jeudi 7 juillet 2011

Il pleut, il mouille

Belle journée à Miami bien que sous la pluie, une toute petite pluie fine qui n’était pas désagréable vu la température très très humide. Après notre petit repas pris à la librairie-café à l’ombre d’une dizaine de lampes Georges Nelson et d’autres de ses créations, nous avons marché sur Lincoln Drive et sommes allés visiter le artcenter de Miami. Cet endroit est divisé en petits ateliers tous qui abritent des artistes de la ville. Si l’artiste s’y trouve, on peut entrer, visiter son atelier et discuter de son travail. Ah!!! Quel plaisir ça nous a fait : c’était calme, c’était beau et touchant, et surtout, c’était à des kilomètres de tout le bazar qu’on a vu depuis que nous avons quitté le New Jersey. Un artiste m’a vraiment touchée avec ses collages : Tom Cocotos. C’est renversant de voir ce qu’il peut faire, notamment des portraits, avec quelques morceaux de papiers et des nuances de blancs. Marguerite et MA ont beaucoup aimé le travail de Nina Surel qui crée des silhouettes avec de la passementerie et des fleurs de porcelaine. On dirait des Klimt en 3 dimensions. Éléonore se sentait comme au musée, donc pas très bien. Mais on insiste : elle finira par y prendre goût. Je sais que des choses s’impriment dans son cerveau.

Nous sommes allés dans le quartier art déco où nous avons rejoint la plage. On a marché les pieds dans l’eau et sommes revenus à l’auto en marchant sur le très joli boardwalk qui longe la plage. Miami semble s’être regénérée, au contraire de là où nous nous trouvons. En se revitalisant, elle a semble avoir conservé son âme.

Nous sommes rentrés à la maison par la A1A, ce qui nous a permis de rouler sur Ocean Drive, qui rappelle un brin Nice. Faut aimer. Je trouve ça trop clinquant, comme Nice. Cependant, j’avoue que j’envie la vue sur l’océan qu’ont les habitants d’Ocean Drive!

Sur la route du retour, tous les fast-food de la planète sont réunis, les églises de toutes allégeances sont alignées, les diseurs de bonne aventure attendent les gens en mal d’espoir, et les W*****t viennent étendre leurs produits de qualité douteuse.

Je n’arrive pas à comprendre comment les gens endurent de telles inégalités, comment ils arrivent à vivre en paix dans un monde où le meilleur appartient à une poignée de gens.

Jeudi, il pleut. Nous avons roulé jusqu'à Boca Raton. Nous prenons un café dans un Star*** parce qu'il n'y pas grand-chose d'autre et parce qu'il y a Internet. On vient faire une petite recherche pour trouver un endroit intéressant où manger. La météo s'annonce mal pour les jours à venir. Nous reprendrons la route dimanche vers Myrtle Beach. Nous serons de retour plus tôt que prévu avec la ferme intention de partir bien loin l'an prochain! Cela dit, on passe quand même du bon temps ensemble: on rit un bon coup, on mange bien, on lit pas mal et on dort. C'est déjà pas si mal!

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