jeudi 13 décembre 2012

Histoires de boules... de Noël

Cette année, notre sapin est très gros. Si gros qu'il aurait mérité un peu plus de boules. Mais voyez-vous les boules ici s'accumulent au fil du temps, peu à peu. Alors, il faut être patient.

Chaque année, en décembre, ma mère achète une décoration pour chaque fille - pour ses petites filles comme elle dit. Elle a commencé au premier Noël de Marguerite, et quand Éléonore est arrivée elle a eu droit elle aussi à sa décoration. Les filles sont toujours curieuses de voir ce qui s'ajoutera à leur trousseau. Et puis, on a aussi les fameuses boules de Pologne, offertes par ma petite Marie et les décorations de mon amie Mirjam, dont un petit ange reçu par la poste il y a des années, et puis toutes ces décorations achetées en voyage, toujours deux par deux, une pour chaque fille. Cette année, elles ont eu des lunes de céramique rapportées d'Espagne. Chaque décoration a son histoire, la même que l'on se raconte chaque année.

Un jour, les filles partiront et avec elles les décorations.

Samedi dernier, alors que je décorais notre sapin avec Éléo, Marguerite m'a surprise en m'offrant la jolie décoration de la photo. Celle-ci me restera, elle est à moi. Le geste de ma fille, qui reproduit celui de sa grand-mère m'a touchée. Qu'elle ait pensé à moi lors de sa sortie au MBA m'a laissée un peu sans voix.

Marguerite est souvent là où je m'y attends le moins.


mardi 11 décembre 2012

Le sapin, les biscuits et autres aventures

Sapin, biscuits et muffins, cuvée 2012
La fin de semaine dernière, nous avons eu la charmante visite de la petite Ophélie et de ses parents. Les valeureux ont fait la route à partir de Cap-St-Ignace. Ces temps-ci, j'aime beaucoup recevoir de la visite dans mon chez-moi, partager un repas, du vin, des moments, des conversations. Ce n'est pas compliqué et ça ne doit pas l'être. Ophélie a décidé de dormir ici, tout près d'Éléo pendant que ses parents sont allés dormir à l'hôtel (oui, nous avons un hôtel à Berthierville, qui est un village-relais, quand même!) La petite Ophélie nous a fait l'honneur de se réveiller à 8h00 le dimanche matin! C'était chouette de l'avoir avec nous. Elle raconte plein de blagues, craint de se faire manger par notre chatte, Vanille, se laisse coiffer, lire une histoire, peler une clémentine et une autre et une autre et une autre. Elle me fait même des câlins. Je pense qu'on s'aime bien. Avoir une petite fille ici, c'est constater que certains gestes sont derrière moi, que les filles sont grandes maintenant.

Sur la photo, le fruit de notre travail, à Éléo et moi. Ce qu'on en fait des choses avec une grande fille qui a toujours la tête pleine de projets. Au menu de samedi: décorer le sapin, cuisiner des biscuits au gingembre, préparer des muffins et recevoir des ados à dormir. Éléo a même réussi à insérer un film dans ce programme! 

Avec le sapin décoré et la crèche installée par Éléo, c'est maintenant permis d'écouter ceci. Bach toujours. En ce moment, je suis en train de me demander si je ne fais pas une folie, si je ne m'achète pas un billet pour aller entendre le Collegium vocale Gent demain soir, à la maison symphonique. Enfin, l'Oratorio dans mes oreilles. Je réfléchis trop, ce n'est déjà plus une folie. S'il n'y avait pas cette satanée route entre ma maison et Montréal...

Je vous laisse avec une photo du bébé chorale dont le chant a clôt le concert de dimanche, qui s'est déroulé à l'église de La Visitation-de-l'Île-Dupas. D'Éléonore, on ne voit que les jambes.

Dimanche, la neige a pu tomber en paix. Nous étions tranquilles à la maison.

À écouter, une tisane à la main - enfin, c'est à votre goût. Ces temps-ci, je redécouvre les tisanes. Elles font parties du rituel du soir, avec les filles. - après une promenade dans le froid,  une journée plus difficile, une discussion bouleversante ou pour faire le calme: Les variations Goldberg jouées par Glenn Gould. L'enregistrement de 1981 est peut-être le meilleur.