dimanche 27 novembre 2011

Lumière

Une découverte qui tombe bien: j'ai besoin d'au moins quatre luminaires dans la maison.

samedi 19 novembre 2011

Un aperçu de décembre

Pas mal pour une photo prise avec un téléphone cellulaire. C'était en décembre dernier. Le fleuve Saint-Laurent entre St-Ignace-de-Loyola et Sorel. Heureusement, cette usine n'est pas visible de partout à St-Ignace. Je n'ai pas grandi à l'ombre de ces cheminées. Merci à mon grand-père et arrière-grand-père de s'être installés loin dans un rang. On ne voyait que les bateaux qui descendaient vers Québec et montaient vers Montréal. Quand je suis arrivée à Montréal, en 89, je m'étais rendu compte que la plupart des gens ne faisaient pas la distinction entre monter et descendre...

lundi 14 novembre 2011

L'oubli

Hier, j'ai réalisé que je n'avais jamais encore vu de film de Claude Jutra. Je ne m'explique pas vraiment cela. Je me promets de voir Mon oncle Antoine bientôt. Chaque fois que j'entends cette bouleversante chanson que l'on doit à Michel Rivard, mais interprétée ici par Diane Dufresne, je me dis que c'est le temps que je vois les films. La mort de ce cinéaste me rappelle celle aussi terriblement triste de Virginia Woolf. Il y a quelques années, dans un cours de littérature à McGill, monsieur Rivard racontait comment Virginia Woolf avait quitté sa vie. La neige tombait sur le campus, la lumière dehors était grise, la salle de classe était comme un cocon et la voix chaude monsieur Rivard racontait*. Je me souviens avoir été très émue ce matin-là. C'était peut-être un après-midi. C'est avec lui que j'ai compris que l'écriture devait parvenir à saisir «l’extrême fixité des choses qui passent» (Woolf).

* Sans powerpoint, sans micro, sans écran. Juste un prof assis à son bureau avec son intelligence et sa voix. Il esquissait parfois, très rarement, quelques gribouillis au tableau.

dimanche 13 novembre 2011

Trop peu de temps

Je n'écris plus aussi souvent. Pourtant, j'ai plein de petits trucs que j'aimerais vous raconter: notre sortie à Tremblant en octobre avec FB, MC, cousine Justine et cousin Émile, notre mini visite à Jules, Antoine et Éloi, notre petit train train ici. Certes, pas de grandes révélations, mais de petites anecdotes qui ponctuent et nourrissent notre vie. Le temps me manque, le temps nous manque. J'ai plus de travail que je ne peux en accomplir, et MA est aussi fort sollicité de son côté. Le soir, quand je m'éloigne de mon ordi, je n'ai pas envie d'y revenir plus tard. Et puis quand je descends rejoindre les filles, c'est la vie de famille qui me happe et me retient.

Je rentre tout juste de mon jogging. J'entame ma 6e semaine d'entraînement. Vu l'aversion que j'ai pour la course, c'est un exploit. Aujourd'hui, 18 minutes de course consécutive! Reexploit. Bien sûr, ça m'ennuie courir. Pour contrer l'ennui,je me concentre sur ma musique. Même avec Léo Ferré on peut courir. Je me concentre sur ses paroles et j'oublie que je cours. Goran Bregovic m'amène ailleurs, Damien Robitaille me divertit et Bach m'incite à accélérer. Qui aurait dit ça? Jogger, c'est une monotâche. C'est donc un luxe. Faire.une.chose.à.la.fois.

Juste avant de partir jogger, j'ai reçu la visite de deux grandes et bonnes amies que j'aime: D. et M. Mais il manquait J. On se rencontre habituellement toutes les quatre. Cette fois, la réunion n'a pas été possible... J'avais préparé ma minestrone dominicale et Marguerite avait concocté une tartinade aux artichauts (qui deviendra un classique ici), le tout accompagné de pain et de fromages et de gens agréables. Un thé chai (je ne trouve pas les trémas) et de délicieux chocolats apportés par D. ont complété le tout. Un soleil discret entrait par la grande fenêtre du séjour. On a rigolé en écoutant D. et M. raconter leurs péripéties de leur voyage en Grèce. Ces moments précieux me font prendre conscience que je vois trop peu mes amies. C'est un des dommages collatéraux à habiter ici. Mais comme dit la mère de M., et que je me répète souvent: choisir, c'est renoncer.

M. repart vers d'autres aventures hors du pays. On lui a donné rendez-vous ici en juillet prochain. On y passera une semaine avant de terminer nos vacances ici. Après plusieurs tergiversations et discussions, on a pas mal arrêté nos choix. La première semaine se déroulera ici avec une partie de la famille de MA. Nous serons 11 en tout. Toute une aventure! Ne reste qu'à travailler très très fort.

Sinon, j'ai commencé à lire le Cimetière de Prague, piqué dans la biblio de FB.

Bonne semaine!

jeudi 3 novembre 2011

Comment vendre un divan laid

É., oui, encore É., m'a refilé cette annonce tirée de Kijiji. À lire, ça met de bonne humeur.