On était venu, alors il fallait bien entrer! Oh, que le chemin du retour a été difficile! Cela m'a permis de comprendre la différence entre le "old land" et le "new land". Le premier a bien quelques arbres pour stopper le vent et permettre aux pauvres cyclistes d'avancer. Le second, on le frappe de plein fouet. Là où le premier finit, le second commence. Il n'y a plus rien, plus d'arbres, que du vent. Je sentais que le vent me poussait et j'avais peine à avancer. Et là les gens d'ici ont un truc génial. Mirjam s'est mise à ma gauche, Dirk s'est placé à la gauche de Mirjam. Mirjam a placé son bras sur mon épaule et Dirk a fait de même sur l'épaule Mirjam. Ainsi, on se trouve protégé du vent... sauf Dirk peut-être! C'est ainsi que les parents font quand ils amènent leurs enfants à l'école. Malheureusement, c'est impossible d'adopter la même stratégie chez nous et d'emprunter la moitié de la route!
Une fois à la maison, nous avons été bien tranquilles. On était tous un peu fourbus, même les enfants, sauf peut-être Benjamin qui a l'énergie de ses trois ans et demi!
Demain, la journée sera tranquille. Mirjam travaille en matinée, les enfants sont à l'école et Benjamin sera là en après-midi.
Mirjam vient de m'apporter un thé et deux délicieuses guimauves (les filles, je vous en rapporterai). Je vous quitte.
Dans mes oreilles aujourd'hui, mis à part le vent, le chant des oiseaux et le bêlement des moutons: Radiohead et Arno, Pierre Lapointe, Brassens.
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