jeudi 5 juillet 2012

Un détour par San Sebastian, Espagne


Le lundi se lève. Un voile de nuages cache encore les Pyrénées. Par contre, nous voyons poindre dans le ciel des parcelles de soleil. Ce matin, nous allons vers St-Jean-de-Luz, en pays basque. Marraine et Benoît décident de nous suivre. On se rencontrera peut-être là-bas. Mirjam et Dirk iront visiter Lourdes. Mirjam aime bien visiter les sites catholiques : elle en profite pour acheter des médailles de saints. Étant donné que les protestants n’ont pas de saints, ils empruntent les nôtres, héhéhé. 

Avant de prendre la route, nous sommes retournés voir notre boulanger sympathique. Nous avons pu piquer une petite jasette avec  sa mère, qui nous a parlé de son petit-fils, Boris, qui est à Montréal, où les gens l’ont si bien accueilli. Nous avons acheté des pains encore tout chaud, des croissants et des chocolatines, que nous avons mangés en regagnant notre auto.

Nous avons pris la route direction St-Jean-de-Luz. Alors qu’on y était presque, on a décidé d’aller dîner à San Sebastian, en Espagne. Je voulais aller voir la baie de la concha, alors nous nous sommes dit, c’est le temps où jamais puisque nous étions à 25 kilomètres seulement! Ce genre d’imprévu ne plaît pas du tout aux filles qui préfèrent toujours s’en tenir aux plans initiaux, tandis que MA et moi on aime bien avoir la liberté de changer d’idées et d’emprunter d’autres chemins. Vu qu’Éléonore n’a plus le droit de s’opposer à des sorties sous peine de perdre des points (on a une petite entente), elle n’a rien dit, mais ses yeux parlaient pour elle!

Une fois à San Sebastian, nous sommes tombés illico sur un petit bar à pintxos  dont le comptoir était rempli de mignons tapas : MA et Marguerite ont opté pour des sandwichs au jambon serrano et poivron vert grillé, Éléo et moi, une tortilla de patatas et des patatas bravas pour tout le monde – je vous rappelle que je vis une histoire d’amour avec les pommes de terre. Une fois notre faim calmée, nous avons pu déambuler dans les  rues étroites  de la ville. Oh ! qu’elle est mignonne cette ville avec tous ses petits café qui semblent tous plus accueillants les uns que les autres!  Les fenêtres donnant sur les rues étroites sont décorées de fleurs. Parfois, les habitants des lieux se penchent à la fenêtre pour observer l’action de la rue.

Ce petit moment passé dans cette ville basque m’a rappelé Barcelone. Finalement, Éléo a admis qu’elle aimait bien sa promenade. Son sourire est revenu.

Sur la route du retour, nous nous sommes arrêtés à St-Jean-de-Luz, comme le suggérait la femme du boulanger. Éléo et moi sommes allés tremper nos pieds dans l’océan pendant que MA et Marguerite marchaient haut. St-Jean-de-Luz a un charme suranné touchant. On sent qu’elle a eu des jours plus fastes, mais qu’elle a encore beaucoup à offrir. Dans le port, nous nous sommes attablés à un café, histoire de prendre quelques  rafraîchissements.

Et il fut temps de partir. À la maison nous attendait un succulent souper préparé par Dirk et Mirjam : tomates farcies, pâtes aux courgettes et pour dessert un panna cotta à la confiture d’abricots cuisinée l’après-midi. Je crois que le plus cadeau à me faire est certainement de m’offrir un repas maison!
Le soir, nous sommes allés visiter les chèvres qui broutent avec passion pas très loin de notre maison et admirer les montagnes qui nous entourent.

Oups, l’auto de Mirjam et Dirk a une crevaison. Vite, on appelle le garagiste d’Asson. Il enverra quelqu’un demain matin…

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