mercredi 28 septembre 2011

Blogueuse paresseuse...

dixit une amie. Non, non, non, il ne s'agit pas de paresse ici. C'est que nous sommes tranquilles depuis notre retour du Maine. Nous avions des petits travaux à faire dans la maison, et nos deux dernières fins de semaine leur ont été consacrés. Sont-ils terminés? Que non! Nous ne sommes pas très rapides je crois. MA a repeint à moitié le toit de tôle: il a manqué de peinture. Quand pourra-t-il poursuivre? Aurons-nous un toit à moitié peint pour toujours? Comment font les gens pour arriver à tout faire? Que de questions qui demeurent pour l'instant sans réponse. J'ai pour ma part commencé à décaper un meuble (votre meuble, Bruno)... C'est long décaper, n'est-ce pas? Je ne décape que 30 minutes à la fois, car le produit chimique finit par pénétrer le caoutchouc des gants et, par extension, à brûler ma peau. C'est donc mon projet à long terme, mon projet de patience. Et puis il y a nos vieilles portes desquelles on a retiré les poignées d'origine pour les faire repeindre. Elles sont hyper belles: noires et brillantes (merci mon frère!). Mais elles attendent bien emballées dans leur tissus de protection. Ils nous faut des vis noires... et on doit d'abord repeindre les portes. Et nos portes n'ont pas de poignées. Et on attend mon autre frère et mon filleul qui viendront refaire la rampe de l'escalier. Vous voyez, pas de quoi écrire un blog.

Pour celles que cela pourraient intéresser, je mets les liens du menu de la semaine (Jamie Oliver m'a inspirée!). Dimanche, j'ai dû passer la journée au lit (rien de grave), j'en ai profité pour faire le menu, la liste des courses, travailler et tenir compagnie à MA qui peinturait le toit (je le voyais de la fenêtre).


Le meilleur curry qu'on a fait jusqu'à maintenant.
Une délicieuse tourte grecque que l'on a mangée accompagnée d'une salade de betteraves que ma mère avait fait cuire pour moi.
De la truite en papillote accompagnée d'une salade. Délicieuse et goûteuse recette. Les filles ont tout mangé, elles qui ne raffolent pas du poisson.
Des pâtes, qui me permettront enfin d'utiliser les fabuleuses tomates italiennes mises en pot et qui m'ont été gentiment offertes par Odette. Nous mangeons dans quelques minutes. L'odeur du plat monte jusqu'à moi. Mmm.
Et une soupe aux lentilles.
Vendredi, ce sera resto, car nous serons à Montréal pour un concert d'Éléonore.

jeudi 22 septembre 2011

Soirée inhabituelle

Hier soir, nous avons eu la chance d'amener Éléonore voir un match des Canadiens au Centre Bell. Pour ceux qui s'inquiètent de Marguerite, sachez qu'elle ne vit pas d'injustice: elle y est allée deux fois et y retournera en janvier avec François, Émile et MA.

Je crois bien que j'ai davantage regardé Éléonore que ce qui se déroulait sur la glace. C'est fou l'effet que procure un match de hockey en direct. L'effervescence est palpable, les gens sont de bonne humeur; il y a une réelle énergie qui transporte l'assistance. Je suis loin d'être une fan finie de hockey, mais force est d'admettre qu'une telle soirée est galvanisante. Ma chouchoune avait les yeux ronds et elle était très contente de rencontrer Youppi! A priori, je n'aime pas les mascottes (ni les clowns, ni les magiciens, si vous voulez tout savoir), mais Youppi! est une exception. D'abord, il est propre, ce qui n'est pas le cas de toutes les mascottes. Et sa bonhommie est contagieuse. Bref, Youppi! a l'air sympathique. On a comme envie d'être son ami!

Les Canadiens ont perdu, mais Éléo est revenue avec des petits souvenirs.

dimanche 18 septembre 2011

Un salut à l'océan

Lorsque nous glandions les filles et moi dans la jolie petite boutique de Wiscasset, la dame qui y travaillait nous a recommandé de faire un détour à Popham beach. Cette plage, située dans un state park, est peu achalandée et on y trouve, paraît-il, des dollars de sable. Depuis longtemps, je rêve de trouver un dollars de sable. Quand Éléonore a su que l'on pouvait y faire cette trouvaille, elle a insisté pour qu'on s'arrête à Popham. Ce qui fut fait. La plage était quasi déserte, le vent qui soufflait et le bruit des vagues nous coupaient du reste et nous tenaient enveloppés dans nos pensées. Chacun était dans sa bulle: les filles et moi cherchions des dollars de sable chacune de son côté, et MA prenait des photos. En arrivant à la plage, j'avais mal à la tête. En la quittant, mon mal de tête m'avait quittée et j'étais rassérénée. Chaque fois, l'Atlantique me fait cet effet. Je ne me baigne pas dans l'Atlantique, car il est trop froid, mais cet océan me fait un bien fou qu'aucune autre mer ne fait. Je ne sais pas si c'est sa violence, la fraîcheur qu'il transporte, son immensité, ses eaux foncées et un peu effrayantes, mais il a toujours un effet salvateur sur moi.
Nous avons donc arpenté la plage de long en large et de travers à la recherche de dollars de sable. En vain. Marguerite en a bien trouvé un, mais il était coupé en deux. Et puis, ils se trouvent où ces dollars? Près de l'eau? Dans le sable? On manquait un peu d'information. Éléonore était bien déçue de n'avoir rien trouvé. De retour ici, j'ai fait une petite recherche qui m'a appris que le dollar des sables est aussi appelé ou fleur de sable ou béret basque du côté du pays basque.

Je serais restée toute la journée sur la plage à glander et même à dormir enveloppée dans une couverture, mais il fallait partir. Nous nous sommes arrêtés à Freeport, faire quelques achats dans les outlet. C'est d'ailleurs à Freeport que j'ai enfin mangé mon lobster roll auquel je pensais depuis un mois. J'en aurais bien mangé 3 tant il était délicieux. Nous avons fait nos petits trucs assez rapidement dans les outlet, car MA n'est pas un grand amateur de boutiques et moi je deviens assez lasse de tout cela assez vite aussi. Notre dernier arrêt prévu: le Whole Food de Portland. Nous y avons fait quelques achats pour la semaine et avons pris des trucs pour manger en route. Chaque fois que je ressors d'un Whole Food, je me dis que c'est vraiment dommage qu'on ait rien de tel ici, mais que, malheureusement, c'est loin d'être une épicerie démocratique: les prix sont prohibitifs et y faire une épicerie hebdomadaire et familiale me semble insensé.

Notre visite du WF marquait donc la fin de notre petite aventure dans le Maine, où nous nous sommes promis de retourner tant il fait bon y être. La prochaine fois, j'aimerais bien aller visiter le musée de Portland et faire une activité de plein-air. D'ici là, on a quelques menus travaux à faire dans la maison, Éléonore a des concerts tout l'automne et Marguerite commence ses cours de tennis.
Allez, une dernière vague: ça ne peut pas faire de tort.

jeudi 15 septembre 2011

Wiscasset, Maine, la suite

Nous avions rendez-vous vendredi soir avec Sharon, la propriétaire de la maison que nous avions louée. On aurait aussi pu opter pour louer les deux chambres du Bed and Breakfast qu'elle tient avec son mari, à deux pas de la maison. Cependant, avec les filles, une maison nous convient mieux. Sharon et son mari, Paul, sont respectivement designer et architecte. Au rez-de-chaussée de leur maison B&B, ils tiennent une boutique d'antiquités françaises. Les deux sont absolument sympathiques. À notre arrivée, Sharon est venue à la maison avec nous, histoire de nous donner quelques explications et de discuter un peu. La maison est un heureux et savant mélange d'antiquités françaises et de la côte est. Chaque objet, de la décoration aux draps dans le lit est choisi avec soin, la plupart des trucs ont été chinés avec patience. Je crois bien que mis à part les serviettes de bain et les électros, rien n'avait été acheté dans une grande surface.

C'est donc satisfaits et l'esprit en paix que nous avons gagné nos lits, bien enfouis sous d'énormes couettes de plumes. Elles étaient si grosses, que j'ai craint que les couettes n'étouffent les filles. J'ai une tendance à voir les dangers partout depuis que je suis mère. Ce n'est pas reposant.

Le samedi matin, je suis allée chercher le café, un très moelleux quatre-quarts au citron et des muffins aux bleuets chez Treats, à deux pas de la maison. Le temps était un brin frais mais le soleil était radieux. Des gens se promenaient à vélo, de légers foulards autour du cou. Après avoir petit-déjeuner, nous sommes sortis marcher dans le village: MA a trouvé un barbier, il en avait bien besoin, et je suis allée avec les filles glander dans une petite boutique de trucs de filles: papiers et crayons de toutes sortes, toupies japonaises, bijoux, jouets de bois, poteries. En sortant du barbier, MA s'est dirigé vers la boutique, sachant qu'il nous y trouverait.

Nous devions quitter Wiscasset pour aller passer le reste de la journée à Portland. J'aurais voulu manger un lobster roll chez Red's Eat, mais la file était déjà longue et il était encore trop tôt. À la sortie du village, nous nous sommes arrêtés dans un tout mignon marché aux puces où plusieurs personnes âgées tenaient un stand. Une fois à Portland, nous avons marché et dîner d'un quesadilla végé dans le quartier des arts, là où se trouve la School of Art de Portland. Marguerite en a profité pour faire quelques achats pour ses cours d'art à la boutique de l'école. Ensuite, nous avons amené Marguerite faire quelques boutiques à l'extérieur de la ville: on a fait très vite. Vers la fin de l'après-midi, nous sommes revenus à Portland pour nous promener dans le port et profiter des derniers rayons de soleil. Le port est très occupé par les pêcheurs du samedi...

Nous étions à Portland pour le souper d'anniversaire de MA. Nous avions réservé au Fore Street il y a un mois. Heureusement, car il est certain que nous n'aurions pas réussi à avoir une table sans cela. Le resto, très achalandé et visiblement très couru, est situé dans le quartier portuaire dans un vieil édifice de briques rouges revampé juste ce qu'il faut. La cuisine est au coeur du resto, et de toutes les tables du resto on peut voir la brigade s'activer autour d'un grand four à bois (dans lequel le chef a eu l'excellente idée de cuire les moules que nous sommes venus manger). À la télé, on avait vu le chef, Sam Hayward, avancer quelques mots en français et donner sa recette de moules aux amandes avec une grande générosité. Quand on avait vu ce plat à la télé, MA et moi on s'était dit qu'on devait aller à Portland. Rendez-vous fut donc pris avec ces moules du Maine au beurre à l'ail et aux amandes. C'était succulent. C'était un cas où les yeux se révulsent quand on goûte. C'était onctueux. J'aimerais tant que MA puisse reproduire la recette. En entrée, on a partagé un plat de sardines grillées. Le tout était accompagné de pommes de terre rattes pour lesquelles je ferais des bassesses. Les filles ont mangé qui un poulet succulent et une purée que j'ai terminée sans faim, car elle était trop bonne et qui un petit plat d'orrecchiettes que MA a vidé avec gourmandise. On a bu un très bon verre de sauvignon blanc. Un seulement: MA devait conduire pour retourner à Wiscasset. Nous devons retourner à Portland, car le chef Hayward a fait des émules, ce qui fait de Portland et des alentours un endroit réputé pour ses restos, dont la plupart accordent de l'importance aux produits locaux et aux producteurs de la région.

Vue de Wiscasset, dimanche matin. Cherchez le petit oiseau perché.

Demain, la mer et le retour. Snif.









Maison, B&B et boutique d'antiquités de Sharon et Paul. Regardez comme ils sont beaux. L'idéal serait de vieillir comme eux. Ils sont très inspirants.

Le violon

La répétition d'orchestre et la chorale d'Éléonore ont occupé toute ma soirée d'hier. Je n'ai pas eu le temps de poursuivre mon petit récit du Maine. Ce soir, retour à la normale. Aujourd'hui, il pleut tout plein, c'est gris et sombre. Je dois allumer ma lampe de travail. C'est le signe fatal que l'automne se pointe.

Envie d'aller à Copenhague manger ici. Vous verrez apparaître bientôt des fourrures dans les décors des restos d'ici.

mardi 13 septembre 2011

Wiscasset, Maine

Afin de célébrer l'anniversaire de MA, nous sommes allés passer la fin de semaine dans le petit village de Wiscasset, dans le Maine. Cet été, alors que nous mettions toutes nos énergies à tenter d'aimer la Floride, mon amie J. m'a envoyé un lien vers la Marston House en nous disant que c'était là où on devait aller. Comme j'écoute souvent mes amies, on a donc décidé de louer ce cottage pour l'anniversaire de MA. À l'instar d'Émilie, vous penserez peut-être que nous sommes retournés bien vite aux États-Unis vu notre désolation de cet été. MA a justement expliqué aux filles qu'il voulait balayer de nos esprits les mauvaises impressions que nous avons eues. Et le Maine a en effet tout balayé.

Le but de cette escapade était bien sûr de souligner les 40 ans de MA, d'oublier la Floride, de souligner la rentrée, mais aussi de profiter de toutes les bonnes choses qu'offre le Maine. Parmi ces bonnes choses, outre l'Océan, il y a la nourriture. Cet État a compris toute l'importance de ses fermiers, de ses producteurs et de ses artisans et il les met de l'avant partout et en tout lieu. Mal manger dans le Maine, c'est le vouloir. Le Maine, c'est le royaume du "from scratch".

Vendredi soir, après une longue route, nous nous sommes arrêtés souper à Belfast, au Chase's Daily. Nous n'avions pas réservé. C'est vivre dangereusement. Quand nous sommes arrivés, on nous a dit que c'était complet: devant ma mine déconfite et devant le fait que nous étions venus du Québec pour y manger, le propriétaire nous a installés à la table des fermiers. C'est une longue table placée là où se tient le marché aux légumes et aux fleurs que vous voyez dans la petite vidéo. Ce resto, c'est une histoire de famille: les grands-parents, les filles, le gendre et la petite-fille, Romy, y travaillent. Tous les plats sont élaborés à partir des légumes bios qu'ils cultivent, et le menu est entièrement végétarien. Le grand-papa est venu discuter avec nous, un peu surpris que nous connaissions le resto. L'ambiance est hyper cool et chaleureuse: on était bien et très satisfaits de trouver un bon repas après une longue route. Marguerite et moi avons opté pour l'assiette indienne, MA a choisi un plat à base de polenta et de portobellos grillés. Éléonore, dont l'estomac est toujours chamboulé par la route, a mangé des bruschettas, c'est un plat sûr pour elle.

C'est heureux d'être contents que nous avons repris notre route vers Wiscasset, non sans avoir fait le plein de pêches, de jus d'orange et de vin dans une épicerie/café/galerie d'art/caviste de Belfast. Notre fin de semaine commençait très très bien. Qui plus est, nos courriels n'entraient pas sur nos cellulaires. Le bonheur avec un grand B.

La suite demain.

vendredi 9 septembre 2011

Bon anniversaire!

Détrompez-vous, ce n'est pas un joueur du FCBarcelona!
C'est mon bel amour. Je m'épanche peu habituellement, mais aujourd'hui, c'est une bonne journée pour le faire puisque c'est l'anniversaire de MA: il a 40 ans. C'est sa deuxième décennie que nous traversons ensemble. Comme d'habitude, dans ma désorganisation perpétuelle, ou plutôt mon manque de temps, je n'ai pas de cadeau de prêt. Mais en attendant, voici quelques vers tirés du poème Mon bel amour de Gaston Miron, que je relis ces temps-ci et qui me bouleverse tellement.

Mon bel amour navigateur
mains ouvertes sur les songes
tu sais la carte de mon coeur
les jeux qui te prolongent
et la lumière chantée de ton âme

Je te laisse lire la suite et tous les autres poèmes que je voudrais te lire et te dire.

mardi 6 septembre 2011

Mettre de l'ordre

Ce type d'organisation me fait franchement me sentir mieux, c'est instantané. Il serait temps que je réorganise les choses dans mon bureau.

Si vous passez aux Pays-Bas

Voici une suggestion d'activité un tantinet salissante, mais que je soupçonne être cathartique.

lundi 5 septembre 2011

Jeudi dernier, c'était la rentrée ici! Ce sont les filles, deux minutes avant qu'elles quittent la maison pour se rendre à l'école. Comme vous voyez, elles étaient plutôt de bonne humeur, heureuses de reprendre le collier. La rentrée marque le retour à la routine, le retour des lunchs pour Marguerite et des soirées d'études, le retour du violon et des concerts pour Éléonore. Déjà, nous pensons à nos vacances de l'été prochain!

Nous avons passé cette première fin de semaine de la rentrée à la maison. Samedi, nous avons trouvé le moyen de ne rien faire en allant participer à la vente de garage qui se déroulait à St-Ignace. Ça m'a permis de voir mes cousins-cousines qui participaient aussi à la vente chez leur mère. C'était une journée où rien de grandiose n'a été accompli, mais où on a pris le temps de vivre.

Le dimanche a été passé à cuisiner. Éléonore avait vu cette recette de galettes à la télé et a voulu les faire. Heureusement que nous avons préparé ces galettes, car dimanche après-midi à peu près toute ma famille est passée prendre le café. J'étais pas mal fière d'avoir de belles et bonnes galettes à offrir! Pour le repas du soir, c'était soupe vietnamienne. Pour Éléonore, j'avais plutôt préparé une salade vietnamienne, car elle en avait envie depuis un moment déjà. C'est très très rare que je prépare deux repas: j'étais dans de bonnes grâces!

Bien que la fin de semaine ait été tranquille, toute une série d'irritants se sont réglés comme par magie: mon père est venu réparer notre poignée de porte, notre rénovateur nous a annoncé qu'il viendra cette semaine pour enfin remettre en place les portes cachant notre laveuse-sécheuse, mon frère est venu ramasser notre tronc d'arbre qu'Irene a complètement tué. C'est mon voisin qui va être content! Et puis, et puis, ma mère et moi avons repeint la niche où tiennent la laveuse et la sécheuse. Il y a deux ans, quand les travaux de rénovation ont pris fin, j'en avais ras-le-bol et j'avais laissé cette partie en plan. Enfin, c'est terminé!

La fin de semaine prochaine sera complètement différente. Vous verrez.