je ne suis pas reine. Je le concède. Je pense souvent à venir écrire, j'ai des envies de partage et puis la vie m'entraîne dans un tourbillon. Ces temps-ci beaucoup de travail me tient plus longtemps qu'il ne le faut devant l'ordinateur. Et puis il y a cette urgence de tout terminer pour le 21 juin, date de notre envolée.
Donc, si je ne viens pas souvent, ce n'est pas faute qu'il ne se passe rien ici!
Au printemps, car il y a bien eu un mini printemps, on sort les outils et on s'occupe de notre terrain. J'ai même des envies de m'acheter une scie mécanique. Un certain dimanche ensoleillé, nous avons passé la journée à l'extérieur à remplir des dizaines et des dizaines de sacs de feuilles et à scier des branches d'arbres pour faire un peu de ménage dans la pagaille des arbres du terrain dont les branches s'enchevêtrent. Ce dimanche-là, j'ai bien dû couper 200 branches avec une petit scie à main que mon père m'avait apportée. Il m'a d'ailleurs regardée faire un bout de temps et il semblait me trouver un brin intense. Ça me faisait un bien immense de n'accomplir qu'une seule tâche à la fois, pas de courriels à regarder, pas de date à respecter, juste la liberté de scier des branches et de les voir tomber une à une. À la fin, j'ai regardé, satisfaite, mon beau tas de branches. C'était très concret. Pendant ma transe, MA s'occupait des feuilles, ma mère, deviner quoi, pliait mes vêtements, mon père a fait de petites réparations, les filles allaient et venaient mais...n'aidaient pas vraiment! J'aime bien avoir mon petit monde autour de moi. Ça me rassure et me protège.
Et puis dimanche dernier nous étions ici avec les filles et quelques-uns de nos amis. MA et moi on trouvait important de joindre nos paroles à l'action, histoire que l'éducation qu'on tente de transmettre aux filles, nos valeurs, prennent un sens et, aussi, que les filles voient que nous ne sommes pas les seuls à penser comme on pense. C'était une journée très touchante. C'était difficile d'être insensible à cette foule bigarrée qui marchait dans l'espoir de changer les choses. MA a mis quelques photos ici. Regardez aussi celles-ci.
Voici quelques petits trucs qui m'ont amusée, touchée, intéressée:
Mon amie Mirjam, qui a constaté que le pliage de vêtements est une problématique chez moi, m'a envoyé ceci.
Deux bonnes nouvelles: ici et là.
J'ai appris qu'il y avait des singes à Rocamadour. Étonnant, n'est-ce pas? Ce matin, j'ai regardé ceci et ça m'a fait sourire. L'image n'est pas au point, mais la petite main du singe m'a fait rire.
Et un petit moment poétique, envoyé par Eva, un matin, au moment où nous nous mettions au travail.
Ces temps-ci, Éléonore cuisine: des brownies qui ont été mangés à la manifestation, des muffins aux bananes, le goût lui est venu d'une petite vidéo dans laquelle Ophélie mange... un muffin aux bananes! Et un soir, elle a même préparé un potage! C'est beau de la voir choisir ses recettes, les imprimer, les placer dans un protecteur, faire parfois ses conversions, dresser sa liste de courses, aller à l'épicerie, préparer ses ingrédients et... nettoyer! Chaque fois, elle m'impressionne.
Wow.
RépondreSupprimerIl s'en passe des choses, même quand c'est tranquille n'est-ce pas?
Je me reconnais dans le besoin de travailler des choses de façon concrète. Les deux mains dans la terre, à planter des graines, à regarder les petites pousses sortir... avoir envie d'aller jouer dehors pour voir toutes les belles couleurs que ça va donner! Bien loin de l'ordinateur et de la vie cybernétique!!!
Merci d'avoir donné le lien de mon blogue!
J'en suis toute émue!
Vraiment!
;)
Le concret, ça me fait tellement du bien. Souvent, dans mon travail, à la fin de la journée, je ne suis pas certaine de ce que j'ai accompli alors le travail concret, ça me rassure et me satisfait. Le monotâche me relaxe aussi! Ces temps-ci, je pense à mes fleurs, mais avec le temps qu'il fait, je ne peux pas passer à l'action! De rien pour le lien: tu prends de très belles photos, elles doivent être vues!
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