C'est vendredi que nous sommes allés le chercher. Finalement, j'ai opté pour le luthier Jules Saint-Michel. Il y a longtemps, quand j'étudiais au cégep du Vieux-Montréal, je passais souvent devant la boutique de ce luthier. L'endroit, incongru dans ce coin de la ville, semblait tout droit échappé d'un vieux pays. J'avais envie d'y entrer. Je n'ai jamais poussé la porte... jusqu'à vendredi, 19 ans plus tard.
L'accueil est chaleureux, sympathique et respectueux. On y a vraiment pris Éléonore au sérieux. Nous nous sommes assis dans un petit salon où trônait une immense armoire aux portes vitrées remplie de violons. Éléonore y a essayé quelques violons que le petit-fils du luthier avait déposés sur une table de bois. Elle a choisi celui que vous voyez sur la photo. La poudre blanche est le colophane en poudre qui s'échappe des cordes. Ça passera.
C'était vraiment beau de voir notre petite fille choisir son violon et nous dire que son coeur battait tant elle était contente. Elle ne l'a pas quitté de la soirée et a répété à son papa, le soir, combien elle était heureuse.
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