mardi 30 août 2011

Carrés au citron en regardant Irene

Dimanche dernier, nous étions presque satisfaits qu'Irene nous retienne à la maison. Au programme: épicerie et cuisine. Juste ça. J'ai alors pensé à mon amie qui, certains jours, par les hasards de la vie, doit nourrir sept personnes. Faire des repas quotidiennement pour sept personnes relève de l'exploit, faire des desserts en plus relève de l'olympisme. Et cette amie réussit à cuisiner souvent des desserts pour ceux qui se retrouvent à sa table. Elle réussit aussi à avoir une maison en ordre, des fleurs dans des pots, des vêtements repassés, des garçons aimants, un amoureux et des élèves que j'imagine satisfaits. Moi qui ne fais presque jamais de dessert, parce que je ne pense jamais au sucré et parce que je n'ai pas le temps, j'ai eu envie d'en faire un pour l'offrir virtuellement à cette amie.

Mais je n'ai pas de photo. Et ce n'est pas faute d'en avoir pris. La responsable est l'ado dont vous voyez le reflet en photo. Allez savoir où elle a mis les photos de mes carrés au citron que MA a prises dimanche! À ma question: où sont les photos? Sa réponse a été : elles sont là. Évidemment, je n'ai jamais trouvé cet emplacement nommé "là". Quand on prête l'appareil photo, il y a toujours un risque que les photos disparaissent... là. Mais j'ai quand même trouvé des photos prises par Marguerite. Et j'aime regarder ses photos. Je suis toujours touchée par le regard qu'elle jette sur les choses.

Toujours est-il qu'ils étaient délicieux ces carrés. Bien sûr il faut aimer l'acidulé.

Et ils ont été préparés durant un après-midi venteux et pluvieux à l'extérieur mais cotonneux et chaleureux à l'intérieur. Éléonore et moi les avons cuisinés pendant que mon père prenait son thé du dimanche après-midi et que ma mère pliait mes vêtements pas pliés. J'ai vraiment, vraiment un problème de vêtements. Je n'arrive pas à entrer le pliage dans mon horaire. Alors du coup quand le tas de pas plié devient trop important, Éléonore appelle grand-mère à la rescousse! Mes parents arrivent vite pour nous sauver: mon père remet les vêtements à l'endroit et ma mère les plie. Oui, les vêtements sont parfois à l'envers. J'ai décidé, il y a quelque temps, de laver, sécher et plier (si ça m'arrive de trouver le temps de faire cette tâche) les vêtements à l'envers. J'ai décidé de ne pas mettre à l'endroit les vêtements jetés à l'envers au panier. J'avoue que parfois j'ai un grain. Mais c'est comme ça.

Quand MA, Marguerite et son amie sont revenus des courses de dernière minute pour le collège, la cuisine sentait bon le repas longuement mijoté et le dessert citronné. Les vêtements étaient pliés et rangés dans les tiroirs. En ce dernier dimanche des vacances, tout était sous contrôle.





mardi 23 août 2011

Vue d'en haut

Le titre est une contribution d'Éléonore.

Devinez-vous où nous étions samedi?

Nous sommes allés faire une randonnée au Mont St-Hilaire avec François, MC, cousin Émilie et cousine Justine. Nous avons fait un parcours de 2,5 kilomètres. Toutes les petites jambes présentes ont réussi à atteindre le sommet, d'où la vue est magnifique et où un bon petit vent soufflait.

En redescendant, nous avons aperçu deux petits chevreuils tout mignons et pas très nerveux de voir des humains s'approcher.

La journée était magnifique, le soleil éclatant et la compagnie de belle humeur. Nous pensons maintenant à grimper l'Everest, forts de nos 2,5 kilomètres.



Nous avons quitté le village de Saint-Hilaire, direction Drummondville pour continuer de profiter de la vie: bon repas, bon vin, bonnes blagues. Les enfants se sont amusés tout plein et on ne les a presque pas vus de la soirée, qui s'est terminée tard dans la piscine. Sauts, torpilles, plongeons, arrosages: les enfants étaient déchaînés et un adulte a été jeté à l'eau. Quand ils sont allés au lit, ils ont passé outre le babillage et se sont endormis rapidement. Le lendemain, on a fait remarquer aux filles qu'elles sont bien chanceuses d'avoir une famille pour vivre de tels moments et pour se construire des souvenirs.





vendredi 12 août 2011

Des villes et des champs

Hier, j'ai étendu 3 vêtements sur la corde à linge: un short, un jeans et un chandail. Hier soir, je les ai oubliés là.

Ce midi, je sors et je remarque un trou entre mon short et mon jeans: le chandail a disparu! L'épingle a été lancée par terre. Oui, quelqu'un est venu voler mon chandail! Probablement que le jeans et les short étaient trop petits. Dieu merci!

Plusieurs personnes croient, à tort, que nous sommes venus chercher la paix à la campagne. Pourtant, c'est ici que:
- on m'a volé mes citrouilles
- on a fait des traces de démarrage sur le terrain
- on a volé la bombonne du bbq
- on a fait pipi sur le terrain, devant la fenêtre de mon bureau
- on a renversé le contenu du gros bac de recyclage sur le terrain
- on a vidé le contenu de notre auto
- on vient jeter des crottes de chien dans notre poubelle

Rien de bien grave, j'en conviens, mais, ironiquement, durant mes 18 ans de vie à Montréal, il ne m'est jamais rien arrivé de tel!



mardi 9 août 2011

Amour de betterave

La betterave et la pomme de terre sont deux légumes dont je ne me lasse pas. Je les aime de toutes les couleurs. Quand je mange un de ces légumes, une espèce de bulle de bien-être se forme autour de moi, comme si je me drapais d'une doudou! La semaine dernière, mon amie la petite Marie-Claude de Pologne en faisait cuire dans sa cuisine de Varsovie (on partage cet amour des betteraves). Pendant qu'on se parlait sur Skype, je les ai entendues se renverser sur sa cuisinière. Bonjour dégât. Note pour moi-même (et pour toi petite Marie): cuire les betteraves au four.

Voici donc la recette de cette salade tout simple. Le plus long est sans nul doute la cuisson des betteraves au four! Je ne donne pas de proportions: j'y vais à l'oeil et au goût.

betteraves cuites coupées en morceaux
pistaches (les miennes étaient non salées)
feta émiettée (oui, feta est féminin)
menthe fraîche ciselée
huile d'olive
vinaigre de vin blanc
sel et poivre
Mettre tous les ingrédients dans un grand bol, touiller, laisser reposer. Déguster.

Les filles ont apporté cette salade pour leur lunch au camp de jour. Éléonore participe à un camp musical d'une semaine. Elle fait violon et piano, le tout entrecoupé de chant choral, d'espagnol, de répétition avec la pianiste et d'autres activités plus ludiques (cuisine, bricolage, danse, sport). Marguerite l'accompagne, car elle est monitrice au camp. Elle s'occupe des petits. Tout au début, elle rechignait à y aller, mais ce soir elle est entrée en disant qu'elle voudrait que le camp dure 3 semaines!

Mais je m'éloigne. J'allais donner la recette de la garniture des sandwichs qui accompagnaient leur salade de betteraves...

Petits sandwichs pas de croûte pour le thé

1 poulet cuit désossé (merci maman!) coupé en petits morceaux
1 bonne poignée de coriandre
le zeste d'une lime
2 cuillères à table de jus de lime
3 cuillères à table de mayonnaise
sel et poivre

Dans un bol, mélanger la mayo, le zeste et le jus de lime, la coriandre, le sel et le poivre. Verser le mélange sur le poulet. Touiller pour bien enrober le poulet.

Étendre la garniture sur des tranches de pain blanc beurrées et sans croûtes*.

Vous pourriez aussi, comme j'ai fait la première fois, écraser des avocats et étendre la purée obtenue sur le pain. Délicieux. Et pour faire encore plus sandwichs à thé, vous pourriez ajouter du cresson.

*Je sais bien que le pain blanc est méchant. Cependant, bien que cette garniture puisse être délicieuse sur un autre pain, elle se marie particulièrement bien avec le pain blanc! Qui plus est, l'idée est d'obtenir de petits sandwich à thé. Mais bon, on fait ce qu'on veut, et surtout on utilise le pain que l'on a... ou qu'on aime!

Rata prise 2

Finalement, samedi, à travers toutes les autres tâches, je n'ai réussi qu'à cuisiner une ratatouille et une fougasse. Je sais, je sais, c'est la deuxième fois où je vous parle de ma ratatouille. C'est que vous ne la reverrez pas avant l'été prochain. Je devrais plutôt insister sur ma fougasse. Après quelques échanges de courriels avec Monique, je me suis lancée en suivant cette recette de pâte à pizza. C'était ma première expérience de pâte et allez savoir pourquoi, ça me rendait nerveuse. C'est avec une grande fierté que j'ai vu ma pâte lever! Cependant, la fougasse est un peu pâlotte, c'est que j'en ai mis deux dans le four: à ne pas faire. C'est badigeonnées d'un mélange huile d'olive, ail et romarin que mes fougasses ont été mangées. Humer ce mélange, c'est plonger dans le bonheur.

Nous avons finalement pique-niqué dans le salon, par terre, loin de tous les moustiques qui s'agrippaient à nos vêtements, se jetaient dans nos coupes et se faufilaient dans nos assiettes. Malheureusement, la fatigue d'une journée trop bien remplie nous a retenus à la maison et nous avons raté Karkwa. Ça m'a désolée, mais l'idéal aurait été que le spectacle ait lieu sur mon terrain! Mon meuble n'est toujours pas décapé. La semaine prochaine, je serai moins ambitieuse...

samedi 6 août 2011

Au programme aujourd'hui

Histoire de prolonger les vacances, je vais préparer pour ce soir un repas qui est pour moi synonyme de vacances: ratatouille et fougasse. On déplacera la table sous les arbres, à l'ombre, et on prendra quelques verres de vin. Ce soir, nous irons voir Karkwa, qui passe à Berthier!

J'avais aussi mis au programme le décapage d'un meuble... mais c'est peut-être un peu trop ambitieux. On verra où je me rendrai.

Bon samedi rempli de soleil!

jeudi 4 août 2011

Surprise postale

Au milieu d'une journée survoltée et trop chargée, j'ai reçu une jolie petite enveloppe par la poste! Quel plaisir de recevoir des nouvelles (et des gâteries) autrement que par courriel. Vraiment, au milieu d'un tel après-midi, cette livraison m'a fait chaud au coeur. Merci, Mirjam, d'avoir pensé à moi durant tes vacances en Provence. Je vois que tu es passée à Avignon: quelle chance d'y être pendant le festival! C'est enivrant d'être sous le soleil d'Avignon et de sentir toute l'énergie qui se dégage de la ville à ce moment-là. Cela tient du Carnaval (sans le bonhomme). Allez, gâtez-vous en regardant des photos de la rue des Teinturiers, ma rue préférée. Je me souviens d'y avoir entendue une chanson de MC Solaar en 1995 et d'avoir été bouleversée.

J'ai bien sûr partagé les calissons avec toute la famille. C'est Marguerite qui a mangé le dernier après avoir pris la photo. Elle le méritait.

Elle est revenue en 1 morceau (morceau fatigué) de son bénévolat. Tout le monde l'a appréciée et a noté son sens de l'initiative: elle a lavé sa vaisselle après avoir fait ses tâches! Cela semble simple, mais paraît-il que cela ne va pas de soi pour tout le monde. Les dames l'attendent jeudi prochain. Elle y retournera même si elle a trouvé le temps long et les tâches ennuyeuses (ne lui parler plus de couper des dattes!). En effet, Marguerite, le travail ce n'est pas toujours exaltant, c'est parfois embêtant et contraignant, mais c'est presque toujours enrichissant. Cette expérience te nourrira, j'en suis certaine.

Grandir

Ce matin marque le début du bénévolat pour ma belle grande fille. Quatre heures par semaine, elle aidera à la cuisine du Centre d'action bénévole d'Autray. À la cuisine, les gens préparent des repas pour les personnes âgées de la ville. Ma grande coupera des légumes et lavera la vaisselle (cette dernière tâche ne lui plaît pas du tout). L'idée du bénévolat n'est pas d'elle. J'y ai pensé toute seule! Vu qu'elle n'a pas encore d'emploi d'été, j'ai pensé que ce serait judicieux qu'elle acquiert quand même une certaine expérience de travail. Au centre, l'ambiance est agréable et tout le monde a été fort gentil avec elle et était fort impressionné qu'une ado "désire" faire du bénévolat. Dans la cuisine, elle travaillera avec la cousine de ma mère! Le monde est petit ici.

Ce matin, elle n'est pas partie avec le sourire. Elle ne saisit pas encore que ce qu'elle fait maintenant, lui servira plus tard. Le sourire lui reviendra peut-être quand elle se rendra compte que donner de soi aux autres fait toujours du bien.

À suivre. Elle termine à 12h.

mardi 2 août 2011

Comment parler aux petites filles

Oui, oui, on peut entrer en communication avec les petites filles autrement qu'en les complimentant sur leurs vêtements ou leur coiffure. C'est plein de bon sens, ça semble évident, mais c'est bon de se le rappeler.

lundi 1 août 2011

Du temps

Jeudi dernier, les filles sont parties à Tremblant avec François, Marie-Claude, Émile et Justine. Samedi, MA et moi sommes allés rejoindre tout ce beau monde. Nous avons donc eu deux soirées à nous deux, ce qui est d'une grande rareté. Chaque fois que nous nous retrouvons seuls, je constate à quel point il est simple d'être deux et que nous avons besoin de peu pour être heureux. Ça fait toujours du bien de se rappeler ces principes de base. Dans ces moments-là, j'ai toujours une pensée pour mes amis qui n'ont pas d'enfants et je me demande s'ils profitent bien de leur état. J'espère.

Mais quand même, on était content d'aller rejoindre le petit groupe survolté samedi après-midi. On a retrouvé des enfants heureux, pleins de toutes les activités qu'ils avaient faites, riant encore de toutes les folies que MC peut dire et un brin fatigués des kilomètres de randonnées en montagne! Durant ces quatre jours, les filles ont emmagasiné de jolis souvenirs. Dimanche, sur le chemin du retour, elles ont été plutôt silencieuses. Le soir, on s'est bien collé: c'est toujours bon de nous retrouver.