Lorsque nous glandions les filles et moi dans la jolie petite boutique de Wiscasset, la dame qui y travaillait nous a recommandé de faire un détour à Popham beach. Cette plage, située dans un state park, est peu achalandée et on y trouve, paraît-il, des dollars de sable. Depuis longtemps, je rêve de trouver un dollars de sable. Quand Éléonore a su que l'on pouvait y faire cette trouvaille, elle a insisté pour qu'on s'arrête à Popham. Ce qui fut fait. La plage était quasi déserte, le vent qui soufflait et le bruit des vagues nous coupaient du reste et nous tenaient enveloppés dans nos pensées. Chacun était dans sa bulle: les filles et moi cherchions des dollars de sable chacune de son côté, et MA prenait des photos. En arrivant à la plage, j'avais mal à la tête. En la quittant, mon mal de tête m'avait quittée et j'étais rassérénée. Chaque fois, l'Atlantique me fait cet effet. Je ne me baigne pas dans l'Atlantique, car il est trop froid, mais cet océan me fait un bien fou qu'aucune autre mer ne fait. Je ne sais pas si c'est sa violence, la fraîcheur qu'il transporte, son immensité, ses eaux foncées et un peu effrayantes, mais il a toujours un effet salvateur sur moi.
Nous avons donc arpenté la plage de long en large et de travers à la recherche de dollars de sable. En vain. Marguerite en a bien trouvé un, mais il était coupé en deux. Et puis, ils se trouvent où ces dollars? Près de l'eau? Dans le sable? On manquait un peu d'information. Éléonore était bien déçue de n'avoir rien trouvé. De retour ici, j'ai fait une petite recherche qui m'a appris que le dollar des sables est aussi appelé ou fleur de sable ou béret basque du côté du pays basque.
Je serais restée toute la journée sur la plage à glander et même à dormir enveloppée dans une couverture, mais il fallait partir. Nous nous sommes arrêtés à Freeport, faire quelques achats dans les outlet. C'est d'ailleurs à Freeport que j'ai enfin mangé mon lobster roll auquel je pensais depuis un mois. J'en aurais bien mangé 3 tant il était délicieux. Nous avons fait nos petits trucs assez rapidement dans les outlet, car MA n'est pas un grand amateur de boutiques et moi je deviens assez lasse de tout cela assez vite aussi. Notre dernier arrêt prévu: le Whole Food de Portland. Nous y avons fait quelques achats pour la semaine et avons pris des trucs pour manger en route. Chaque fois que je ressors d'un Whole Food, je me dis que c'est vraiment dommage qu'on ait rien de tel ici, mais que, malheureusement, c'est loin d'être une épicerie démocratique: les prix sont prohibitifs et y faire une épicerie hebdomadaire et familiale me semble insensé.
Notre visite du WF marquait donc la fin de notre petite aventure dans le Maine, où nous nous sommes promis de retourner tant il fait bon y être. La prochaine fois, j'aimerais bien aller visiter le musée de Portland et faire une activité de plein-air. D'ici là, on a quelques menus travaux à faire dans la maison, Éléonore a des concerts tout l'automne et Marguerite commence ses cours de tennis.
Allez, une dernière vague: ça ne peut pas faire de tort.
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