dimanche 5 février 2012

Le temps qui passe

Je dois me faire à l'idée: je n'ai plus de bébé. Marguerite porte maintenant mes jeans, mon manteau d'hiver, ma ceinture. Aujourd'hui, de dois, ma mère nous confondait (de dos, j'ai dit). Chaque fois que je la prends dans mes bras: je lui dis, tu es mon petit bébé.

Elle grandit bien: sérieuse dans ses études, pas d'alcool, pas de party (encore), elle aime être en famille et prend soin de sa grand-mère et de son grand-père. Ces temps-ci, merci la vie, c'est le calme plat entre nous. Elle rit même de mes blagues. Je l'aime. Et elle est si belle.

5 commentaires:

  1. Wow.
    Elle rit tes blagues?
    En public aussi??
    ;-)
    Ça passe si vite hein?

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  2. Je mentirais si je disais que ça a toujours été comme ça (et que ce sera toujours comme ça). On a eu nos moments... Depuis quelque temps (est-ce ses 15 ans? Je ne sais trop.) c'est l'accalmie. Comme si soudainement on se comprenait. Et oui, elle rit même en public ;-) On aime le même type d'humour je crois. Ça passe vite, oui, mais bizarrement, je ne trouve pas que ça passe trop vite. Le rythme me convient. Parfois, j'aurais bien envie de les retrouver bébé, pour les prendre tout plein, mais ça me passe quand je pense aux nuits blanches!!! Ni l'une ni l'autre n'a dormi du sommeil du juste rapidement.

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  3. Ici aussi l'ado nous épate. Équilibré, solide, franc, drôle, responsable (oh, pas parfait, mais une bonne tête sur les épaules, et sympathique comme pas un!)... Où s'en va le monde si les jeunes d'aujourd'hui sont si merveilleux?

    ;-)

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  4. Il a quel âge ton ado ? C'est rassurant n'est-ce pas de les voir devenir des humains pas cons?

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  5. Il aura 15 ans en mai (c'est le fils de mon chum, mais c'est comme le mien, point de vue lien et amour -- sans rien enlever à sa mère!). Et après 10 ans de nous qui passons pour des fous à cause de comment on l'élève (avec honnêteté!)... c'est HILARANT d'entendre les compliments sur qui il devient... sans que personne jamais ne fasse de lien avec les deux fous que nous sommes supposément! Comme s'il était devenu lui... malgré nous! :-)

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