mardi 20 novembre 2012

Mmmmm

Lecture du moment
Nouveau livre et bureau ordonné sur reflet d'une fenêtre qui attend l'hiver.

Notez la virgule dans le titre. Elle a toute son* importance. Comme la plupart des virgules, d'ailleurs.

Et j'ai une dédicace, que je relis, mais sans me lancer là où son* auteur me pousse. Paralysie?

Je vous donne l'incipit de ce livre.

Voilà, c'est fait : je suis à la retraite. Après plus de trente-cinq ans d'enseignement, me voici seul et libre de lire quand je veux, ce que je veux, sans crayon à la main pour souligner ou annoter ce qu'il faudra transmettre le lendemain à ceux qui attendent sans le savoir d'être tirés de la nuit par la beauté et la vérité d'une oeuvre qui vient de me plonger dans une nuit encore plus grande dont je ne leur parlerai pas tout de suite, bien sûr, pour ne pas leur gâcher le plaisir d'être en train de faire une grande découverte.

Le salon du livre a fait des heureuses: Marguerite, Éléo et son amie Mélo et moi-même avons mis la main sur le livre qu'il nous fallait.

Pour clore notre samedi passé au salon du livre, nous nous sommes arrêtés manger à la chic Banquise. (À ce moment-même, mon amie Diane ouvre grand ses yeux et se prépare à m'envoyer un courriel me disant son étonnement d'apprendre que je mange de la poutine!) Oui, cela m'arrive. C'est un plat qui me rend pas très bien et qui me laisse sur ma... faim. Mais la Banquise, ça faisait plaisir à Marguerite qui voulait y aller depuis longtemps. Et c'est amusant comme endroit. Lorsque nous avons quitté, vers 18h00, une longue file s'allongeait sur le trottoir. Tout laisse croire qu'il s'agit d'une poutine pas comme les autres. Been there, done that.

C'est le temps de sortir marcher sous ce petit ciel gris strié de rose.


* Merci à Émilie, lectrice assidue et attentive, qui m'a fait courir pour venir corriger la petite coquille.






2 commentaires:

  1. Je n'ai jamais aimé le salon du livre. J'ai toujours trouvé étrange de payer pour aller bouquiner et trouver quelque chose à me mettre sous les yeux et l'âme! J'y ai travaillé plusieurs années à voir excitées toutes ces personnes voulant faire signer leur exemplaire d'une bio ou autres. J'ai attendu à côté de Serge Bouchard qui était édité à l'époque par Guérin (où je travaillais), de looooongues heures où personne ne venait.Je me rappelle d'en avoir été gênée pour lui. Aujourd'hui je rougis en pensant à toutes les absurdités que j'ai dû lui dire du haut de mes 19 ans pas bien connaissante, lui qui est si érudit! M'enfin!
    ...
    La belle rousse chez nous, me manque pas une édition de ce salon où elle passe des heures à virevolter, à lire et à rencontrer des écrivains.
    ...
    J'aime mieux les bibliothèques et les librairies je pense...
    ...
    Je suis contente de voir qu'une lectrice de ton calibre y trouve son compte. Ça enlève un préjugé à ma valise qui en contient de moins en moins!
    ...
    Hâte de lire la critique du livre que tu as déniché!

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  2. Tu as donné en matière de salon du livre, je crois! Et tu sais quoi? Je n'aime pas du tout le salon du livre! Et je n'y vais que si j'ai des laissez-passer! Pas question que je paye pour aller voir des livres que je peux voir à la biblio ou dans une librairie - avec en prime trop de monde, la chaleur et l'électricité statique dans les cheveux, sans parler de la soif si par étourderie on ne traîne pas une bouteille d'eau! Cela dit, cette année, les filles étaient très contentes d'y aller, ça me faisait plaisir de les y amener - gratuitement -, car en matière de livres, je dis rarement non! En plus, Marguerite a pu y écouter Gabriel Nadeau-Dubois ;-) Serge Bouchard, je suis certaine qu'il attire les foules maintenant... Cela dit, je ne l'ai jamais lu, mais je suis convaincue que son lectorat a augmenté. Critique du livre d'Yvon Rivard? Mmm, je ne suis pas très critique à son égard, vendue que je suis.

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