vendredi 13 juillet 2012

Fermer la parenthèse

Aujourd'hui, nous avons pris la journée pour refermer tout doucement la parenthèse qu'ont été nos vacances. Les filles ont une certaine hâte de rentrer, mais elles ressentent un peu de mélancolie à l'idée de mettre fin à de si belles aventures.

J'écris de la chambre des filles. Le soleil filtre à travers les persiennes et un bon vent entre dans la pièce. Au loin, des enfants jouent et des chiens jappent.

Il est 19h19 ici. Notre dernier jour ici a été occupé à faire une promenade dans la ville. Nous avons visité les bains arabes et le musée du cinéma, qui raconte de façon ludique et interactive les début du  du cinéma. Les filles y ont trouvé leur compte, et nous aussi. La journée était douce, rigolote, tranquille. Quand les vacances tirent à leur fin, c'est le moment où chaque membre de la famille a trouvé sa place, où les filles sont complices, où MA et moi on peut se retrouver, ou on est bien ensemble, en équilibre.

Maintenant, nous nous reposons avant de sortir souper à 21h00. Nous irons à pied manger ici, c'est à 5 minutes de là où nous habitons. Ce repas au resto sera bienvenu après toutes les salades de pâtes et sandwichs que nous avons mangés! Les valises sont presque toutes bouclées, la maison est nettoyée, le lunch de demain est prêt. Bien oui, un autre lunch, car à l'aréoport de Barcelone, la nourriture n'est pas terrible, et ce qu'on sert dans l'avion, ça craint. Vaut mieux faire preuve d'autonomie.

Hier, nous avons profité d'une belle journée ensoleillée pour retourner à Calella de Palafrugel, mais avant d'aller nous plonger les pieds dans l'eau, nous nous sommes arrêtés visiter le Castell Gala Dali à Pubol. Comme on avait raté Dali à Figueres, nous sommes allés voir Gala. Plusieurs rêvent d'un château en Espagne, Gala en a reçu un de Dali! Pour rendre visite à sa femme adorée, il devait d'abord y être invité. Dali a décoré l'endroit, conçu les éléments du décor, et les plantes du jardin ont été soigneusement choisies par Gala. Rien dans cet endroit étrange et singulier n'a été laissé au hasard et rien n'a été fait sans l'accord de Gala. À sa mort, Dali a habité l'endroit, où il a créé ses dernières oeuvres.

Et puis nous avons gagné la mer. Je ne me lasse pas de la regarder. Éléo et moi avons exploré ce village de pêcheurs que le passage du temps n'a pas perverti. Leurs cabanes bordent encore les plages des petites criques, parfois occupées par des restos sympas, parfois par des familles que l'on voit prendre leur repas à une longue table. Éléo et moi cherchions donc la sole grillée. Un seul resto en avait au menu... À 16 heures, comme le soleil se cachait, nous avons décidé de déplacer nos pénates. Comme il était trop tôt pour souper, et que 20 heures était encore loin, nous avons décidé de rentrer à Gérone pour y trouver un resto, mais d'abord on devait faire le plein de grignotines apéritives à l'épicerie, si on ne voulait pas mourir de faim en attendant 20 heures. Dur, dur de se faire au rythme espagnol. J'ai l'impression que nous avions faim toujours trop tôt et pourtant, nous sommes réputés pour manger tard! Mais 19h00, c'est encore trop tôt pour manger ici.

Une fois à l'épicerie, exactement devant les aubergines, Marguerite me dit qu'elle préfèrait manger à la maison. Alors ce sera une ratatouille. Dieu merci, j'étais devant les aubergines et pas devant du boudin! C'est donc en parlant à mon amie Émilie sur Skype, que nous avons coupé nos légumes en tout petits morceaux pour que la cuisson soit moins longue. Et c'est en parlant à FB et MC sur Facetime que nous avons mangé cette ratatouille qui s'est avérée délicieuse accompagnée d'une bouteille de rosé de Collioure. Ce repas m'a fait oublier ma sole, qui n'aurait peut-être pas été à la hauteur...

Allez, la douche m'attend, le repas, le dodo et l'avion demain.

Éléo sait qu'elle téléphonera à sa grand-mère en arrivant dans sa jolie petite maison, comme elle dit, et qu'elle ira chercher sa chatte, Vanille. Et moi, et moi, bien je sais déjà que je ferai du lavage, des tonnes de lavage. Je pense à l'instant à mon petit potager, à mes fleurs, à mes fines herbes... Je suis déjà sur le chemin du retour.


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