mardi 26 juin 2012

La dune

En mai 2011, nous avions regardé le film Les petits mouchoirs. C'est là que j'ai vu des images de la dune du Pyla. Je me souviens avoir dit à MA: j'aimerais aller à cet endroit. La semaine suivante, lors d'une réunion de famille pour souligner l'anniversaire de mon neveu Émile le blagueur, naissait l'idée d'un voyage en famille. C'est donc depuis ce moment que nous planifions cette semaine.

Hier, nous sommes donc partis à la conquête de la dune en famille. Pour moi, c'était important que les enfants découvrent ce lieu ensemble. Heureusement, hier, la température était parfaite: pas de pluie mais pas non plus de soleil accablant. Chacun a donc escaladé - et descendu - la dune de sable haute de 117 mètres. Une fois au sommet, on a le choix de regarder l'océan ou d'observer la forêt landaise, que la dune envahit de quelques mètres chaque année. MA, les filles et moi avons d'abord opté pour les marches. Au sommet, nous avons gagné la plage en descendant dans le sable qui remonte en haut des chevilles. De certains points de vue, on a l'impression que la dune se termine et qu'on tombe directement dans l'océan, comme si en effet la Terre était carrée et qu'ici c'était la fin! La beauté ici, c'est que chacun va à son rythme. Personne n'est obligé de descendre jusqu'à l'océan, on peut s'arrêter à mi-dune et respirer l'air. Certains membres du groupe on décidé de relaxer sur la dune et de regarder les autres s'échiner.

Comme j'avais rêvé de ce lieu, je suis descendue me tremper les pieds dans l'Atlantique. Ouille, cet océan est fidèle à lui-même: froid. Nulle envie de s'y précipiter ! Puisque nous sommes en bas, il faut bien remonter. Ouf... Il faut quand même pouvoir assurer physiquement cette remontée qui n'est pas de tout repos. Une fois au sommet de la dune, les enfants peuvent la dévaler en courant côté forêt. Justine et Émile l'ont remontée et dévalée à deux reprises, forts de leur jeune âge et de leur excellent cardio.

Après cet exercice physique, nous avons mis cap sur le château de Cazeneuve,
là où Marguerite de Valois a été maintenue en résidence par Henri IV pendant que le coquin allait épouser Marie de Médicis à Lyon. Pour rejoindre le château, nous avons roulé à travers la forêt landaise et traversé des villages fantôme vides de tout et surtout de choses à manger... C'est affamés que nous sommes arrivés à destination. J'avoue que ces villages n'étaient pas sans rappeler quelques villes abandonnées de Floride. La comparaison semble exagérée, mais à peine, vraiment. La route était longue sans la moindre petite chose à se mettre sous la dent... sauf des poulets vivants!

Cazeneuve n'a rien à voir avec les châteaux de la Loire, mais il m'intéressait particulièrement, car Marguerite de Valois y a habité, elle y a laissé ses marques. Je suis peut-être chochotte, en fait je suis chochotte, mais je suis réellement touchée par ces lieux qui relient les humains dans le temps: je marche où elle a marché, je vois les lieux qu'elle a vus. C'est presque de la magie.

Demain, je raconterai aujourd'hui fait de beaucoup de route mais pas de gros rots coquins (dixit Ophélie) sont venus tourmenter Éléo. So far so good.

Demain, on prend congé. MA mettra des photos sur flickr.


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