée dans un moule, d'avoir perdu le contrôle sur ma vie et de m'éloigner de mes rêves - je parle ici aussi des rêves éveillés qui ne se réaliseront pas forcément, mais qui m'ont fait du bien pendant quelques secondes, voire quelques minutes. "Rentrer travailler", c'est un peu comme aller contre ma nature. J'ai cependant conscience que j'ai trouvé l'endroit idéal pour moi. Les gens qui y sont et la culture me conviennent parfaitement et correspondent à mes valeurs. Je dois cependant m'habituer à ne plus être libre de mon temps: je ne peux pas décider de partir une semaine à quelque part si je vois des billets d'avion à bon prix - ces derniers temps, je serais retournée aux Pays-Bas, voir Mirjam et cette sublime lumière qui inonde les paysages. Non pas que je suis partie souvent, mais l'impression que j'avais la liberté de le faire me comblait. La liberté est certainement une valeur que je place au rang des valeurs suprêmes. Cela étant dit, je suis loin d'être malheureuse, je suis en adaptation. Je m'adapte à une idée. Je dois apprendre à rêver... dans un contexte différent!

Et l'idée fait son chemin puisque j'ai repris le contrôle de mes fins de semaine. Je ne m'écroule plus de fatigue, la vue d'une auto ne me soulève plus le coeur, je ne perds plus de précieuses minutes à me dire que le temps file. Hier, Marguerite et moi avons rejoint mon amie Diane, sa famille et de ses amis dans un jolie petite cabane à sucre située à St-Prosper-de-Champlain. Moments d'affabilité, de rire, d'échanges. Moment précieux qui me font du bien. J'aime aller à la rencontre de. Marguerite et moi avons pris la route ensemble dans un paysage onirique, gorgé de brume et d'humidité. On aurait dit une 5e saison. Oh! que j'aime ces moments où je suis seule et en paix avec ma grande. Elle me parle, je lui parle, on rit. Ce n'est rien, mais c'est tout. Le plus petit contient le plus grand répétait Yvon Rivard.

Aujourd'hui, c'était repas de famille chez mes parents. Marguerite et Olivier avaient demandé un repas de famille à ma maman. Elle a réuni tout le monde et c'était comme chaque fois: trop de nourriture, tout le monde rit, tout le monde parle - en même temps, les conversations se mélangent, on ne comprend plus rien et on finit par dire que c'est la tour de Babel. À travers tout ce vacarme, je surprends souvent le regard de MA sur moi. Heureusement qu'il est là.

Éléo rêve de jouer cette pièce au piano. Je ne doute pas que tu y arriveras, petite fille d'amour.


dimanche 24 mars 2013

C'était samedi dernier

Ciel de samedi dernier
et le ciel était bleu. J'ai profité du moment où Marguerite était en ski et Éléonore au tennis pour faire une petite rando de ski de fond à St-Ignace, en solitaire. J'étais tellement bien, couchée au milieu du champ à regarder tantôt le ciel, tantôt la ligne d'horizon. Tellement bien, que j'en avais les larmes aux yeux. Il y a des moments de plénitude fragile qui nous bouleversent et qui nous réconcilient avec bien des choses.

Mais les cieux ne sont pas toujours bleus, ni droites les lignes d'horizon.

Sur un blogue, on ne dit pas tout. Il faut savoir dire assez pour dire vrai. C'est la ligne que je me suis tracée. Il y a donc des choses tues, mais pas des choses fausses. Ce soir je me tais pour ne pas raconter des bobards. Je ressors de ma fin de semaine terrassée par l'adolescence. Cette période effrayante qui vous saute à la gorge, vous brasse de tous côtés et vous abandonne hagards et perdus au bord de ce qui ressemble à un gouffre. Parfois, le coeur est en miettes. Le cerveau est en rage.

Merci mes deux amies qui m'écoutent sans juger. Merci É. Merci D. Je vous aime.

Elle a accompagné ma fin de semaine en musique. Ce film vu avec ma petite Éléo samedi a fait du bien à mon coeur et m'a donné envie d'avoir des asclépiades dans ma cours. Et puis le tatami de Miyako nous a réunis et permis de redresser la ligne d'horizon.

De ce pas, je vais coller des étoiles au-dessus du lit de ma petite Éléo.


lundi 11 mars 2013

Envie de...

Cabane à sucre, mars 2013
De quoi ai-je envie ces temps-ci? De bien peu de choses à vrai dire!

Me rendre au travail chaque jour exige un effort si grand qu'une fois à la maison, avec les miens, je n'ai envie de rien d'autre que d'être là et maintenant.

La fin de semaine venue, je ne consens qu'à me rendre à St-Ignace, marcher, cuisiner, lire, regarder un film, être avec les filles et coller le plus possible MA, car il me manque terriblement.

Samedi, j'ai profité du ciel ensoleillé pour aller passer du temps à la cabane. Ma famille y était. J'y ai amené mon père qui, pour la première année de sa vie, ne fait pas les sucres. C'est mon frère maintenant qui prend la relève, comme mon père l'a fait quand mon grand-père a dû cesser d'entailler. Ici, les choses se répètent, comme les saisons.

Mon père s'est assis au soleil sur la galerie, sur le banc qui s'y trouve depuis si longtemps. J'ai enfilé les raquettes de ma belle-soeur et je suis allée vider comme on dit, vider sans complément d'objet. Mon corps avait un immense besoin de bouger et mon cerveau de se concentrer sur des tâches manuelles. Mon neveu Olivier m'accompagnait: il tirait le traîneau qui transportait le tonneau rempli d'eau, mon frère vidait en tracteur, ma belle-soeur nettoyait la cabane. Marguerite prenait le thé avec ma mère dans la cabane aux fenêtres à carreaux. Le soleil était là, et j'étais bien.

Samedi soir, nous avons regardé To Rome with Love, pas le meilleur film de Woody Allen certes, mais  voir Rome ça nous a fait plaisir. Hey, on est allé là avec Majorie! Hey, on a mangé notre sandwich assis sur ces marches! Quand y retournerai-je? L'envie de voyage n'est jamais bien loin...

Je vous promets plus d'action bientôt. Pour l'instant, je continue de me faire à ma nouvelle vie.

dimanche 3 mars 2013

Un chemin de plus

St-Ignace, mars 2013
Un chemin, une fois de plus. Mais celui-ci, il est particulier. C'est celui qui mène à la forêt de mon père, à la cabane à sucre et au chalet de mon frère aîné. Ce chemin, je l'emprunte depuis toujours: à pied, en jogging, à vélo, en ski, en auto et en tracteur. J'y ai joué dans la boue sous la pluie chaude de l'été, j'y ai coincé mes bottes de pluie dans les glaises du printemps, j'y ai promené les filles en traîneau sur la neige de janvier et j'y ai marché sur les sols gelés de l'automne.

Le chemin que vous voyez est celui qui annonce les sucres: mi-neige, mi-boue. C'est un chemin en devenir. Je l'ai emprunté aujourd'hui. Mon frère Louis bûchait pendant que ma belle-soeur préparait la cabane pour les sucres. On a bu du thé près du poêle à bois qui chauffait à plein régime. C'était comme un cocon. J'aime la famille. J'aime l'idée d'en avoir une. J'aime quand mon frère aîné me téléphone pour partager des niaiseries et des pas niaiseries. J'ai quitté la cabane en reprenant le chemin inverse et en pensant que c'est là l'unique endroit où j'ai quelques racines. J'y suis attachée.

J'ai eu le temps de réfléchir: j'étais seule. MA était parti conduire les filles ici pour retrouver cousin, cousine, FB et MC. Je ne les ai pas accompagnés pour cause d'auto remplie, mais aussi pour cause de surdose d'auto et de route. J'ai donc eu quelques heures devant moi.

De retour à la maison, j'ai préparé une soupe thaïlandaise tout en skypant avec mon amie Guylaine pour lui demander quelques précisions sur cette recette qui date de l'époque où elle et moi habitions Verdun, à l'époque où Marguerite était petite, à l'époque où je ne savais pas ce que j'allais devenir. Je me souviens que nous avions cuisiné cette soupe ensemble dans sa cuisine ensoleillée et colorée du boulevard Lasalle. Les cuisines de Guylaine ont toujours été remplies de couleurs.

Une fois la conversation terminée, j'ai coupé mes légumes. Étrange impression d'entendre le couteau frapper la planche à découper, d'entendre le silence de la maison et la pluie qui frappe le toit de tôle de mon salon. En ce moment, ce sont les cloches de l'église qui sonnent. La pluie continue de tomber. Mes filles sont à Québec et MA sur l'autoroute. Je me sais solitaire, mais pour rien au monde je ne vivrais seule. Seule à entendre la pluie frapper le toit et sonner les cloches d'une église vide.


samedi 23 février 2013

Ouf!

Éléo au Nouveau-Brunswick, peut-être en 2006
Ouf!

C'est le seul mot qui me vient en tête en ce samedi post première semaine de travail. Mes yeux brûlent de fatigue pendant que j'écris. Une chose est certaine, j'ai été extrêmement choyée d'avoir la chance et le privilège de travailler de la maison pendant toutes ces années. Je sais maintenant que si j'avais dû partir chaque jour loin de mes filles et de MA aurait été une torture quotidienne, un arrachage de coeur en règle. Pendant toutes ces années, j'ai travaillé très fort et beaucoup - trop parfois -, mais je n'ai manqué aucun moment de la vie de mes filles. Je sais maintenant que je n'aurais pas supporté être loin d'elles, je sais maintenant que, dans le fond, je n'étais pas une fille de carrière. Avant tout, j'étais une maman. Réaliser tout ça cette semaine m'a fait l'effet d'un uppercut bien appliqué.

Franchement, je ne sais pas comment font celles qui suivent ce rythme avec de jeunes enfants. Je l'ai échappée belle.

Ma semaine au travail a été hyper intéressante. Vraiment, à ce moment-ci de ma vie, je sens que je suis exactement à ma place. Par contre, cette nouvelle aventure est aussi une période de transition. Et moi, les transitions, bien j'aime pas trop. J'ai vraiment l'impression de manquer des bouts de ma vie pendant les 8 heures où je m'absente. Chaque soir, les filles me rassurent: non maman, tu ne manques rien. Oui, tout va bien, maman. C'est normal que tu partes travailler, maman. Ce qui est difficile, c'est peut-être simplement de prendre conscience que mes filles cheminent et avancent inéluctablement. Ça se fait tout seul, à l'extérieur de moi. Elles sont grandes maintenant. C'est une autre transition qui s'ajoute. Et jamais je n'aurais soupçonné que j'en serais si déstabilisée. Ça en fait beaucoup en même temps.

Mais grâce à mes 41 ans, je sais que tout passe, que l'on s'habitue à, que l'on se fait à.

Ici, la neige tombe. Le lumineux tente de se frayer un chemin dans la grisaille. Me semble que c'est un bon moment pour écouter Avec pas d'casque.

mardi 19 février 2013

Bon, bon, bon

Route vers Gavarnie, © MAB 2012
Un autre chemin sur la photo. Ces temps-ci, je suis dans la métaphore de la route, du chemin, de la voie. Je ne sais pas encore où cette route me mènera, mais j'avance, un pied devant l'autre.

Je me souviens, quand nous avancions sur ce chemin rocailleux, en route vers le Cirque de Gavarnie, le temps était gris, un petit crachin nous accompagnait. Majorie m'avait dit: Comment saurons-nous qu'on est là, qu'on a atteint le but? Mmm, je dis, j'ai l'impression que ce sera tellement beau que nous saurons. Sur la route, aucune indication. Il faut juste faire confiance à la personne qui nous a indiqué la route, à la personne qui nous a dit que la destination sera magnifique et qu'elle vaudra le crachin, le sol rocailleux, l'humidité et l'effort.

Je me sens ainsi, j'avance, en me disant que ma destination en vaudra la peine. Je fais confiance.

Mon nouveau travail a commencé hier. Franchement, si ce n'était que le bureau est loin de chez moi, la perfection serait totale. Je sens que je vais aimer: aimer les projets, aimer mon patron et mes collègues. Un bouquet de roses (blanches! en plein dans le mille) m'attendait hier au bureau. Cette attention m'a touchée. Les gens sont affables, passionnés, sympathiques et souhaitent le bien-être des autres. Bon, maintenant, c'est à moi de jouer: je dois être compétente, efficace et brillante - idéalement.

La semaine dernière, je l'ai passée à m'occuper de mon papa qui a été hospitalisé, car il a subi une opération au genou. Rien de grave, bien sûr. Mais ces situations fragilisent tout le monde: mon père en premier, ma mère et bien sûr, moi, qui me sens encore parfois encore comme sa petite fille. Inverser les rôles n'est pas dans l'ordre des choses. Voir mon père dans sa petite jaquette bleue m'a fendu le coeur. Lui si fort dans mon souvenir semblait avoir peur... un peu. Il ne l'a pas dit; je l'ai juste compris. Toute la semaine, mes frères et moi nous sommes relayés à l'hôpital. Ce qui nous unis et nous permet de traverser ces moments: le rire et l'humour. Parfois, on a ri aux larmes autour du lit de notre père. Lui, il semble s'amuser de nous voir rire comme des bossus. Mon père est entré à la maison vendredi. Je lui ai lavé les cheveux et nous l'avons installé dans sa maison. Il semblait bien et heureux d'être avec nous. Je l'ai coiffé, comme quand j'étais petite. Mon père, ce grand homme, fort comme un boeuf, tout noueux et silencieux, se laissait faire toutes sortes de coiffures par moi et se laissait maquiller sans bouger, sans dire un mot, sans dire qu'il devait aller faire çi ou faire ça. Encore aujourd'hui, il se laisse faire. Il me fait confiance.

Mercredi, j'ai eu envie de prendre une journée seule avec les filles, avant de commencer ce que j'appelle ma nouvelle vie. Éléo n'a pas voulu venir à Montréal, j'y suis allée seule avec Marguerite. Ma foi, ça nous a fait du bien à elle et moi, d'être ensemble, de parler, de rire, de faire du lèche-vitrine aussi. À la demande de ma grande, nous sommes allées manger chez SoupeSoup, au resto de la rue Wellington. Le repas était bon, mais ce n'est plus ce que c'était - nostalgie ici du petit boui-boui de la rue Duluth. Les portions sont riquiquis. Que dire de mon grilled-cheese préparé avec du pain blanc tranché et du fromage suisse en tranche - aussi - le tout agrémenté d'une compote d'oignons que j'ai dû chercher dans le sandwich? Et ma chaudrée de maïs? Rien à voir avec celle-ci. Celle qu'on ma servie était plutôt claire et quelques pelures de pomme de terre flottaient à sa surface. Rien pour appeler sa mère. Me semble que c'est indigne du SoupeSoup. Pour 31,00$ à deux, on s'attend à un peu plus. En fait, on s'attend à ce que c'était avant! Les choix de Marguerite étaient plus heureux: une minestrone bien fournie en légumes et un chili dog végétarien - sans saucisse - bien dodu, qu'elle a englouti en moins de deux. On a bien ri en textant des trucs rigolos à MA.

L'après-midi fut occupé à flâner au centre-ville et à essayer des souliers, des bottes, alouette. On avait du temps pour perdre notre temps, c'est un luxe. J'ai enfin craqué pour mes Hunter, que je regarde depuis au moins deux ans sans jamais passer à l'acte. Enfin, je me sens en peu comme faisant partie de la monarchie britannique! Hahaha! Quand on me connaît, on sait bien que je ne suis pas monarchiste!


Nous avons terminé notre journée au musée McCord pour visiter l'exposition de Mimmo Jodice, chaudement recommandée par mon amie Diane. Ce photographe napolitain a parcouru le monde et a rapporté de magnifiques photos des grandes villes qu'il a visitées, dont Montréal. Ce voyage à travers les épreuves argentiques de ce photographe aux cheveux tout blancs m'a fait du bien. La lumière et les flous de ces photos sont magnifiques et touchants, en plus de donner envie de s'acheter un billet d'avion et de partir n'importe où! Marguerite a particulièrement aimé une photo de São Paulo, et moi ce sont les photos de Venise qui m'ont touchée. Ces villes, libres d'humains, sont comme autant de nus qui s'offrent à nous. Mimmo Jodice tente de saisir le temps suspendu, un peu comme Virginia Woolf dans ses écrits. Trop court moment avec ma grande.

Le temps. Il passe trop vite, je n'arrive pas à le suspendre...

Notre arrivée à Venise, en 2010. Elles étaient petites, mes chouchounes!