vendredi 3 juin 2011
Le jour des possibles
Pour moi, le jour des possibles, c'est le vendredi. On sent l'effervescence dès le matin. Chacun a ses projets, ses espoirs, ses envies. Le vendredi se doit d'être réussi; il ne doit pas décevoir. Près de moi, l'une allait à Québec, une autre sur une terrasse en Estrie, ma grande fille allait au cinéma. MA et moi étions trop heureux de n'avoir de prévu( sauf 3 cds de True Blood pour la soirée). On a pu poursuivre le travail sur le terrain, sortir les transats, la table et les chaises de jardin. Éléonore a participé en ramassant les centaines de cocottes qui sont tombées des pins cette semaine sous l'effet du vent. Si on les laisse sur le terrain, gare aux pieds et, surtout, gare à celui qui tond la pelouse. Ces cocottes deviennent autant de petits projectiles s'échappant de la tondeuse. J'ai pour ma part passé beaucoup de temps à étendre le paillis que j'étais allée chercher avec mon papa. Même à 39 ans, j'aime avoir un père. Il est toujours là, toujours présent, comme il l'a toujours été, et ce, malgré son âge, malgré son genou qui ne suit plus.
Demain samedi, cet autre jour des possibles, sera aussi occupé par le travail à faire ici (je n'ose imaginer le travail de ceux qui ont une ferme ou une terre). Marguerite ira faire une randonnée à vélo avec sa tante et sa cousine. Éléonore s'amusera avec son nouveau ballon poire que je lui ai acheté aujourd'hui. Avez-vous joué au ballon poire? La douleur ressentie aux poignets quand on était petit revient très vite. Les souvenirs de cours d'école remontent alors à la surface. Et demain soir, on profitera de nous quatre.
Dimanche, Éléonore a un concert au parc Cabot. J'ai toujours connu ce parc à l'angle des rues Ste-Catherine et Atwater, et ce n'est que maintenant que j'apprends son nom! L'ensemble Mi à Sol s'y produit dans le cadre du Festivalissimo. Nous pique-niquerons avec nos amies Diane et Majorie, que j'ai quittée à Rome en juillet dernier! Après le concert, un apéro est prévu chez un ami.
Dans mes oreilles pendant que j'écrivais: Alain Bashung, Harmonium, Ali Farka Touré.
Sur la photo, ce n'est pas une moitié d'arbre. C'est le maître du terrain. Chaque fois que je le regarde, il m'impressionne.
MA m'appelle, il paraît que le coucher de soleil vaut le détour.
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