lundi 31 octobre 2011

Mais où étions-nous donc?

Hier, nous avons mangé l'un de nos meilleurs repas. Comme je l'ai écrit à É.: on est triste quand l'assiette est vide. MA, Éléonore et moi sommes allés manger ici. Je ne mets pas de lien vers le site du resto, car il est en construction. Si vous faites de plus amples recherches sur le Comptoir Charcuteries et vins, vous tomberez infailliblement sur d'excellentes critiques. J'y étais allée il y a quelque temps avec des copines du travail, et le repas avait été excellent. Celui d'hier l'était encore davantage. Mais pourquoi diantre, étions-nous à Montréal un dimanche soir? Pour cause de Selena Gomez, qui passait au Centre Bell (ne vous étouffez pas, MA et moi n'étions pas au Centre Bell). Marguerite y est allée avec son amie, A-S. Nous les avons accompagnées à la porte et sommes venus les reprendre à la fin de la soirée. Pendant ce temps, nous avons fait bonne chère. Donc, trêve d'aparté. Qu'avons-nous mangé? Une assiette de charcuteries maison en entrée. Je vous passe les détails, car je ne veux pas trop les connaître. En matière de charcuteries, je ne suis pas curieuse sinon je ne les mangerais pas. En fait, je n'en mange jamais. J'ai fait une exception hier, car elles sont faites maison, par le chef. Avec la moutarde au cumin, ces charcuteries font un malheur. Éléonore les a beaucoup appréciées. En plat principal, j'ai opté pour des cannelloni au poulet confit, sauce crème sûre et ail grillé, coulis d'olives noires et tomates confites (j'ai l'eau à la bouche en écrivant cela). MA a choisi une tarte au homard (ha! Je souffre, de ne plus être là.) et Éléonore y est allée d'un rib de boeuf servi avec une purée de céleri-rave et d'un agnoletti de pomme de terre (ça réchauffe mon coeur que d'y penser). Le tout est fin, goûteux, frais, apprêté avec amour, on le sent. On a vidé nos assiettes, même Éléo. Pour dessert, un seul: une tarte au chocolat blanc, foam de framboise et tire éponge maison. Ce qui est étonnant dans tout cela, ce sont les prix. Le plat de homard coûtait pratiquement le même prix que mon lobster roll du Maine, mon plat et celui d'Éléo n'étaient pas plus cher que le prix d'un menu du jour dans un mauvais resto. C'est presque gênant de payer si peu... Enfin, à ce prix, on serait fou de s'en passer!

En sortant du resto, avons fait un arrêt à la librairie pour choisir des livres pour cousine Justine. Nous avons ensuite roulé sur le Mont-Royal pour aller montrer Montréal illuminée à Éléo. Mon coeur s'est serré. Je devrais être encore là.

Nous avions décidé d'aller prendre un repas avec notre petite Éléo pour discuter avec elle. Dernièrement, elle a décidé de quitter l'orchestre à cordes. Cette décision m'arrache le coeur. J'ai l'impression qu'elle se prive d'expériences riches et d'occasions d'apprentissage hors du commun. Samedi dernier, l'orchestre jouait au Conservatoire, et c'était magnifique. Éléo n'était pas sur scène, et j'ai trouvé cela fort dommage. Cette décision suscite des questions: doit-on pousser, exiger, commander, obliger? Je ne crois pas. Mais on peut se désoler... et être triste et chercher à comprendre. Pourquoi l'année dernière était-elle si motivée et puis, tout à coup, l'envie disparaît? Elle nous a dit qu'elle prendrait une année. Pendant ce temps, elle poursuit ses cours de violon et elle fera du tennis avec Marguerite cet hiver.

Et ma Marguerite, elle, est revenue enchantée de son premier concert, de sa première grande sortie sans nous. Elle était bien stressée en quittant la maison, mais tout s'est bien déroulé. Elle a eu la preuve qu'elle peut sortir sans nous... pas trop quand même!

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