samedi 30 avril 2011

Fière de MA hier...

et fière de mes filles aujourd'hui! Hier, Éléonore a joué avec l'ensemble Mi à Sol à l'occasion d'un vernissage. Tâche ingrate pour un musicien que de jouer pour une foule qui n'est pas là forcément pour l'écouter. Éléonore dit qu'elle se sent "comme un disque". Aujourd'hui, en route pour un autre concert. Ce n'est que le début de la saison!

Marguerite, quant à elle, a récolté deux mentions d'honneur: une en français et une en histoire, en plus d'augmenter de façon exceptionnelle toutes ses notes. Quelle joie de la voir si fière d'elle. Si fière et si belle.

Il y a vraiment des moments où je me dis: tiens on a fait quand même du bon boulot, malgré les doutes et les périodes pas toujours faciles.

Bon samedi sous le soleil!

vendredi 29 avril 2011

Noir sur blanc

Aujourd'hui, MA voit son premier dossier publié dans le magazine a+.

Un dossier de cinq pages proposant des outils de pointe aux travailleurs autonomes: ordinateurs, imprimantes, disques durs, chaises et applications.

Un des modèles de chaises qu'il recommande est la Nelson Swag Leg Chair. Dans notre bureau, deux de ces chaises, en blanc, seraient du meilleur effet.

jeudi 28 avril 2011

Rêver en pleine pluie

Quand j'y étais, j'ai vu naître ces paysages, comme de longs tissus qui se déroulaient lentement.

Le rêve qui m'occupe maintenant et qui ne semble pas impossible. Faut vivre d'espoir!

Ou bien celui d'aller enfin visiter le pays de l'auteur qui a accompagné ma jeune vingtaine. Je me souviens encore combien L'insoutenable légèreté de l'être m'avait bouleversée. Et Kundera vient d'entrer dans la Pléiade, et c'est François Ricard qui signe la préface et les bigraphies des oeuvres. Cette nouvelle me donne envie de relire L'art du roman.

Mais avant tout, je dois acheter cela pour Éléonore. Elle en a bien besoin pour tous les concerts qui viennent et son camp de jour cet été.

La photo, c'est pour vous changer de ce que je vois de ma fenêtre.

mercredi 27 avril 2011

Envie de printemps

Non, ces asperges ne sont pas du Québec. Selon Éléonore, elles nous arriveront autour du 4 mai. Elle tient l'info de Lionel Levac.

Oui, nous avons quand même mangé des asperges venues de loin. Ventre affamé n'a point de conscience parfois.

Cette recette rapide, on aurait dû la garder pour ce soir, jour de répétition de violon ici. Mais c'était trop simple...

Il faut:
Des tagliatelles
Des asperges (que vous ferez griller au four)
De la pancetta tranchée mince (que vous ferez rôtir dans la poêle pour qu'elle devienne croustillante. Nul besoin d'ajouter de l'huile.)
Du parmesan frais
De l'huile d'olive
De l'ail
Du sel et du poivre

Cuire les pâtes, griller les asperges, rôtir la pancetta, cuire l'ail dans l'huile d'olive.
Enrober les pâtes de l'huile d'olive à l'ail, saler et poivrer, déposer les asperges grillées sur les pâtes, faites suivre des tranches de pancetta et du parmesan. Déguster.

Les assiettes se sont vidées. Les ventres affamés se sont calmés.

mardi 26 avril 2011

Quesadillas

J'avoue, le titre du billet ne laisse planer aucun mystère. Désolée du manque d'inspiration.

Drôle de journée hier: mi-congé, mi-travail, mi-ombre, mi-soleil.

Dans l'attente du travail que je devais recevoir, je suis allée passer du temps dans la forêt avec les filles. J'en ai profité pour aider à nettoyer des chaudières à eau d'érable. Cela faisait bien plus de 20 ans que j'avais fait cette tâche!

Au retour, le travail n'étant toujours pas entré, j'ai sorti les patins à roues alignés des filles et nous avons fait quelques tours.

L'après-midi a été si rempli que ce n'est que vers 17h30 que nous nous sommes rendu compte du vide de notre garde-manger! Direction épicerie... Il fallait penser à une recette rapide à faire au retour de l'épicerie. Ce serait des quesadillas au fromage. Pour ce faire, il faut:

Des tortillas
Du fromage cheddar fort
Un poivron rouge
Des oignons doux ou des échalotes (j'avais des échalotes)
De la coriandre fraîche (que j'ai oubliée d'utiliser)
Des avocats
Une tomate
Du jus de lime ou de citron
De la crème sûre
De la salsa

Râper le fromage, couper finement le poivron en lanières, couper finement l'oignon ou l'échalote, hacher la coriandre et mélanger le tout.

Préparer un guacamole avec l'avocat, la tomate et le jus de lime ou de citron. À mon avis, acheter le guacamole tout fait est une erreur (j'en ai vu hier dont le deuxième ingrédient, après l'eau, était... du fromage!). C'est tellement facile à faire qu'il ne faut pas s'en priver. Pour tout dire, c'est Éléonore qui a préparé celui d'hier.

Habituellement, je prépare aussi la salsa, mais hier j'ai eu un accès de paresse, je l'ai achetée.

Si on revient aux préparatifs...

Étendre une bonne couche de mélange de fromage sur une tortilla et déposer une autre tortillas sur le mélange. Cela formera une espèce de sandwich rond.

Déposer "le sandwich" sur une poêle non graissée et non huilée (mais qui ne colle pas) et faire dorer le tout sur les deux côtés jusqu'à ce que le fromage soit fondu.

Servir avec le guacamole, la crème sûre et la salsa. C'était vraiment goûteux, délicieux et frais.


lundi 25 avril 2011

Coucou!

Hier, j'ai eu le bonheur de surprendre les crocus en fleur. Chaque année, je les attends avec impatience et, chaque année, en les voyant, je suis soulagée de constater que j'ai réussi à travers un autre hiver ici.

Dans mes oreilles: le nouvel album de Richard Desjardins, L'existoire. J'aurais dû l'avoir avec moi en voyage; les musiques et les paroles auraient bien accompagné les paysages. Il me semble que ça aurait été parfait dans le train... que ça aurait été parfait avec la lumière.


dimanche 24 avril 2011

Joyeuses Pâques!

Vous célébrez Pâques?

Pour l'occasion nous nous étions hier à Drummondville dans la famille de MA et aujourd'hui, c'est dans ma famille que ça se passe.

Nous avons eu droit à un délicieux repas de Monique, la mère de MA. Comme d'habitude, tout était bon et goûteux, mais le clou du repas a été pour moi la soupe de maïs. À déguster les yeux fermés pour mieux se concentrer sur les saveurs!

Sur la photo, photo de famille des petits sacs de Pâques que les filles et moi avons bricolés. Il fallait bien mettre quelque part toutes les confiseries achetées hier!

Vendredi Saint


Vendredi, j'ai pris congé (est-ce possible de prendre congé avec un cellulaire?) pour passer la journée avec les filles. Comme Éléonore avait une répétition de violon en matinée, Marguerite et moi en avons profité pour aller nous poser chez Nocochi, sur la rue Mackay, tout près du musée des Beaux-Arts. J'en ai profité pour rapporté une petites boîte de "nocochis", ces petits biscuits sablés tout mignons, pas très sucrés et aux parfums variés: cardamome, vanille, datte, pistache, cacao, abricot, alouette.

La prochaine fois, j'aimerais bien y retourner pour le thé de l'après-midi.

Après notre pause, nous sommes allées chercher Éléonore à la fin de sa répétition. Le soleil brillait, beaucoup de gens étaient dehors, l'air heureux et surpris que le beau temps existe. Ah! Montréal au printemps, ça donne le goût d'y retourner!

Nous voulions aller dîner chez Olive & Gourmando, mais, comme l'avait prédit Marguerite, le restaurant était bondé et quelques personnes faisaient la file. Ce doit bien être la quatrième fois que l'on tente d'y aller, et qu'il n'y a aucune place! Les filles ont décidé de se rabattre sur le Soupesoup de la rue Wellington dans la cité du multimédia. Elles aiment bien y aller: la salle est immense, le soleil entre tout plein par les grandes fenêtres, le service est sympathique.

Après le repas, nous étions prêtes pour notre séance Imax, où nous sommes allées voir Nés pour être libres: touchant et amusant film, un peu court toutefois.

Nous avons terminé notre journée sur la rue Mont-Royal, qui était bondée. Les terrasses débordaient littéralement! Nous avons fait les achats de Pâques à la confiserie et sommes entrées à la maison satisfaites de notre journée!

jeudi 21 avril 2011

Fast food

Le mercredi soir, c'est répétition de violon ici. Il faut donc prévoir un repas qui se prépare rapidement, car à 18h30 les gens commencent à arriver.

Hier soir, la répétition a été annulée pour cause de tempête, mais on a quand même opté pour le repas rapide. Comme savoir cuisiner fait partir des compétences de base que toute personne doit posséder, j'ai refilé la recette aux filles pour qu'elles s'occupent du repas. Ce qu'elles ont fait avec plaisir et diligence! Bien sûr, j'étais là pour superviser, mais elles auraient pu se débrouiller seules.

Ce plat s'inspire d'une recette de Josée di Stasio et d'une autre publiée dans le magazine Saveurs. En fait, c'est un plat "cuisine du placard".

Il vous faudra:
1 paquet de pâte de votre choix
Huile d'olive (je dirais, 3 c. à table)
2 boîtes de thon dans l'huile
Pesto de tomates séchées (celui de la maison Le Grand est à mon avis le meilleur)
Olives noires dénoyautées coupées à la mezzaluna
Le zeste de 1 citron
Le jus de 1 citron
Basilic frais
Sel et poivre

Cuire les pâte.
Dans un grand bol, mélanger tous les autres ingrédients, sauf le basilic. Ajouter un peu d'eau de cuisson des pâtes pour délayer un brin la sauce. Mélanger les pâtes à la sauce pour bien les enrober. Servir et décorer de basilic.

Marguerite a ajouté de la fleur de sel, que vous pouvez voir sur la photo. Elle voulait tester la finesse de l'appareil que MA a reçu hier pour testage et évaluation. Pour ceux que cela intéresse, il s'agit de l'appareil Casio Tryx. Hier soir, cet appareil a su amuser les petits et le grand de la maison!

mercredi 20 avril 2011

Comme une envie de quiche

Depuis quelques années, la quiche ne semble plus avoir la cote. Il fut un temps où on en mangeait régulièrement et, depuis quelques années, la quiche ne se montrait plus à table.

La semaine dernière, alors que j'étais aux Pays-Bas, la quiche s'est rappelée à moi sur quelques menus. Et la revue Cuisine et vins de France a insisté en présentant un spécial quiches, oups tartes salées.

Hier, c'était cours de violon, moment idéal pour faire une quiche: c'est rapide et une fois cuit ça peut attendre avant d'être mangé.
Pour ceux et celles qui ont suivi Daniel Pinard, vous vous rappelerez peut-être cette quiche, qui vient de lui. Notez que la crème de cuisson 35% n'est pas facultative dans cette recette. Et, surtout, elle ne doit pas être remplacée par du lait!

Alors, pour 2 quiches (mon père dirait "cliches"). Alors, du coup, on mange de la cliche et non de la quiche!

2 poireaux coupés en rondelles
Huile d'olive
Sel et poivre
Crème de cuisson 35%
5 oeufs battus (pour 2 quiches)
1 1/2 tasse de gruyère râpé
2 abaisses préalablement cuites

Faire revenir les poireaux dans l'huile d'olive jusqu'à ce qu'il soient tendres. Saler et poivrer.
Déposer les tranches de poireaux dans les deux abaisses.
Verser la crème sur les oeufs battus de façon à obtenir 2 tasses de ce mélange.
Ajouter le fromage au mélange crème-oeufs. Saler et poivrer si désiré.
Verser le mélange. Enfourner dans un four préchauffé à 375 F environ 45 minutes.

Nous avons servi avec une salade de laitue frisée rouge, tomates, concombres et une vinaigrette toute simple que MA a préparée: vinaigre de vin rouge, huile, sel, poivre, échalote française coupée finement.



mardi 19 avril 2011

Le plat qui séduit

Je me souviens d'un samedi soir où MA avait fait cette recette, qui m'avait complètement séduite. Dans la bouche, (et je vais y aller d'un cliché) c'est une explosion de saveurs... et de fraîcheur.

Ce samedi soir, il avait pris le temps de présenter le plat un peu mieux. Hier soir, il n'a pas pensé que le plat serait photographié. La photo en fait foi.

Voici donc la recette de pommes de terre rattes avec crème à l'échalote (ou ciboulette) et truite fumée

Pour vous dire la vérité, la recette provient de la revue Fine Cooking. Ici, je la traduis et l'adapte librement (je ne mets pas de mesures, car nous y allons à l'oeil). Vous pourrez à tout le moins voir la présentation que vous pouvez lui donner en cliquant sur le lien!

Pommes de terre rattes (ce sont les meilleures pommes de terre à mon avis. Fermes et moelleuses à la fois. Il faut parfois faire des pieds et des mains pour les trouver, mais l'effort en vaut la peine.)
Pomme de terre douce (ce n'est pas dans la recette originale, mais nous on aime, alors on en met au moins une!)
Huile d'olive
Sel et poivre
Crème sûre (ou crème fraîche)
Échalote française finement coupée (ou de la ciboulette)
Zeste de citron (obligatoire)
Truite fumée (ou saumon fumé, mais nous préférons la truite)

Préchauffer le four à 375 F.
Couper finement les patates dans le sens de la longueur en vous assurant que toutes les tranches aient à peu près la même épaisseur.
Placer les tranches dans un bol, ajouter l'huile d'olive, du sel et du poivre et mélanger bien le tout.
Déposer les tranches sur une plaque de cuisson et enfourner pendant environ 30 minutes. Vérifier la cuisson, car elle dépendra de l'épaisseur de vos pommes de terre.

Dans un autre bol, mélanger la crème, l'échalote (ou la ciboulette), le zeste de citron.
Saler et poivrer.

Faites le montage des assiettes selon ce que votre imagination vous dicte. Un verre de vin est facultatif, mais toujours bienvenu! Sur la photo, prise par Marguerite, c'est un chablis.









lundi 18 avril 2011

Elle est arrivée!

La tennis Bensimon est arrivée. J'ai de la couleur aux pieds!

Repas du dimanche


Malgré le froid à l'extérieur, j'avais envie de quelque chose de frais histoire de conjurer le sort. J'ai donc préparé une salade de nouilles froide. J'ai choisi des yet-ca-mein, mais on pourrait préparer cette salade avec des vermicelles de riz ou toute autre nouille asiatique.

Avant toute chose, il faut préparer une petite sauce aigre-douce:
1 c. à table de flocons de piments forts
1/2 c. à thé de sel
3/4 tasse de sucre
1/4 tasse de vinaigre de riz
5 gousses d'ail émincé
Dans un petit chaudron, faire griller les flocons jusqu'à ce qu'ils dégagent leur arôme, 1 à 2 minutes. Ajouter le sel, le sucre et le vinaigre de riz. Chauffer à feu moyen jusqu'à ce que le sucre et le sel soient dissous. Ajouter l'ail. Retirer du feu et laisser refroidir complètement.

Pour la salade, je vous donne les mesures mais, à vrai dire, je ne les ai pas vraiment respectées!
1/3 tasse de la sauce aigre-douce
2 c. à table de sauce de poisson
3 c. à table de jus de lime
1/4 tasse de carottes râpées
Quelques feuilles de laitue frisée rouge coupée en petits morceaux
1/4 tasse de concombres coupés finement
1/4 tasse d'oignons Vidalia coupés finement (ou tout autre oignon doux)
1 once de vermicelles de riz cuits (ou autre nouille asiatique)
1/4 tasse de poulet cuit et effiloché
1 c. à table de coriandre fraîche hachée
menthe fraîche hachée
2 c. à table d'arachides non salée écrasées

Dans un bol, mélanger la sauce aigre-douce avec la sauce de poisson, le jus de lime et les carottes râpées. Déposer la laitue dans le fond de bols individuels, ajouter les concombres et les oignons. Ajouter ensuite les nouilles cuites, le poulet, la coriandre, la menthe et les arachides. Ajouter le mélange vinaigrette-carottes et mélanger bien le tout.

C'est frais, goûteux, délicieux. Tout le monde a aimé.


Temps pour cuisiner


Quand je reviens à la maison après un moment d'absence ou quand j'arrive dans un nouvel endroit j'aime bien cuisiner un plat, histoire de reprendre ou prendre possession de l'endroit, de créer une ambiance chaleureuse, de répandre des odeurs.

Le température de samedi était bien grise, l'herbe bien terne. Rien ne nous attirait à l'extérieur. Éléonore avait invité une amie, et nous avons fait des muffins aux bananes.

Tout le monde a dans ses tiroirs une recette de muffins aux bananes. Je vous donne quand même la mienne, que je tiens de mon amie D. Elle est facile à réaliser avec des enfants. Marguerite la fait maintenant toute seule. Je ne vous dis pas le plaisir que l'on ressent à voir son enfant réaliser (et réussir) sa première recette!

1 1/4 tasse de farine tamisée
2 c. à thé de poudre à pâte
1/4 c. à thé de soda
1/2 c. à thé de sel
1/3 tasse de beurre non salé
1/2 tasse de sucre ou cassonade
2 oeufs battus
2 ou 3 bananes mûres
pépites de chocolat si désiré (dans ce cas, réduire le sucre)

Préchauffer le four à 350 F.
Huiler un moule à pain de 8 1/2 X 41/2 X 3 ou un moule à muffins

Tamiser les ingrédients secs ensemble. Réserver.
Battre le beurre jusqu'à consistance crémeuse.
Ajouter le sucre graduellement et battre jusqu'à consistance légère.
Ajouter les oeufs et battre.
Ajouter les ingrédients secs alternativement avec les bananes, peu à la fois, en battant après chaque addition jusqu'à ce que le mélange soit lisse.

Cuire au four préchauffé environ 1h10.

Si vous avez un moule à muffins en forme de fleur, comme celui que m'a offert mon amie J., les muffins seront encore meilleurs!

samedi 16 avril 2011

Samedi gris

Ce matin, les outardes sont passées en masse au-dessus de chez-moi. Que c'est bon de les entendre, même si le temps est gris et froid. Elles annoncent des jours meilleurs.

La photo ci-contre a été prise la semaine dernière par Paul, le père de Marc-André.

Bon samedi.

vendredi 15 avril 2011

De retour

Me voici de retour depuis mercredi. Le voyage, c'est merveilleux, mais quel bien-être on ressent quand on retrouve ceux que l'on aime. Et notre maison.

J'avais rapporté aux filles tout plein de petits trucs surtout des musées. Je n'avais trouvé qu'une seule toupie pour la collection d'Éléonore, mais plusieurs crayons pour la collection de Marguerite. On a passé un petit moment à ouvrir tous les petits sachets que j'avais dans ma valise.

Au retour, pour me rappeler mon voyage, je suis arrêtée acheter deux nouvelles orchidées qui viennent colorer la salle à manger.

La neige est presque disparue du terrain. Je peux maintenant voir tout le travail qui doit y être fait. De quoi m'occuper pour quelques fins de semaine.


mardi 12 avril 2011

Retour à la cathédrale

Je tenais à la voir, cette cathédrale gothique dont la construction s'est étendue sur deux siècles!

La photo ne rend pas justice à son imposante façade. Nous y sommes entrées pour allumer un lampion, comme je fais dans toutes les églises que je visite, mais nous n'avons pas visité l'intérieur. Je n'ai donc pas vu le triptyque et autres oeuvres de Rubens, malheureusement.

C'est fourbues que nous avons terminé notre journée. On avait peine à parler à l'heure du repas.

Les garçons sont allés jouer au foot et, au retour, ils m'ont montré des vidéos youtube de leurs idoles de foot: Messi, Ronaldo, Hernandez, Kaka... J'en connais plus maintenant!

Je repars demain, mon vol part de Bruxelles à 12h20. J'ai vu Mirjam il y a deux ans. D'une fois à l'autre, on ne sait pas quand nous nous reverrons. Chaque fois, on se retrouve comme si nous nous étions vues la veille.

J'ai déjà hâte au prochain voyage.

Cela dit, c'est avec bonheur que je retourne vers les miens.

En Belgique on mange...

Après avoir quitté stadsfeestzaal bien requinquées par un café et du chocolat, nous avons marché jusqu'au quartier diamantaire là où se trouvent les quatre bourses où se négocient des... diamants. Inutile de préciser que le quartier est particulièrement bien surveillé par la police. C'est à cet endroit que se trouve le quartier juif d'Anvers. Fait étrange: les boutiques, les boulangeries, les boucheries, tout tout est pareil comme à Montréal. Même décor, même présentation des aliments, pareil pareil! En fait, ce n'est peut-être pas si étrange...

Nous avons mangé dans un petit resto bio délicieux et avons pris notre pause de l'après-midi chez Désiré de Lille, car en Belgique on mange des... gaufres!

Chez Sabon

Intérieur de chez Sabon, pour le gommage des mains et pour acheter des produits au chic packaging et aux odeurs toutes subtiles.

Le stadsfeestzaal d'Anvers

Il s'agit de "la salle des fêtes de la ville" située dans un petit centre commercial. Nous y avons pris un café et sommes allées faire un gommage des mains chez Sabon. Ça m'a rappelé les effets du hammam sur la peau. Je devrais faire cela plus souvent.

Anvers, Belgique

En cette dernière journée de voyage, nous sommes allées à Anvers, le diamant des Flandres: il faisait froid, il ventait et il a plu un peu. On a vu mieux!

En venant des Pays-Bas, le port, immense, est la première chose que l'on voit d'Anvers.

Sur cette photo un peu moche, la grand-place d'Anvers et la fontaine Brabo située devant l'hôtel de ville que l'on ne voit qu'en partie, à gauche de la photo. Brabo est un soldat romain et un personnage de la légende qui a donné son nom à la ville. Situées derrière Brabo, les magnifiques maisons de maîtres décorées de dorures qui leur confèrent un air baroque, inhabituel pour ce style architectural.

Nous nous dirigions vers la cathédrale Notre-Dame, mais elle était encore fermée. Nous avons donc marché dans les rues de la ville en faisant les boutiques. J'ai été étonnée de la tranquillité des rues, de l'absence de foules et du calme de la ville.

À Anvers, on parle flamand. Encore une fois, je ne comprenais rien. Cependant, quelques personnes dans les commerces m'ont parlé français... ou anglais.

Élise à Veere

Le papa de Mirjam est venu me porter un cd de photos qu'il avait prises lors de notre journée à Veere. C'est gentil, n'est-ce pas? Me voici dans un joli petit parc devant la jolie petite statue d'un notable du coin.

lundi 11 avril 2011

Journée à la maison

Aujourd'hui, je n'ai pas sorti mon appareil photo et je ne suis pas sortie non plus! Enfin, presque pas.

Mirjam travaillait ce matin, alors je suis restée à la maison à travailler. Elle est entrée avec Benjamin à 13h. Nous avons dîné, Benjamin a fait sa sieste, et j'ai continué le travail. Quand Daniel est entré de l'école, il m'a accompagné à l'épicerie pour m'indiquer les douceurs et sucreries que ses frères et lui aiment bien. Je suis revenue avec plusieurs doses de sucre pour rapporter à la maison! Vers 15h30, nous sommes sortis au parc avec Benjamin et Daniel et nous sommes allés visiter une maison pas trop loin d'ici. La maison est à vendre, mais les portes ne sont pas verrouillées. Alors nous sommes entrés voir l'état des lieux!

Vers 17h, c'était le temps d'aller chercher David, qui rentrait d'une sortie scolaire. Et puis j'ai enfin trouvé un moyen de communiquer avec les garçons. C'est pas trop tôt, je pars mercredi! J'ai ouvert deux pages Google translation: l'une néerlandais - français et l'autre français - néerlandais. Ils m'écrivent dans la première fenêtre, je leur réponds dans la seconde. Le problème c'est que parfois les traductions sont pouiches et donnent de fort drôles de résultats! Mais bon, on a pu échanger un peu, c'était chouette et rigolo. Ils sont vraiment trop mignons.

Ce soir, Mirjam et moi avons pris le thé et échangé des titres de films que l'on a aimés. C'est drôle, car on a pas mal vu les mêmes films, sans savoir.

Donc, petite journée du quotidien qui a fait bien du bien.

Demain, départ à Anvers en Belgique à 8h15.

Dans mes oreilles aujourd'hui: Philippe Katerine, Radio Radio, Patrick Watson, Cat Power, Plants and Animals, Jacques Dutronc, The Smiths, Clap your hands and Say Yeah, Bach

Bonne nuit.

Recette du sandwich vietnamien

Alors, vous verrez, ce n'est pas compliqué! Et c'est délicieux. Ce sandwich se veut la réplique des sandwichs que l'on achète chez Hoàng Oanh (Il y a deux restos. L'un est au 1071 St-Laurent et l'autre au 7178 Rue St-Denis.) Les filles adorent ces sandwichs.
Alors, il faut:
- 1 bonne baguette coupée en deux sur le sens de la longueur
- faire mariner pendant une heure de minces bâtonnets de carottes et de daïkon dans un mélange de vinaigre de riz auquel vous ajouterez du sel, du poivre et une goutte d'huile de sésame (pas plus d'une goutte)
- mélanger de la mayonnaise avec de la sauce hoisin un chouia de sambal Oelek.
- couper des morceaux de poulet déjà cuit
- des peluches de coriandre fraîche

Badigeonnez le pain du mélange mayo/hoisin, étendez les morceaux de poulet sur lequel vous déposerez les légumes marinés. Garnissez le tout des peluches de coriandre. Mangez.

dimanche 10 avril 2011

Tu en referas pour moi, Marc-André?

Probable délicieux sandwich vietnamien que MA et les filles ont mangé pendant mon absence.

Qui veut la recette?

Canal de Veere

On était venu, alors il fallait bien entrer! Oh, que le chemin du retour a été difficile! Cela m'a permis de comprendre la différence entre le "old land" et le "new land". Le premier a bien quelques arbres pour stopper le vent et permettre aux pauvres cyclistes d'avancer. Le second, on le frappe de plein fouet. Là où le premier finit, le second commence. Il n'y a plus rien, plus d'arbres, que du vent. Je sentais que le vent me poussait et j'avais peine à avancer. Et là les gens d'ici ont un truc génial. Mirjam s'est mise à ma gauche, Dirk s'est placé à la gauche de Mirjam. Mirjam a placé son bras sur mon épaule et Dirk a fait de même sur l'épaule Mirjam. Ainsi, on se trouve protégé du vent... sauf Dirk peut-être! C'est ainsi que les parents font quand ils amènent leurs enfants à l'école. Malheureusement, c'est impossible d'adopter la même stratégie chez nous et d'emprunter la moitié de la route!

Une fois à la maison, nous avons été bien tranquilles. On était tous un peu fourbus, même les enfants, sauf peut-être Benjamin qui a l'énergie de ses trois ans et demi!

Demain, la journée sera tranquille. Mirjam travaille en matinée, les enfants sont à l'école et Benjamin sera là en après-midi.

Mirjam vient de m'apporter un thé et deux délicieuses guimauves (les filles, je vous en rapporterai). Je vous quitte.

Dans mes oreilles aujourd'hui, mis à part le vent, le chant des oiseaux et le bêlement des moutons: Radiohead et Arno, Pierre Lapointe, Brassens.

Veere, petit village du XIIe siècle

Veere est un mignon petit village que l'on imagine très très tranquille lorsque la belle saison est terminée. Au XVIe siècle, Veere a été un village prospère grâce à son monopole de l'importation de la laine d'Écosse. Le village est fait de rues pavées et est doté d'un petit port très agréable. Nous nous y sommes promenés, pris le café de l'après-midi et les garçons ont mangé une glace. Il faisait bon.

Veerse Meer

Lac de Veere. Son eau est salée. Au loin, les bateaux sur le lac donnent l'impression de voguer sur les champs. Effet d'optique des pays... bas!

Arrêt pique-nique



Nous avons pique-niqué tout près du lac de Veere sur lequel plusieurs bateaux à voile naviguent. Le vent, venant de la Mer du Nord, est idéal (pour les bateaux...). Heureusement, nous roulons derrière les digues plantés d'arbres, ce qui nous protège de ce vent.

Sur la photo: le père de Mirjam, Dirk et Mirjam. Derrière, c'est la piste cyclable.

34 kilomètres de vélo... ça use, ça use

Oh la la! J'avais oublié certains muscles de mes jambes. Quelle randonnée on a faite!

Ce matin, j'ai accompagné Mirjam et Dirk au culte. C'était ma première expérience d'un culte protestant. L'église est très sobre, quelques vitraux seulement viennent l'agrémenter. La salle est quasi remplie. Le culte se compose essentiellement de chants, d'une lecture faite par le pasteur et de ce qui est comparable à une homélie que le pasteur fait du haut d'une chaire. Évidemment, tout était en néerlandais alors je ne comprenais rien, sauf quelques noms: Lazare, Marthe (qui ne sont pas saints chez les protestants), Israël. Ne rien comprendre a parfois des avantages... j'ai écouté les chants et relaxé. Le culte est moins "actif" que notre messe. On est assis et on ne se lève qu'environ deux fois, on ne s'agenouille pas, on ne communie pas. Par contre, on passe la quête! Les besoins sont les mêmes.

De retour à la maison, le père de Mirjam était là et nous avons pris un café. Ensuite, nous avons préparé un pique-nique pour notre escapade à vélo à Veere à 17 kilomètres d'ici. Se rendre se fait bien. On roule assez rapidement sur des pistes aménagées à travers les champs vastes et verts. La plupart du temps, on ne partage pas la route avec des autos. C'est génial. Surtout quand on a le vent dans le dos... On trouve la vie belle, on trouve que le vélo s'est facile. Un peu plus et on lâche notre guidon...

samedi 9 avril 2011

Hôtel New York avec êtres humains devant

Voici l'extérieur de l'hôtel. Oui, oui, je suis sur la photo avec Mirjam. Remarquez les gens sur les transats derrière nous. Devant, c'est le fleuve et ses activités. Rotterdam est une ville portuaire, on le sent. Ça tombe bien, j'adore les villes portuaires.

Nous avons repris la route du retour. Demain, retour des gentils garçons et sortie à vélo avec le papa de Mirjam, Dirk, les garçons, Mirjam et moi! Trente kilomètres de vélo m'attendent demain!

Pendant que le soleil se couchait, que les tulipes s'ouvraient, que les champs devenaient verts, que l'auto filait, dans mes oreilles il y avait: The Smith (pour penser à MA), Belle & Sebastien, Juno (pour penser à mes filles), Arcade Fire, Alain Souchon, Radio Radio, Cat Power et Marie Nicole Lemieux et Philippe Jaroussky qui chantent le Stabat Mater de Vivaldi. Si vous avez une petite brèche quelque part, pas certaine qu'elle se refermera en écoutant cette musique...

Direction Rotterdam


Nous avons quitté La Haye pour aller vers Rotterdam, à l'Hôtel New York, ancien siège de l'armateur Holland America. Il y a 10 ans, nous y avions pris le thé, et toutes les petites douceurs qui l'accompagnent, pour les 30 ans de Marc-André. Aujourd'hui, il était trop tard pour le thé. (Et je suis sans mon MA qui me manque.) Nous avons bu du vin, mangé des tapas et bien rigolé. C'est un hôtel immense où les gens viennent manger d'énormes plateaux de fruits de mer ou prendre le thé. Dehors, la terrasse est très animée et des gens s'installent sur des transats pour regarder le port et le fleuve. Un bateau taxi est disponible pour amener les gens au centre-ville.

Flânage au soleil


J'ai attendu Mirjam et Dirk sur un banc. Les terrasses étaient bien bondées.

J'aurais aimer flâner au soleil avec mon amour et mes amours. Mmm, ils commencent à me manquer. Non, ils me manquent.

La jeune fille


Après le repas pris sur le banc, c'était le temps d'aller voir la jeune fille. Elle habite au musée Mauritshuis, qui s'avère être un très joli petit musée de maîtres hollandais situé au coeur de La Haye.

J'y suis allée seule pendant que Mirjam et Dirk faisaient des courses. Il faut bien laisser les amoureux seuls parfois. Je me suis donc promenée dans le musée seule avec mon audioguide. Mais je ne faisais pas pitié!

Et j'ai vu des merveilles dont La leçon d'anatomie de Rembrandt. Si ça vous chante, remarquez le mouvement dans la toile. Inhabituel pour l'époque, car les personnages avaient l'habitude d'être figés. Chez Rembrandt, ils bougent. Le mort qui est disséqué était en fait un véritable criminel dont le corps a été offert à la science.

Et hier j'ai fait une découverte, que j'ai retrouvée aujourd'hui: Hendrick Avercamp, un peintre sourd et muet dont les oeuvres sont pleines d'humour et de détails amusants. Observez son Paysage d'hiver, des événements de la vie quotidienne du XVIIe siècle y sont racontés. En principe, il aurait dû être enfermé à cause des ses handicaps, mais comme il avait appris à peindre, on lui a laissé sa liberté. Et il est au musée maintenant.

Et puis, comme Van Gogh l'a fait et dit autour de 1880, je suis venue au Mauritshuis pour voir Vermeer, surtout La jeune fille à la perle. Je me suis assise devant, l'ai bien observée, suis partie et suis revenue la voir, pour être bien certaine de l'avoir en tête. Peinte en 1665, elle est vraiment très bien conservée, presque sans craquelures. Et les couleurs, et les touches de lumière, je ne me lasse pas d'être étonnée de ce travail! Si vous avez du temps libre, amusez-vous à observer l'ombre de son col qui se réflète dans sa boucle d'oreille. Une touche de peinture. Et voilà.

Mer du Nord


Voici la vue sur la mer. Dès que j'ai mis les pieds à cet endroit, j'ai eu l'impression de me retrouver dans le film Copacabana avec Isabelle Hupert, film qui a été tourné à Ostende.

Il ne faisait pas chaud aujourd'hui, autour de 13 degrés. Nous avons mangé un sandwich assis sur un banc, au soleil, à regarder passer les gens.


Promenade du samedi



Nous avons quitté la maison vers 10h00 ce matin, direction La Haye, qui est l'équivalent de notre Ottawa. La Haye accueille aussi un des palais de la famille royale. Je l'ai vu... de loin. C'est aussi à La Haye qu'a siégé Louise Arbour lorsqu'elle était au TPI. Par le fait même, c'est aussi à La Haye qu'a été emprisonné Milosevic. Et l'on espère que Kadhafi ira aussi y séjourner. Nous allions à La Haye, car je voulais visiter le musée Mauritshuis. Mais avant que d'aller au musée, nous nous sommes arrêtés au bord de la mer pour aller prendre un café au Kurhaus Hotel, grand hôtel de la ville situé en bord de mer. Durant la Seconde Guerre mondiale, il a été réquisitionné par les Allemands qui s'y étaient installés.

Cette photo a été prise à l'arrière de l'hôtel, côté mer. La façade est beaucoup plus noble, car aucune baraque à frites et autres vendeurs du temple ne viennent l'enlaidir.

Pardonnez les gens sur la photo. J'ai tenté de faire sans, mais c'était impossible. Voir les autres textes pour la suite de notre bien belle et agréable petite - grande - journée.

vendredi 8 avril 2011

Ah! oui!

Je n'ai pas pris de drogue à Amsterdam. Inutile de poser la question. Mais j'ai senti quelques effluves qui s'échappaient des cafés bruns. Bonne nuit.

Cours intérieure au coeur de la ville

Les façades de ces maisons donnent sur la ville et ses canaux. On ne dirait pas...

On peut voir que quelqu'un n'a pas terminé de couper sa pelouse...

Notre butin pour le train

Un sac de chips coordonné à nos smoothies! Le design est partout ici. Ça rend fou.

Petit canal du quartier des neufs rues

Le canal du café

Canal face au café où nous étions.

Mirjam au soleil

Mirjam zoomée.

Chanson de Karkwa que j'ai mise dans ses oreilles:




Le Rijksmuseum

Le Rijksmuseum sous le soleil exactement.

Amsterdam


Aujourd'hui a été une longue journée. Nous avons pris le train à Goes ce matin à 9h30, direction Amsterdam, où nous sommes arrivées à 11h30. Nous sortons sur le Dam Square, grande place très vivante au centre de la ville (voir photo). Nous sommes d'abord allées manger au grand magasin de Bijenkorf une délicieuse salade composée à l'énorme comptoir à salades débordant de légumes frais et bien apprêtés. Nous étions assises tout près de la terrasse dans un décor frais, pimpant et moderne. Une fois rassasiées, nous avons marché jusqu'au Rijksmuseum, où nous avons récupéré notre audioguide et commencé notre visite. Évidemment, nous n'avons pas visité toutes les salles: j'avais choisi de voir les Vermeer et les Rembrandt. Enfin, j'étais là. Lorsque nous étions venus en 2001, nous n'avions pas visité le musée et j'en avais le regret. Les Hollandais sont vraiment les maîtres du XVIIe siècle. Cette lumière que l'on remarque dans la nature, on la retrouve ici. J'écoutais bien mon audioguide, concentrée, et là, au détour d'une pièce, je rentre dans la pièce des Rembrandt: ça m'a fait un choc. Ses portraits ont l'air si vrai que l'on aurait envie de toucher la peau des personnages et puis tous ces jeux avec le clair-obscur qui guide notre regard, qui attire l'attention (allez voir La Ronde de nuit, il y a comme deux boules de lumière dans cette toile, c'est surprenant). Et puis la toile Isaac et Rébecca (ou Les époux juifs) m'a vraiment touchée. Tout l'amour un peu maladroit d'Isaac est là, bien saisi. Et puis les Vermeer m'ont tiré une larme. Les blancs de Vermeer semblent avoir été peints hier. Toutes ses couleurs sont parfaites, juste parfaites. Et il y a encore cette lumière indescriptible, forte, présente, pure qui se dégage des toiles. Cette visite m'a ravie, vraiment. C'était un moment qui m'a fait un bien immense.

Après le musée, c'était le temps d'un café au bord d'un canal. Il était 16hrs. On avait faim, alors on a mangé aussi. Ensuite, on a enfilé de petites rues dans le quartier des neufs rues. Mirjam m'a amené visiter une petite cours intérieure qu'on ne trouve pas si on ne connaît pas. C'est une assez grande cours aménagée au centre de laquelle se trouve une église et une chapelle destinées aux gens habitant les appartements entourant la cours. Il y en a quelques-unes à Amsterdam. On ouvre donc la porte de cette cours et, en une seconde, l'on quitte le tumulte de la rue pour tomber dans un espace vert d'un calme surprenant.

J'ai adoré ma journée. Amsterdam est une ville tellement agréable! Il n'y a presque pas d'autos, les rues sont animées, mais pas survoltées, il y a des cafés partout et des petits restos sympas. Et puis tous ces canaux que l'on traverse au gré des ponts que l'on rencontre. Je m'y voyais bien en amoureux.

18h25: retour à la gare pour attraper notre train de 18h29. J'ai mis mon Ipod sur mes oreilles, appuyé ma tête contre la fenêtre et j'ai regardé la ville s'éloigner. Le soleil éclairait et chauffait le wagon. Je regardais défiler la cime des arbres, les petits villages que nous croisions, les champs sur lesquels descendait le soleil, les plans d'eau qui apparaissent ça et là, les moutons endormis. Le paysage est paisible. On dirait que parfois le temps s'arrête ici, qu'il se fige. Dans mes oreilles: Jane Birkin et Mickey 3D, Martha Wainwright, Manu Chao, Louise Attaque, Patrick Watson, Karkwa (encore, oui) et les suites pour violoncelle de Bach. Les avez-vous déjà écoutées? Précipitez-vous. C'est grand et ça nous détache de nous-même. Ça fait du bien parfois.

jeudi 7 avril 2011

C'est Mirjam!

Demain, je vais prendre une photo plus zoomée! Je vous avais avertis: mon art n'est pas au point!

En prenant un café à Goes


La place devant le café où nous étions: remplie de vélos.

À vélo avec pas de casque



Lorsque Mirjam est rentrée du travail, nous avons mangé le repas que j'avais préparé. Nous avons failli manger cru, car j'ai bien dû mettre 30 minutes à allumer la cuisinière. Je n'ai jamais vu un truc aussi complexe à mettre en marche! J'ai insisté auprès la dite cuisinière, me disant que ce n'était pas un truc aussi con qui allait avoir le dessus sur moi.

Nous avons quitté la maison vers 14h à vélo avec pas de casque! Nous avons roulé sur des pistes cyclables asphaltées à travers les champs jusqu'à Goes (prononcer Houss). Les pistes longent les routes, c'est un bonheur. Et il y en partout! Le paysage, très plat, n'est dérangé que par quelques polders sur lesquels est plantée une rangée d'arbres. Cette balade m'a permis de voir mon premier moulin à vent et... pas de tulipes. J'ai par contre aussi vu des champs de pommes de terre (!) et des vergers dont les pommiers sont en fleurs! Le vélo ici, ce n'est pas un hobby, ni même un sport, c'est un moyen de transport. Alors, faut qu'on avance, faut aller vite. Ça m'a rappelé Padou et tous ces vélos fous. Bref, aujourd'hui, j'ai fait 12 km de vélo, c'est plus que ce que j'ai fait au cours des dernières années. Avec le soccer d'hier, j'ai des courbatures!

Arrivées à Goes, ville du Xe siècle de 37 000 habitants, nous avons laissé nos vélos face à la petite épicerie bio où nous avons fait les courses à la fin de la journée. C'est là où j'ai pris la photo qui accompagne ce texte. Voyez l'édifice blanc à droite des deux autres? C'est l'endroit où était servie la soupe populaire il y a longtemps. La cloche servait à appeler les gens à la soupe. Nous nous sommes assises à une terrasse d'un café et avons pris un café au lait en regardant les gens aller et venir. Ensuite, nous nous sommes promenées dans la ville à faire les boutiques. J'ai enfin trouvé une paire de chaussures chez De Splenter. Vers 18h, nous avons regagné nos vélos, fait les courses et un détour vers les deux églises de la ville. L'église protestante et l'église catholique se font face, comme si elles se jaugeaient, comme si aucune des deux n'allait céder du terrain à l'autre. Drôle de sentiment. À ce moment-là, j'ai pensé à Henri IV qui avait dû abdiquer sa foi protestante pour devenir catholique (Mais que ne ferait-on pour devenir roi). Malheureusement, je n'ai pas visité les églises: elles étaient fermées. Retour sur le vélo pour aller à notre point de rencontre avec Dirk, l'amoureux de Mirjam, qui venait nous prendre pour nous ramener à la maison (c'est pratique le support à vélos...). À deux minutes du centre-ville, des moutons broutaient près d'un un joli petit lac.

Retour à la maison: souper, thé, douche, et repos dans la chambre. Demain, départ en auto vers la gare de Goes en destination d'Amsterdam où le Rijksmuseum et un audioguide nous attendent. Si nous avons le temps, nous irons visiter la maison d'Anne Frank. La semaine dernière, ce n'était plus possible d'acheter des billets en ligne. Alors je crains qu'il y ait une longue file.

La fatigue vient de me frapper. Bonne nuit!

Là où je suis

Avant de me mettre au travail, j'ai quand même pris le temps de photographier la maison que Mirjam a louée en attendant de trouver celle qu'elle achètera. Des pensées sont en fleurs de chaque côté de la porte. J'écoute Karkwa. Ce sera cette musique qui me rappellera mon voyage.

Une matinée à Lewedorp

Ce matin, Mirjam est allée au travail. Elle termine à 13 heures. On mangera et on partira à vélo. Je suis restée à la maison, pour travailler, mais je suis d'abord allée à l'épicerie à deux portes d'ici. Heureusement que l'épicier parlait anglais, car je n'aurais pas su demander des piles et des oeufs! C'est d'ailleurs à l'épicerie que s'en vont cette grand-maman et sa petite fille toute blonde.

mercredi 6 avril 2011

Intermède

C'est la nuit ici et je suis réveillée. Grrr. J'en ai profité pour aller voir le très beau et nouveau site de l'Express. Je vous invite à aller lire les textes à la fois concis et éloquents de notre ami Bruno, qui a réussi, dans une économie de mots tous bien choisis, à rendre l'atmosphère du resto et à nous donner l'envie de nous y transporter illico. Et c'est sans parler des photos en noir et blanc qui rendent bien le mouvement de l'endroit, son effervescence contrôlée. Tout est là. Oui, je prendrais bien encore des fabuleux ravioli et un petit verre de pinot noir.

Descente au printemps

J'écris de mon lit. Je crois que mon corps et ma tête vont bientôt m'abandonner. Difficile à croire, mais je n'ai pas dormi depuis mon arrivée à Bruxelles ce matin! Je ne sais pas comment j'ai tenu le coup.

Le vol s'est bien déroulé malgré la promiscuité imposée dans les avions Air Transat. Il vaut mieux voyager avec des gens dont on est les intimes! J'étais assise à côté d'un explorateur minier large comme une porte et tout coincé dans son banc. Il faisait pitié à faire tant d'efforts pour se faire tout petit petit pour éviter d'empiéter sur mon espace. Il n'y avait rien d'autre à faire que de dormir: je n'avais pas accès à mon sac de cabine et à mes trucs à lire, car tout était coincé entre les jambes de l'explorateur baraqué.

Mirjam m'attendait à l'arrivée avec son petit Benjamin. Nous avons pris un café à l'aéroport. C'est là que je me suis fait mon premier ami, le petit Benjamin. Pendant que Mirjam commandait les cafés, il est resté avec moi. Je lui ai montré les photos de mon iphone et je l'ai fait jouer à Fruit Ninja! Et il a mangé la mousse de mon café. Plus tard, il a dévoré la moitié de mon petit gâteau. Lui et moi, c'est pour la vie maintenant.

Nous avons fait de petites courses et sommes allés cueillir le second fils de Mirjam, David. Il revenait de l'école à vélo. On l'a rencontré sur une route droite qui fendait un champ. On les a fait monter à l'arrière du camion, lui et son vélo. Avec David aussi ça a été facile. Lui, c'est le foot qui nous a rapprochés! Il a demandé à sa mère si je connaissais le foot. Bien sûr que je connais! J'ai joué... jeune! Alors au parc, il a voulu savoir ce que j'avais dans le ventre! Et bien croyez-le ou non, je l'ai impressionné! Et tenez-vous bien: il dit que je suis sportive! C'est bien là une grande imposture!

Et Daniel est arrivé, l'aîné des trois fils de Mirjam. David lui a dit que j'étais une grande sportive. Alors, lui aussi a voulu que je joue au foot avec eux! Souvenez-vous que je suis debout depuis 8h hier... Mais que ne ferait-on pas pour se faire des amis! David m'a appris quelques mots de néerlandais.

Et j'avais apporté des bonbons... Les bonbons c'est tellement bon!
Et j'ai dessiné la silhouette de Benjamin à la craie, lui ai fait une marelle, ai chassé avec lui des coccinelles, qu'il écrabouille avec ses petits doigts.

Au souper, les grands ont voulu que je m'assois entre eux.

Les 3 garçons sont vraiment très gentils, très affables et très attachants. Et on ne parle pas la même langue. C'est fou.

Ici, la lumière est comme je ne l'ai jamais vue ailleurs. Elle est comme diffuse à travers un voile, se jette sur les champs plats et traverse les branches de quelques arbres qui pointent ça et là. Cette lumière, je la reconnais en photo.

Et tout est en fleurs. La rhubarbe est même montée en graines... déjà, en avril! Le thym, la menthe, l'origan et le romarin sont prêts. Les jacinthes sont en fleur. Ça fait tellement de bien d'avoir quitter les bancs de neige gris, le sol boueux et brun. Ça fait tellement de bien une descente au printemps!

Sur la photo, c'est David, au parc. Trop génial cette espèce de panier géant. On s'est étendu dedans un brin, au soleil, Mirjam et moi.

Demain, nous irons peut-être à Goes... à vélo.

mardi 5 avril 2011

Voyage en solitaire

Il y a un moment déjà que je pense à avoir un blogue. Non pas tant pour être lue, mais plutôt pour écrire. Non pas tant que j’écrive bien, mais parce qu’écrire fait du bien. Cependant, il me manquait une intention d’écriture. Ce voyage impromptu vers les Pays-Bas est devenu la parfaite intention d’écriture. Quelle sera l’intention à mon retour? Je ne sais pas précisément. Mais ce sera Et tout, etc. Certaines personnes qui me connaissent, et qui, surtout, connaissent l’écrivain Yvon Rivard, sauront d’où vient cette expression que j’aime depuis au moins 1990. Dans Et tout, etc. il y a tous les possibles, tous les rêves, toutes les envies, tous les désirs, et surtout tous les sujets. Et tout, etc. n’impose aucune limite.

Je pars donc seule aujourd’hui rejoindre mon amie Mirjam rencontrée à Avignon en 1995 au cours d’un stage d’études. Nous nous sommes revues depuis dès que l’occasion se présentait. Mon avion décolle ce soir à 21h20 et j’arriverai demain matin à 10h00 à Bruxelles, en Belgique. Mirjam m’y attendra avec Benjamin, le plus jeune de ces fils, et nous filerons vers son nouveau village, Lewedorp (village du lion), situé en Zélande (Terre de la mer), au sud-ouest des Pays-Bas. Priez pour que les digues ne cèdent pas...

Huit jours sans MA et les filles. Ce n’est pas naturel pour moi de les quitter, de quitter ainsi seule sans nos habitudes de quatuor. Toutefois, je suis convaincue que cela me fera du bien. Et à eux aussi.