samedi 25 juin 2011

Vu

Hier soir, nous avons vu le film Biutiful. Avant de voir ce film, assurez-vous d'avoir le coeur bien accroché, d'être assurés de votre bonheur et d'être sûrs de votre bien-être. Le film est insupportablement triste et glauque. MA avait du mal à tenir assis sur son fauteuil et moi je soupirais de malaise et de tristesse. Nous n'avions pas réussi à regarder Babel au complet, l'autre film d'Inarritu, mais j'ai tenu bon pour Biutiful, croyant qu'un peu de lumière émergerait. Et puis, nous voulions voir Barcelone. Certaines scènes m'ont rappelé El Raval, quartier où nous avions dû passer une nuit à notre arrivée à Barcelone. Nous nous sommes couchés un brin plombés.

Heureusement, aujourd'hui la journée a été plus légère que le film malgré la pluie. Je suis allée chez mes parents avec les filles pour faire des roulés impériaux avec ma belle-soeur. Nous avons préparé, roulé et frit 175 rouleaux! À la deuxième recette, je n'en pouvais plus! Nous avons passé une partie de la journée autour de la table, entre filles, à nous raconter plein d'histoires et à boire du thé... tout en roulant.
Devinez ce qu'on a eu pour souper? Tout ce roulage en valait la peine: c'était délicieux.

Éléonore est partie au cinéma avec des amis. Notre grande est seule avec nous. Quand une des filles n'est pas là, c'est comme un casse-tête auquel il manque une pièce.

mardi 21 juin 2011

Première journée d'été

Passée avec un foulard et un trench...

Ce n'est pas la mer

Non, je sais, ce n'est pas la mer, mais une vitrine remplie de chaises Solair. Quand je les ai vues, j'ai tout de suite sorti mon téléphone pour les prendre en photo! Il y a plusieurs boutiques de meubles design ici. J'aurais facilement pu m'acheter quelques belles pièces.

Après une autre longue et exténuante journée de travail, je suis allée me promener seule. J'ai réussi à retourner là où je suis allée hier. Difficile à croire vu mon sens de l'orientation nul. C'est confirmé: j'aime Halifax. Ici, presque aucune grandes chaînes de magasins ou de café ne gâchent le paysage (à tout le moins, ils se font discrets). Dans chaque petit café indépendant, on trouve des samosas et des pakoras que l'on peut manger en faisant sa petite promenade. Les gens que j'ai croisés étaient sympas. C'est presque le paradis! Il y a plusieurs espaces verts, dont la Citadelle, qui surplombe la ville. La prochaine fois, j'irai la visiter. Si au moins j'avais du temps libre pendant ces voyages...

Demain: réveil à 5h30 pour être à l'aéroport à 7h00. Départ pour Fredericton. Demain soir: à la maison!!!

lundi 20 juin 2011

Patron gâteau tissus

Quel étrange titre, n'est-ce pas? C'est une recherche Google qui a mené à mon blog. Qu'est-ce que ça peut bien vouloir dire?

Après une longue rencontre qui s'est étirée après 17h00, j'ai pu faire une longue promenade pour visiter la ville en compagnie d'une très gentille dame qui participe aux réunions pour lesquelles je suis venue ici. Je suis allée acheter quelques fruits et mon déjeuner de demain chez Pete's, une espèce de Whole Foods. J'y viendrais chaque jour si j'habitais tout près. Juste en face, il y a un studio de yoga, où je viendrais aussi avec plaisir. Chaque fois que je viens à Halifax, je découvre une ville qui me plaît vraiment; on y est bien. C'est peut-être que j'aime les villes côtières. L'ambiance me rappelle un brin celle de Portland. Demain, je retournerai chez Sweet Jane's pour choisir un petit truc pour les filles. Si elles avaient été là, on aurait pu passer 1 heure dans cette mignonne petite boutique qui regorge de bonbons et de chocolat de toutes sortes et de petits jouets rétro (le site Internet n'est visuellement pas à la hauteur de la boutique). J'avais l'estomac dans les talons quand nous nous sommes attablées dans un petit resto thai où la serveuse était d'origine... chinoise.

Le soir tombait quand nous sommes sorties du resto. Un vent humide soufflait doucement. Ça sentait l'océan. Quand je sens cette odeur, mon coeur chamboule. Nous sommes rentrées à l'hôtel en marchant sur le long trottoir de bois qui longe le port. Après une journée sans sortir, respirer l'air salin m'a requinquée.

Demain, autre journée de réunion. J'ai déjà hâte à ma promenade de demain soir. Je suis sortie sans appareil photo: je sais c'est nul. Il faudrait que prenne une photo de la vue de notre salle de réunion: c'est l'océan!


dimanche 19 juin 2011

Négligence

J'ai négligé l'écriture au cours des derniers jours: manque de temps. La fin de l'année scolaire entraîne son lot d'activités imprévues qu'il faut préparer et coincer de force dans notre horaire. S'est ajoutée à cela une évaluation de violon à Montréal samedi. Éléonore devait jouer devant le professeur qui lui enseignera cet été, à son camp de musique. En 30 minutes, il a changé sa façon de jouer. C'était magique. Ce professeur n'enseigne qu'à des virtuoses habituellement, la fille du professeure d'Éléonore notamment. Il accepte heureusement de participer au camp d'été. Il a un don pour expliquer la musique, le son, la justesse: il rend l'abstrait concret. Je suis bien contente qu'Éléonore puisse profiter de ses enseignements. J'ai fait un saut de puce au marché Jean-Talon pour acheter mes fines herbes: romarin, thym, ciboulette, basilic et persil italien. Nous avons planté le tout ce matin juste avant d'aller fêter la fête des pères chez mes parents. Et voilà que ce soir j'écris d'Halifax. Mercredi matin, vol vers Fredericton et mercredi soir, retour à Montréal. Ici, c'est froid, on dirait l'automne.

C'est toujours difficile de partir: chaque fois, je remarque que ce n'est pas naturel pour moi de quitter la maison. Je pars avec l'envie profonde d'être de retour. Je compte et recompte les nuits d'absence, et il n'y a rien à faire, le compte est toujours le même: 3 + 1 journée complète.

Vendredi, je me suis gavée de films: Les invités de mon père, avec mon Fabrice Luchini (s'il faisait des navets, je les regarderais avec délectation) et La rafle. J'ai vu tout un tas de films sur le sujet et lu tout un tas de livres, mais chaque fois, je me dis que ça devrait être obligatoire, histoire de ne jamais accepter d'entendre les petites mesquineries racistes du quotidien.

J'ai apporté un appareil photo avec moi. J'espère bien vous poster une photo de la l'océan.

mardi 14 juin 2011

lundi 13 juin 2011

Fin de la série de concerts

Samedi, un concert gala terminait la série de concerts auxquels Éléonore a participé au cours des dernières fins de semaine. C'était un concert gala, dans la très belle salle des Jeunesses musicales. Paul et Dominique venaient nous y rejoindre. Sur la photo, on voit Éléonore, au centre. Elle porte un chignon. Allez savoir pourquoi, MA n'a presque pas pris de photos! C'était à mon avis l'un des plus beaux concerts de l'ensemble. Je suis toujours très émue de voir entrer mon bébé sur scène. Je ne m'y fais pas. Chaque fois, elle m'étonne par son sérieux, son travail, son attention et son assurance. Et je me demande toujours d'où tout ça lui vient. Entre autres très touchantes pièces qu'ils ont jouées, il y avait le Salut d'amour d'Albert Elgar. J'avais entendu cette pièce dans le tout en nuances et très discret film Mademoiselle Chambon. Tout de suite après le film, j'avais fait une recherche sur les pièces de violon qu'on y entendait. Mirjam, n'oublie pas, tu dois voir ce film.

Mais avant le concert, Éléonore avait une répétition. MA et moi en avons profité pour aller au marché Jean-Talon avec notre grande Marguerite qui nous accompagnait. Cela m'a fait du bien d'être avec ma grande fille, de marcher avec elle, de lui parler et de prendre conscience qu'elle est sage et réfléchie (pas toujours hein! Au moment où j'écris ces lignes, je viens de lui demander d'apporter ses "electronic devices" sur la table. Ils la détournent de ses études.) Nous sommes allés dîner au parc Lafontaine pour encourager la fille de notre ami Simon qui avait organisé un BBQ pour amasser des sous pour son voyage humanitaire en Équateur.

Si le soleil avait été présent, la journée aurait été parfaite.

Après le concert, nous avons décidé d'aller manger au Petit Extra. Nous avions prévu aller à L'Express, mais il aurait fallu souper à 17h. Le Petit Extra s'est avéré être un délicieux choix. Voici les détails pour qui les menus intéressent et désolée pour les autres: bisque de homard pour MA, escargots pour Marguerite, salade verte pour Éléo et mille feuilles d'aubergines et de grana padano pour moi. Mon entrée était à tomber, vraiment! Comme plat principal, MA avait opté pour la salade de confit de canard, Marguerite pour la bavette et ses frites, Éléo pour les linguine au pesto d'asperges et coulis de tomates et moi pour les crevettes au panko et la salsa d'ananas. Tous le monde sauf moi a pris un dessert: crème brulée hyper onctueuse et à la croûte bien craquante, gâteau au fromage et fondant au chocolat. Mais bien plus que ces délicieux plats, nous avons partagé un très beau et très agréable moment ensemble. Nous avons ri aux éclats de l'acrostiche que Marguerite s'est amusée à écrire et nous avons parlé d'une foule de sujets qui nous intéressent et que nous jugeons importants que les filles connaissent. C'est bon, parfois, d'être juste nous quatre dans un terrain neutre autour d'un repas que nous n'avons pas préparé.

C'est bien repus de nourriture, de musique et d'amis que nous sommes entrés à la maison. Au programme du dimanche: dormir tard et aller manger la soupe dominicale que mon père nous prépare. Chaque dimanche, il appelle ses "petites filles" pour leur dire que "grand-père a fait de la soupe".

vendredi 10 juin 2011

Bon voyage!

La famille de MA part en Italie demain. Je leur souhaite le même beau temps que nous avons eu l'an dernier (peut-être en un peu moins chaud).

Monique, si tu passes à San Gimignano (si tu peux t'arrêter dans un autre village, ce sera encore mieux), ne manque pas de boire un verre de Vernaccia, le vin blanc de Toscane. Ce qui est beau de San Gimignano, c'est la route pour s'y rendre: mes yeux n'étaient pas assez grands. Pour tout le reste, je partage l'opinion de Pierre Foglia. À ce jour, je ne sais pas ce qu'on est allé y faire... peut-être boire un verre de Vernaccia frais dans une cave à vin fraîche. C'est mon bon souvenir, en plus de cette photo. Sinon, Venise, le soir. C'est 1000 fois mieux que le jour. Mon coeur bat plus vite juste à la pensée d'être assise sur une terrasse près d'un canal pendant que le soir tombe. Et à Rome, il faut manger les petites tomates achetées au marché et rincées dans une des fontaines que l'on trouve partout. Et et et. Il y a tant à faire, tant à boire, tant à manger, tant de souvenirs à rapporter.

Je partirais dès maintenant pour quelque part. Mais mes prochains voyages sont: Halifax et Fredericton. E.x.c.i.t.a.n.t


La photo a été prise par MA au mont Palatin l'an dernier.

jeudi 9 juin 2011

Un petit truc

Un petit truc pas fou aux parents qui ont la chance d'avoir une gardienne qui leur permet de faire des sorties en amoureux.

mercredi 8 juin 2011

Retour

Hier, j'avais deux rendez-vous à Montréal. Le second m'a amenée tout près de l'université McGill. Je n'ai pu m'empêcher de m'y arrêter. Presque chaque année, je retourne y faire mon petit pélerinage. Quand j'habitais Montréal, j'y allais souvent avec les filles pour glander sur le campus, leur faire visiter la bibliothèque et le Redpath museum. Hier, j'y suis allée seule; j'avais besoin de réfléchir. J'ai vite stationné mon auto sur McTavish et j'ai marché jusqu'à la bibliothèque. Un chemin que j'ai fait mille fois: mêmes portes de bois, même moquette, mêmes comptoirs (du moins, les comptoirs restants sont ceux qui étaient là quand j'ai quitté...), mêmes toilettes! Pour m'amuser, j'ai fait une petite recherche et j'ai noté la cote sur un bout de papier que j'avais. Je me souviens qu'à l'époque j'avais tout plein de ces petits bouts de papier avec des cotes de livres. J'ai monté les mêmes marches au rythme où je les montais et, au deuxième étage, la même odeur qu'à l'époque m'a surprise, les mêmes rayons, les mêmes colonnes de ciment, la même fraîcheur et le même silence apaisant. J'ai tellement passé de temps dans cette bibliothèque, qui était comme un refuge... et qui continue de l'être. C'est un endroit immuable qui me rassure et qui, peut-être, me ramène toujours à qui je suis. Hier, je n'ai pas trouvé de réponses à mes questions, mes réflexions n'ont trouvé aucun écho, mais ma petite escapade, pendant laquelle je n'ai pas répondu à mes courriels, m'a calmée.

La photo n'est pas de moi et elle n'a pas été prise hier. Malheureusement, j'ai perdu la trace de son auteur. Dès que je retrouve la source, je la mets ici.

Pique-nique

Deux de nos amies: D. et M. venaient nous rejoindre au parc Cabot durant le test de son. Une fois le test de son terminé, nous nous sommes rendus au Parc Westmount pour aller faire un pique-nique. J'avais préparé un pique-nique pour tout le monde. Rien de bien compliqué, mais c'était meilleur que tout ce qu'on aurait pu trouver dans une chaîne: taboulé, hummus, pain, fromage, crudités, fruits et chocolat noir.
Nous allions souvent pique-niquer dans ce parc lorsque Marguerite était petite. C'est toujours tranquille et apaisant, un peu hors du temps. Ha! C'est tellement bien être avec des amis. C'est bien de parler, de s'écouter, de se comprendre, de se faire réfléchir. Chaque fois que je vois une amie, je me sens mieux.

Souvenirs de concert

Samedi dernier, Éléonore avait un concert au square Cabot, à Montréal. Nous y avons donc passé la journée, car le matin l'ensemble devait faire le test de son et l'après-midi il jouait. Le temps s'annonçait pluvieux, mais finalement on a eu une superbe journée. On voit ici Éléonore et ses amies musiciennes portant le costume traditionnel de Veracruz. Pour ce concert, l'ensemble jouait et chantait des pièces traditionnelles mexicaines. Elle est coquine, elle s'est tournée pour regarder son papa. Pas censée faire cela...

J'arrive!

J'ai de petites, toutes petites choses à raconter, mais je manque de temps. Je compte revenir ce soir.

vendredi 3 juin 2011

Le jour des possibles


Pour moi, le jour des possibles, c'est le vendredi. On sent l'effervescence dès le matin. Chacun a ses projets, ses espoirs, ses envies. Le vendredi se doit d'être réussi; il ne doit pas décevoir. Près de moi, l'une allait à Québec, une autre sur une terrasse en Estrie, ma grande fille allait au cinéma. MA et moi étions trop heureux de n'avoir de prévu( sauf 3 cds de True Blood pour la soirée). On a pu poursuivre le travail sur le terrain, sortir les transats, la table et les chaises de jardin. Éléonore a participé en ramassant les centaines de cocottes qui sont tombées des pins cette semaine sous l'effet du vent. Si on les laisse sur le terrain, gare aux pieds et, surtout, gare à celui qui tond la pelouse. Ces cocottes deviennent autant de petits projectiles s'échappant de la tondeuse. J'ai pour ma part passé beaucoup de temps à étendre le paillis que j'étais allée chercher avec mon papa. Même à 39 ans, j'aime avoir un père. Il est toujours là, toujours présent, comme il l'a toujours été, et ce, malgré son âge, malgré son genou qui ne suit plus.

Demain samedi, cet autre jour des possibles, sera aussi occupé par le travail à faire ici (je n'ose imaginer le travail de ceux qui ont une ferme ou une terre). Marguerite ira faire une randonnée à vélo avec sa tante et sa cousine. Éléonore s'amusera avec son nouveau ballon poire que je lui ai acheté aujourd'hui. Avez-vous joué au ballon poire? La douleur ressentie aux poignets quand on était petit revient très vite. Les souvenirs de cours d'école remontent alors à la surface. Et demain soir, on profitera de nous quatre.

Dimanche, Éléonore a un concert au parc Cabot. J'ai toujours connu ce parc à l'angle des rues Ste-Catherine et Atwater, et ce n'est que maintenant que j'apprends son nom! L'ensemble Mi à Sol s'y produit dans le cadre du Festivalissimo. Nous pique-niquerons avec nos amies Diane et Majorie, que j'ai quittée à Rome en juillet dernier! Après le concert, un apéro est prévu chez un ami.

Dans mes oreilles pendant que j'écrivais: Alain Bashung, Harmonium, Ali Farka Touré.

Sur la photo, ce n'est pas une moitié d'arbre. C'est le maître du terrain. Chaque fois que je le regarde, il m'impressionne.

MA m'appelle, il paraît que le coucher de soleil vaut le détour.

jeudi 2 juin 2011

Bouleau mort


Lorsque nous sommes arrivés ici en 2006, il y avait sur le terrain un bouleau dont la mort était imminente. Je ne pouvais me résoudre à abattre un arbre, même mort. J'ai donc pris le temps de réfléchir avant de l'abattre. Il est resté un an tout chétif, à moitié feuillu devant la maison. Tout le monde me disait de m'en défaire, de la couper, de le brûler, bref de le faire disparaître. Je réfléchissais.

Depuis toujours, j'aime ces arbres morts dans lesquels une plante grimpe. Je trouve que c'est poétique. C'est comme si on offrait une seconde vie à l'arbre, ou un compagnon à une plante.

Sur les conseils de S., l'amoureux de mon amie J., je me suis enfin décidée à faire abattre mon boulot de façon à conserver un tronc d'environ 2 mètres, tronc sur lequel grimpe et fleurit maintenant un chèvrefeuille aux fleurs... jaunes. J'ai consenti une petite touche de couleur.

Depuis, mon bouleau, même à moitié abattu et couvert de chèvrefeuille, continue de faire parler de lui. Marguerite aimerait le faire disparaître, car 'c'est-vraiment-bizarre-une-moitié-d'arbre-mort-personne-n'a-ça-juste-nous' (juste nous, c'est parfait! C'est un bon argument pour qu'il reste). Même mon assureur s'en est mêlé! Alors que je l'avisais de je ne sais plus quoi, il m'a dit: Est-ce que je peux te poser une question personnelle? Euh, oui, lui ai-je répondu. Ben, pourquoi tu gardes une moitié de boulot sur ton terrain? Wow, j'étais sciée! Je réalisais que l'on nous observait! Go get a life aurait dû être ma réponse. Mais je suis gentille, je lui ai tout expliqué. Il ne m'a pas semblé convaincu. Et chaque année, j'ai un voisin qui en rajoute et qui me dit: Yé mort! Ben oui, je le sais qu'il est mort. C'est la plante qui est vivante!

mercredi 1 juin 2011

Comme une odeur de géraniums


Avez-vous déjà remarqué que les géraniums ont une odeur? Je ne m'étais jamais attardée à l'odeur de cette fleur jusqu'à ce que je vois le film Post-coïtum, animal triste.

Côté soleil de la maison, j'ai planté des géraniums... blancs. Coté ombre de la maison, j'ai planté des impatiens... blancs. Paraît-il qu'on peut aussi les nommer impatiences ou impatientes, ce qui me convient plutôt bien.

Oui, blanc, toujours blanc. On ne se refait pas.

Bulle et briques

Je me suis absentée ces derniers jours. Je n'aime pas ça: trop de choses à faire et trop de peu de temps. Cette fin de semaine, MA rêvait de vendre la maison et d'aller vivre dans un condo qui n'aurait qu'un petit terrain qu'on arriverait à contrôler. Ici, on ne contrôle rien.

Déjà mercredi: notre très belle et très remplie journée de samedi est déjà loin. Au concert, Éléonore a joué ses deux solos sans se tromper. Chaque solo coupe ma respiration. Même si je sais que l'erreur n'est pas grave, j'aime voir ses yeux briller quand elle réussit un sans faute.

Samedi soir, nous avons eu la visite de Jules, Diep, Antoine et Éloi. Éléonore avait invité son amie violoniste, Mélodie. Jules et MA ont préparé du homard. MA voulait répéter l'expérience par lui-même. Expérience réussie: le homard était délicieux. Pour l'accompagner, j'avais préparé une salade de pommes de terre vraiment délicieuse. Jules m'a dit qu'elle figurait dans son top de salade de pommes de terre, c'est peu dire! On a donc bien mangé, bien bu et surtout bien rigolé. Ça fait tellement de bien de rire un grand coup. Fidèle à lui-même, Antoine a posé tout plein de questions, émis des remarques qui nous ont fait éclater de rire, il s'est amusé tout plein avec les deux grandes filles. Et moi je me suis gâtée en prenant le petit Éloi, qui sourit à pleines deux dents et qui se laisse prendre avec ce qui semble être du bonheur.

La photo de ce message a été prise par MA lors de sa promenade dominicale en solitaire. Pendant qu'Éléonore et moi étions à la répétition de violon, MA est allé se promener dans la petite Italie. Il a pris tout plein de photos. Vous pouvez voir celles qu'ils a retenues ici. Je crois qu'il a envie de Montréal.