Temps révolus © Marc-André Brouillard |
Cela dit, c'est un café que j'ai bu dimanche ici, au comptoir du café du théâtre. C'était bien d'y être avec ma belle Marguerite, juste avant que les portes ne s'ouvrent. On sent la fébrilité des gens qui ont hâte de gagner leurs places. J'aime ce moment qui précède celui où tout le monde se taira.
Et puis nous avons été gâtées par cette représentation. C'est un pur délice qu'une pièce de Molière: c'est à la fois drôle, grinçant, intelligent, par moment touchant sans être mièvre. Et c'est fascinant de constater que les travers humains observés par Molière ont traversé les époques. Ce moment partagé avec Marguerite nous a fait du bien à toutes les deux. À deux, il y a comme les armes qui se baissent et nos protections qui tombent. Comme si on faisait la paix. Comme si l'adolescence disparaissait pendant quelques heures.
Cette photo que MA a prise n'a rien à voir avec la bergamote. Ce garage au panier de basketball disparu l'a rendu triste. Il y a vu un père qui un jour a installé ce panier pour son fils, un fils qui s'y est amusé, un père qui a peut-être bricolé dans le garage, la porte grande ouverte. Et puis maintenant plus rien. Ou si peu.
Allez, faute de earl grey, je vais me préparer un chai que je boirai en regardant le soleil qui passe à travers les feuilles de mon chêne.
Des monardes, voilà ce qu'il te faudra semer! J'sais pas s'il en existe des blanches, mais elles ont, infusées... comme une saveur de bergamote! :-)
RépondreSupprimerJe suis jalouse de la sortie au TNM (en fait je m'ennuie du quasi-rien que je payais pour y aller 5 fois par année quand j'étudiais en théâtre!!)! Un Molière bien joué... ah le délice!
Des monardes? Je ne connaissais pas, avant de googler! C'est mignon en plus. Je vais regarder ça de plus près. Je dois justement regarnir le tour de mes galeries. En effet, aller au théâtre, ne coûte pas quasi-rien. Je n'y vais donc pas autant que je le voudrais. Le Molière vu la semaine dernière, c'était du bonbon.
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